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GRANDS SERVICES MUNICIPAUX PUBLICS: Alimentation en eau des agglomérations Collecte et élimination des déchets urbains Nettoiement Service des Chauffage des voies publiques égouts Éclairage urbain Air comprimé

Publié le 07/12/2011

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L'administration et la gestion des affaires municipales, telles qu'elles se présentent aux responsables des mairies, nécessitent de leur part de réelles capacités de chef d'entreprise. Ce sont bien de véritables entreprises dont il s'agit lorsqu'il est question de « voirie «, dans les villes de grande ou même de moyenne importance, c'est-à-dire de la construction et l'entretien des voies publiques, de l'éclairage, de leur propreté et salubrité. Ce sont aussi de véritables entreprises industrielles que nécessitent le ramassage, le ti:ansport, la destruction ou la transformation des résidus urbains, ou encore l'alimentation en eau. Certes, quelle que soit l'importance de la commune, le maire est assisté par ses adjoints, son conseil municipal ses services dont, dans les villes, le personneÎ est techniquement encadré par des ingénieurs ou des cadres spécialisés. Mais le maire n'en reste pas moins le grand responsable du bon fonctionnement de cet ensemble d'activités qui, en définitive, concourt au mieux-être des administrés et à la bonne tenue de la cité.

« Le pont du Gard, que nous devons à l'occu­ pation romaine - pour ne citer que celui-ci - constitue l'une des plus belles survivances de cette époque, saisissanté par son architecture, impressionnante par son état de conservation et instructive pàr la matérialisation à nos yeux de l'importance des travaux consacrés à la seule adduction de l'eau.

Les besoins étaient alors énormes car la dis­ tribution s'effectuait tout naturellement par gravité et d'une façon permanente.

Les pompes, pour relever l'eau d'un niveau à un autre, les vannes, les ventouses, les ro­ binets, qui ont véritablement permis la dis­ tribution rationnelle de l'eau, n'ont été inven.

tés et utilisés.

qu'à partir du XVII" siècle.

Les progrès de l'hydraulique n'ont cessé d'ap­ porter des améliorations aux réseaux de capta­ ge, d'amenée et de distribution.

Il faut attendre la fin du xix• siècle pour voir disparaître les anciens porteurs d'eau chargés d'approvisionner, avec parcimonie, les habitants des immeubles.

C'est à Georges HAUSSMANN (1809-1891) et à Eugène BELGRAND (1810-1878), ingénieur, direc­ teur des eaux et des égouts de Paris, auxquels on doit pour la capitale le réseau de distribution d'ea:u, la captation des eaux de la Vanne et l'ins­ tallation du bassin de Montsouris, entre autres.

C'est également Belgrand qui, parallèlement, mit au point le réseau d'égouts rendu indispen­ sable pour l'assainissement de la ville et pour l'évacuation rationnelle des eaux usées et plu­ viales.

Magnifique ensemble de l'art romain,· le PQnt du Gard té­ moigne de l'Importance dea travaux entrepris.

naguère pour l'utilisation de l'eau.

(Photo Gyde) Bien entendu, l'exemple fut SUIVI, d'abord par les grandes villes, puis par les aggloméra­ tions secondaires, au fur et à mesure de leurs possibilités budgétaires.

Mais le problème de l'eau n'était pas résolu pour autant, car sa consommation double ac­ tuellement tous les dix ans.

Il concerne aussi bien l'approvisionnement des agglomérations que les besoins de l'industrie, de l'agriculture et de la navigation intérieure.

C'est de nos jours un problème national, parce que l'eau est devenue un élément essentiel pour la vie de l'homme, comme pour les besoins de production ou de transports.

Il a donc été né­ cessaire de créer une véritable politique de l'eau, pour coordonner l'exploitation et la sau­ vegarde de ses ressources et une codification de son utilisation.

Pour les villes d'une certaine importance, pour les grands centres régionaux et industriels, pour· Paris et sa banlieue, la politique de l'eau doH faire face aux trois impératifs qui sont : - le maintien et le développement de ressour­ ces suffisantes; - la qualité satisfaisante de l'eau distribuée; - l'organisation d'une distribution régulière, quelles que soient les circonstances.

Jusqu'à un passé assez récent, l'alimentation en eau des agglomérations reposait surtout sur la captation et la dérivation des eaux souter.

raines.

C'est ainsi que l'agglomération parisienne (Paris et sa banlieue) s'alimente en eau dans. »

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