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INTELLIGENCE ARTIFICIELLE PRINCIPES GÉNÉRAUX L'intelligence artificielle (I.

Publié le 04/04/2015

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INTELLIGENCE ARTIFICIELLE PRINCIPES GÉNÉRAUX L'intelligence artificielle (I. A.) est un ensemble de techniques et de théories qui se proposent de reproduire, au moyen d'ordinateurs, certaines (ou la totalité) des fonctions intellectuelles supérieures de l'homme. Il s'agit, en un mot, du vieux rêve de créer un robot intelligent, une machine complètement mécanique, mais qui puisse penser comme chacun de nous. Pour réaliser un mécanisme de ce genre, l'intelligence artificielle s'en remet au travail multidisciplinaire d'informaticiens, de spécialistes des sciences cognitives, de linguistes, de neurologues et de philosophes. L'informatique, à laquelle l'intelligence artificielle est étroitement liée, est la science qui étudie les méthodes et les techniques utilisées pour contrôler, en termes numériques, des machines physiques numériques, c'est-à-dire des machines traitant toutes les informations à partir de deux états physiques : allumé ou éteint, autrement dit, selon le langage technique, 0 et 1. À la base de ces machines, se trouve une machine théorique : la machine de Turing, du nom du logicien et mathématicien anglais Alan Turing qui la conçut. Plus précisément, on peut dire qu'un ordinateur, sous sa forme la plus générale et la plus abstraite, n'est autre qu'une machine de Turing universelle. La machine de Turing Une machine de Turing est composée de trois parties : une tête de lecture, une bande ayant une longueur théoriquement infinie et un ensemble de règles. Le fonctionnement de la machine est très clair : la bande passe sous la tête de lecture, puis la tête exécute certaines règles très précises, établies par l'opérateur. Tout d'abord, elle contrôle ce qui est écrit sur la bande. Il peut y avoir des 0 ou des 1, ou bien rien. S'il y a un 0, par exemple, la machine contrôle ce qu'elle doit faire dans la liste de ses règles. S'il y a une règle qui lui impose de changer le 0 en 1 et de passer, ensuite, à la case suivante, la machine exécutera cette tâche au moyen de sa tête de lecture. Par conséquent, tout dépend des règles. Les règles permettent de décrire le comportement futur de la machine, lorsque toutes les conditions ont été spécifiées. On pourrait dire, un peu schématiquement, que la machine n'est autre que l'ensemble de ses règles. Turing et le logicien Alonzo Church formulèrent l'aspect le plus intéressant proposé par cette théorie : toute fonction calculable peut être calculée par une machine de Turing. Le test de Turing Une fois cette théorie établie, Turing a aussi eu le mérite de spécifier ce que pouvait être la « pensée » d'une machine. Dans ce but, il a élaboré le test suivant : Imaginez que vous vous trouvez dans une pièce, devant un terminal. Ce terminal est relié à un autre terminal, placé ailleurs. Vous pouvez interagir avec l'interlocuteur qui se trouve de l'autre côté, en lui posant des questions, en lisant ses réponses, bref, en conversant avec lui au moyen du clavier. La question qui se pose est la suivante : est-ce une personne ou une machine qui se trouve de l'autre 1 côté ? Si, après une longue « conversation » interactive, vous pensez parler avec une personne en chair et os et que vous découvrez que votre interlocuteur est un ordinateur, alors, celui-ci a passé le test et il peut être considéré comme intelligent. Certaines machines ont déjà réussi le test de Turing. Mais tous les chercheurs ne s'accordent pas pour accepter l'idée que les ordinateurs puissent être intelligents. Objectifs de l'I. A. L'intelligence artificielle cherche à suivre le modèle proposé par Turing. Au lieu de réaliser des machines en mesure d'accomplir des tâches impossibles pour un être humain, elle se propose de réaliser des systèmes qui possèdent les mêmes capacités, ou incapacités, que l'être humain moyen. Il existe deux stratégies générales pour accomplir cette tâche : simuler l'intelligence humaine dans tous ses processus, ou bien ne simuler que les résultats produits par l'intelligence humaine. Il s'agit de deux conceptions différentes. La première a pour but de réaliser des systèmes pouvant maîtriser les théories de l'esprit humain et, par conséquent, de recréer de véritables esprits artificiels. La deuxième se contente de réaliser des machines dotées d'une intelligence spécifique. C'est dans le cadre de la seconde approche qu'ont été enregistrés les développements les plus intéressants de cette théorie, à savoir les systèmes experts. LA NAISSANCE DE L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE La théorie qui établit la possibilité de la réalisation d'une intelligence artificielle se fonde sur l'hypothèse que la pensée humaine n'est autre qu'une série de calculs complexes effectués sur les symboles internes de l'esprit, exprimés en un code encore mystérieux. Cette idée a plusieurs fois été abordée par les philosophes au cours de l'histoire, notamment par Hobbes, au XVIIe siècle, puis par Leibniz, mais à l'heure actuelle, il est devenu possible, semble-t-il, de la mettre en pratique. L'histoire de l'intelligence artificielle se détache de ...

