Le « DVD » : une révolution en marche

UNE CAPACITÉ DE STOCKAGE HORS DU COMMUN

Les informations que contient un disque DVD sont codées sous forme de microcoupelles, de la même manière que sur un disque compact. La lumière du laser est soit réfléchie par une couche métallisée du disque (elle est alors renvoyée vers la tête de lecture), soit diffusée par une microcoupelle. Le lecteur décrypte alors le passage des microcoupelles sous la tête de lecture afin de restituer les sons et les images. Le secret de la formidable capacité du DVD réside dans la réduction de la taille des microcoupelles, qui a permis d’en loger davantage sur une surface. Et il suffit de superposer deux couches de microcoupelles pour doubler la capacité du disque. L’ajustage de la mise au point du système optique est automatique : il lit l’une ou l’autre des couches pour restituer l’image vidéo.

Selon ses promoteurs, le Digital Versatile Disc (DVD) - disque numérique « à tout faire » - est le « support universel multimédia ». A ce titre, il s’attaque au marché de la vidéo grand public, avec l’ambition de remplacer l’antique cassette VHS et de « bouter » les magnétoscopes hors des foyers. Annoncée avec fracas au début de l’année 1997, la naissance du DVD a commencé par la commercialisation des premiers lecteurs, alors qu ’il n ’existait quasiment aucun titre et que l’industrie de l’édition vidéo semblait être prise de court. La révolution technologique promise a failli tourner à l’échec. Mars 1998 marquera le véritable lancement du DVD