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Histoire des sciences: EGYPTIENS ET BABYLONIENS

Publié le 18/02/2013

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histoire

Le premier rameau scientifique fut donc celui qui n'exigeait pas d'expérience et ne demandait qu'un minimum d'attention et d'intérêt. Or, y a-t-il plus intéressé que le berger qui, le soir, faisant rentrer son troupeau, désire s'assurer qu'il est au complet? Il n'a qu'à le compter, dira-t-on. Mais le berger de l' Age de pierre ne sait pas encore compter.

Ces choses se passaient il y a peut-être dix mille ans, alors que la France n'était point encore la Gaule, que l'Europe occidentale se couvrait de menhjrs et de dolmens et que, la hache de pierre, l'arc ou l'épieu à la main, les hommes chassaient l'auroch, l'ours des cavernes et le boeuf sauvage. La dernière période glaciaire venait de prendre fin; les glaciers fondaient et remontaient vers le Nord; le climat redevenait doux et sec. Alors, les hommes préhistoriques purent sortir des grottes où lls avaient farouchement défendu leur vie, et, rendus au soleil, à la liberté, ils virent s'ouvrir devant eux une grande ère de prospérité.

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« quer les ani maux, et, après le chien, le c he val et le renne depui s lon g temps asservis, se prir ent à éleve r bœuf, mouton, coc hon et ch èv re .

L iés de plu s en plus fort eme nt a n so l qui les nourri ssa it et où l es bestiau x trouvai e nt leur pâ tur e, ils t erm inèrent leur existence de nomades, ra pproch èr e nt leur s huttes, les groupèrent e n villages s ur les lieux éle vés ou bien sur les lacs, à l'aide de pilotis.

Alors les co nditi ons de vie s améliorère nt profon­ dément.

Sachant déjà trav ai ller l 'os et l'ivo ire, ils entreprirent de polir la pierre ell e -m ême, et fabri­ qu èrent des outil s de silex, de porphyre , de jft de et de ba salte.

Ils occupèrent leur s loisirs à confec tion­ ner colliers, amulettes et bracelets dont se parèrent leurs compagnes, et, un jour, s'éta nt aperç u s qu'une certaine terr e so umise au feu durcissait et devenait imperméable, ils inaugurèrent l'art de la poterie et de la cérvmique.

La 1orcellerie, mère de la 1cience.

Re.présentons-nous la vie de ces primitifs i~no­ rants, vulnérables et tremblants, au sein d une nature prodigieusement vivace.

Imaginons-les se hasardant sous les vastes et sombres forêts, où les guettent, d e rriere d'impénétrables taillis, mille pui s­ sa nces o ccultes et hostiles qu'ils voudraient savoir se concilier.

Ces forces myst érieuses ne sont-elles pas à l'image des ho mmes, tantôt de bonne hum eur et tant ôt en col è re? Le tonnerre ne man ifeste-t-il pas leur fureur? La nouvelle lune qui, une fois apporte la pluie et, la fois suivante, le beau temps, ne dénon ce-t-elle pas leur volonté fantasque? Ainsi le mo nde dev ie nt-il un champ de bataille où, devant les peuplades impuiss antes, se he urtent d es dieux innombrables.

Le Soleil, la Lune, le Vent, la Fou­ dre, la Lumi è re , la Nuit participent à cette immense symphonie, d'abord pêle-m êle, puis peu à peu hiérarchisés, classés en divinités plus ou moins influentes.

tCes divinités, il s'agit, pour le préhistorique, de. »

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