« 2 côté ? Si, après une longue « conversation » interactive, vous pensez parler avec une personne en chair et os et que vous découvrez que votre interlocuteur est un ordinateur, alors, celui-ci a passé le test et il peut être considéré comme intelligent. Certaines machines ont déjà réussi le test de Turing.

Mais tous les chercheurs ne s’accordent pas pour accepter l’idée que les ordinateurs puissent être intelligents. Objectifs de l’I.

A. L’intelligence artificielle cherche à suivre le modèle proposé par Turing.

Au lieu de réaliser des machines en mesure d’accomplir des tâches impossibles pour un être humain, elle se propose de réaliser des systèmes qui possèdent les mêmes capacités, ou incapacités, que l’être humain moyen.

Il existe deux stratégies générales pour accomplir cette tâche : simuler l’intelligence humaine dans tous ses processus, ou bien ne simuler que les résultats produits par l’intelligence humaine. Il s’agit de deux conceptions différentes.

La première a pour but de réaliser des systèmes pouvant maîtriser les théories de l’esprit humain et, par conséquent, de recréer de véritables esprits artificiels.

La deuxième se contente de réaliser des machines dotées d’une intelligence spécifique.

C’est dans le cadre de la seconde approche qu’ont été enregistrés les développements les plus intéressants de cette théorie, à savoir les systèmes experts. LA NAISSANCE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE La théorie qui établit la possibilité de la réalisation d’une intelligence artificielle se fonde sur l’hypothèse que la pensée humaine n’est autre qu’une série de calculs complexes effectués sur les symboles internes de l’esprit, exprimés en un code encore mystérieux.

Cette idée a plusieurs fois été abordée par les philosophes au cours de l’histoire, notamment par Hobbes, au XVII esiècle, puis par Leibniz, mais à l’heure actuelle, il est devenu possible, semble-t-il, de la mettre en pratique. L’histoire de l’intelligence artificielle se détache de celle de l’informatique en 1956. Cette année-là, les experts les plus importants du secteur, Marvin Minsky, Seymour Papert, Allen Newell, Herbert Simon et John McCarthy, se réunirent au cours d’un séminaire devenu célèbre.

Ils décidèrent que les résultats que les machines électroniques donnaient à l’époque pouvaient fournir un excellent instrument destiné à la vérification de la vieille idée que le raisonnement peut être assimilé à un calcul.

Ces chercheurs établirent les lignes théoriques principales de l’intelligence artificielle et lui donnèrent le nom sous lequel nous connaissons encore aujourd’hui cette discipline. L’objectif était de réaliser des modèles mathématiques et des modèles de calcul du raisonnement humain capables de reproduire, du point de vue comportemental, les conditions effectives du déroulement du raisonnement d’un être humain.

Ainsi, si une personne devait résoudre un problème donné, et qu’elle mettait un certain temps à trouver la solution, en faisant parfois des erreurs, la machine devait effectuer la même tâche de la même manière, en commettant quelques erreurs et en mettant un certain temps. Premières difficultés. »

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