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LA COORDINATION DES TRANSPORTS

Publié le 07/12/2011

Extrait du document

 

Tous les nouveaux modes de locomotion et, par conséquent, de transport, ont apporté une certaine perturbation dans les anciens systèmes. Ils ont toujours été considérés comme des concurrents non négligeables au regard de la survie des anciens procédés et de toutes les activités dont ils étaient la principale ressource. Leur mise en exploitation devait condamner à jamais l'exercice, parfois séculaire, de toutes les annexes professionnelles créées et exploitées dans leur sillage. Economistes et politiciens ne voyaient en eux qu'un facteur concurrentiel et donc dégradant pour les anciennes méthodes. Il en fut ainsi au cours de l'éclosion des transports automobiles routiers et les chemins de fer ou les voies navigables devaient bénéficier, dans cet esprit, d'une législation protectrice. Plus tard, l'aviation commerciale devait, à son tour, prélever une part de la clientèle des transports terrestres.

« Déchargement de remorques d'une rame de wagons, dans une gare de transit.

Cette méthode s'est développée entre 1960 et 1970, puis a été abandonnée parce que trop onéreu­ se : aménagements spéciaux des remorques et des wagons, réduction de la charge utile en raison du poids mort supplémentaire des aménagements, dimensions réduites des remorques imposées par le gabarit.

Tous ces inconvénients ont disparu avec la technique dite « Kangourou ».

Elle permettait le chargement de remorques routières classiques sur · des wagons spéciaux dont l'aménagement était l'unique modification onéreuse.

Il s'agissait d'un mécanisme permettant l'abaissement de la partie médiane et interne de la plate-forme du wagon sur laquelle la remorque est hissée.

Le niveau inférieur ainsi obtenu autorisait le passage sous gabarit.

Cette nouvelle formule présentait elle aussi des inconvénients : le mécanisme s'est révélé trop oné­ reux et fragile, le chargement et le déchargement des remorques étaient effectués par des tracteurs spéciaux dont l'acquisition grevait lourdement les frais d'exploitation.

Ils furent abondonnés et rem­ placés par les portiques à grande puissance déjà utilisés pour la manutention des grands conteneurs.

Cette technique supprimait du même coup les plan­ chers articulés des wagons.

Ainsi perfectionnée la formule « Kangourou » de conception française voit s'accroître régulièrement l'importance de son trafic en France comme à l'étranger.

Un autre procédé, né en Autriche et utilisé aussi en République Fédérale Allemande, consiste en l'utilisation de wagons surbaissés spéciaux pour le transport des remorques routières.

L'abaissement de la plate-forme est obtenu grâce à des bogies de 4 ou 5 essieux équipés de roues dont le diamètre est réduit à 18 cm.

Cet équipement n'autorise pas les grandes vitesses sur rail, mais il permet et facilite charge- ment et déchargement par simple roulage.

· Cette formule est particulièrement appréciée dans les régions montagneuses d'Allemagne, d'Au­ triche et de Suisse où les véhicules poids lourds rencontrent des difficultés ou même des impossibi­ lités périodiques de passage dont le chemin de fer ne se soucie que dans une faible proportion.. »

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