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L’intelligence artificielle représente à ce jour, le dernier stade du progrès technique.

Publié le 27/10/2020

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LECLERCQ T5 Jules Dissertation SES L’intelligence artificielle représente à ce jour, le dernier stade du progrès technique. Avec elle , le questionnement sur la place et le rôle de l’innovation dans la société surgit à nouveau. D’un point de vue économique , cette interrogation prend principalement la forme suivante : dans quelle mesure le progrès technique favorise-il la croissance économique ? Le progrès technique recouvre l’ensemble des innovations permettant de produire davantage avec la même quantité de facteur travail et capital. La croissance économique est la variation des richesses produites, mesurée par la variation du produit intérieur brut (PIB) réel au cours d’une année. De nos jours cette croissance est fondamentale (comme vous pouvez le constatez avec le Covid19, et la crise économique, tout est mis en œuvre pour ne pas impacter celle-ci). La question est donc de savoir si le progrès technique n’a t-il que des effets positifs sur la croissance économique. Dans un premier temps nous analyserons les effets positifs des conséquences des innovations sur la création de richesses. Dans un second temps, nous mettrons en évidence les limites de cette croissance. Les effets positifs du progrès technique sur la croissance économiques sont importants. En effet nous verrons que le progrès technique apporte des effets positifs sur l’offre puis nous allons voir qu’il stimule la recherche et développement. Tout au long du XXéme siècle, la productivité économique à joué...

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« dépenses en R et D participent à la croissance économique dans la mesure où elles participent au progrès technique (doc 2 : INSEE).

La Recherche et le développement signifient des dépôts de brevets, des innovations, une amélioration des technologies… Ce sont des dépenses pour trouver des innovations.

Le Progrès technique est donc bien un facteur de croissance du PIB. Cependant les effets du progrès technique sur la croissance a des limites.

Nous allons voir que le progrès technique est facteur de destruction créatrice.

Et dans un second temps nous verrons qu’il engendre des inégalités de revenus.

L’économiste Joseph Schumpeter (1883-1950) a mis en évidence le processus de destruction créatrice , lequel est liée aux innovations.

C’est un processus par lequel les innovations s’accompagnent par la création de nouvelles activités mais aussi de la disparition ou du déclin d’autres activités.

O n voit clairement l’illustration de la destruction créatrice sur l’évolution des emplois par niveau de compétences (doc 3 : données OCDE 2017). En effet on voit que pour tout les pays, l’évolution de la répartition de l’emploi par compétences est identique de 1995 à 2015, (sur un global OCDE et un détail de 6 pays, d’on la France) , on remarque que les compétences élevées et les compétences faibles sont en positif alors que pour les compétences moyennes le pourcentage est négatif , particulièrement en France avec le score le plus important, -12 %, global OCDE -10 %. On voit que le progrès technique apporté par les gains de production touche des compétences moyennes qui sont moins demandées. On peut parler de polarisation du travail : la main d’œuvre se répartit de plus en plus entre les emplois très qualifiés et les emplois peu qualifiés (doc 3 ; doc 4 : blog illusio, qui est un extrait sur les innovations et inégalités).

En effet les nouvelles technologies et l’automatisation impactent de manière négative les emplois à compétences moyennes.

Une innovation peut donc amener un effet négatif sur le marché du travail. Il engendre aussi un autre type d’inégalité.

Le progrès technique a donc pour effet de substituer du capital au travail et entraîne une destruction d’emplois.

Dès lors, une part importante des gains de productivité obtenus grâce aux innovations rémunère la propriété du capital au détriment des salaires, augmentant ainsi les inégalités de revenus. Le progrès technique favorise la création d’emplois qualifiés et la disparition de ceux qui sont intermédiaires, comme nous venons de voir.

Dans le même temps, on voit un certain nombre d’emplois peu qualifiés se multiplier.

Or les emplois très qualifiés sont donc très rémunérés et les emplois peu qualifiés eux sont peu rémunérés, ce qui entraine de grosses disparités des salaires dans la société. Les inégalités salariales sont donc aujourd’hui particulièrement fortes et sont due en partie au progrès technique. Nous voulions savoir si le progrès technique n’avait des effets positifs. Nous avons montré tout d’abord que le progrès technique est un facteur essentiel de la croissance économique et que la recherche et développement stimulent les innovations de procédé qui sont bénéfiques sur l’offre.

Puis nous avons montré que cependant, le progrès technique est à l’origine d’un processus de destruction créatrice qui se traduit par une polarisation du travail et une évolution de l’emploi.

Il favorise également les inégalités de revenus qui peuvent nuire à la croissance.

Nous pouvons donc dire que le progrès technique n’a pas seulement des effets positifs. Aujourd’hui, la question est de savoir si le progrès technique peut être un moyen pour favoriser un développement durable à l’avenir, et si l’optique de croissance toujours plus importante au détriment du capital naturel et de la modification du climat est toujours aussi fondamental dans notre société.. »

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