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Le verre (Sciences & Techniques)

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

La roche qui a été fondue dans les entrailles de la Terre se présente à la surface sous la forme d'une matière vitreuse. L'argile cuite au soleil donne pour sa part une matière lisse et imperméable. Ces matières sont le résultat de processus naturels dont l'homme s'est inspiré pour fabriquer une grande variété d'objets en verre et en céramique. Les pointes dont les hommes préhistoriques garnissaient leurs flèches étaient faites d'obsidienne, un verre naturel qui résulte du refroidissement très rapide de la lave rejetée par les volcans. On ignore comment l'homme a inventé le verre, mais on sait que 3000 ans av. J.-C., on en produisait dans la partie orientale du bassin méditerranéen. Vers 1500 av. J.-C., les Égyptiens fabriquaient des bouteilles et des vases avec du verre fondu. Ils l'étiraient à l'aide d'une tige de métal et enroulaient les fils ainsi obtenus autour d'un support d'argile et de sable. Parfois aussi, ils trempaient directement la forme à obtenir dans le verre fondu. Vers 100 av. J.-C, la production de récipients et d'objets en verre par une technique nouvelle, celle du soufflage, fut une véritable révolution. Elle consistait à cueillir une petite boule de verre fondu au bout d'une tige de métal creuse et à souffler à l'autre extrémité. Le verre était parfois placé dans un moule, qui donnait une forme déterminée à l'objet obtenu.

« Verre et céramique .!!! " j ::0 c "' ::: "' :g a La roche qui a été fondue dans les entrailles de la Terre se prés ente à la surface sous la forme d' une matière vitreuse.

L'argile cuite au soleil donne pour sa part une matière lisse et imperméable .

Ces matières sont le résultat de processus naturels dom l'homme s'est inspir é pour fabtiquer une grande variété d'objets de verre et de céramique.

L es poin tes dont les hommes pr é historiqu es garnissaient l eurs flèches étaie nt fa it es d'obsidienne , un verre nature l qu i résu lte du refroidissem ent très rapide de la lave r ejetée Les pare-brise des ......

voitures subissent des tests de contrôle rigoureux.

Ci-contre , on a simulé t'effet produit par fa tête d'une personne venue frapper un pare-brise tors d 'un accident.

On vérifie si le verre s'est brisé , comme prévu , autour de t'impact en une multitude de petits éclats non coupants , afin de r éduire considérablement les 5 risques de blessures r au visage et aux yeux.

a: ! Pour fabriqu e r a des bouteilles, te verre incandescent est découpé en morceaux, tes para/sons, et placé dans des moules.

Technique ......

du double soufflage.

On place une para/son de verre dans un moule; on injecte de l'ai r comprimé pour façonner te goulot de la bouteille à travers lequel on insuffle de l'air.

L'ébauche est parachevée dans un moule finisseur.

par les volcans.

On ignore comment l'homme a inven té le verre, ma is on sai t que trois mille ans av.

J.-C., on en produisait dans la partie orientale du bassin médit erran éen.

Vers 1500 av.

J.·C. , les Égyptiens fabr iquaien t des bouteilles et des vases avec du verr e f ondu.

Ils l'ét irai ent à l'aide d'une tige de m é tal et enr o ulai ent les fils ainsi obtenus autour d'un suppor t d'argile e t d e sab le.

Par fo is aussi, il s t rempa ient directemen t la fo rme à obte­ -nir dan s le verr e fondu .

La product i on de récipients et d'obj e ts en verre par une technique nouvelle, celle du souf· liage, fut, vers 100 av.

J.-C., une vérita ble révolu· tion.

Elle consis tait à cue illir une petite bou le de verre fondu au bout d'une tige de méta l creuse et à souffler à l'autr e extrémité .

Le verre était parfois placé dans u n moule , qui donnait une fo r me déterminée à l'ob je t ob tenu .

La structure du verre À température amb iante, le verre se comporte comme un solide.

Mais, • méca niquemen t • .

c 'est un liquide.

On d it quï l est en état de sur fusion, ce lA FABRICATION D'UNE BOUŒILLE PAR DOUBLE SOUFFlAGE ~ J~ ébauche Introduction de la paral s on façonnage dans un moule ébaucheur du goulo t façonnage ~ de l'ébauche IT .~ .

::'~:::.~ ...

s=::? u boute ille terminée transfert de l'ébauc he dans un moule finisseu r et soufflage qui signifie qu'à une températ ure i nférieure à son poin t de solidi fication, il garde certain es proprié­ t é s d'un liquide.

Il coule, par exemp le, comme n 'importe quel liqui de (o n dit qu'il flue), mêm e s 'il le fait extr ême m e nt lentement.

On p eut le constater sur les vitres de très vieux bâtim ents : elles son t u n peu plus épaisses en bas qu'en hau t, car , au cours des années , le verre a un peu coulé.

C'est la rapidité avec laquelle o n f ait refroidir u n mélange en fusion qui détermine si, à tempé­ ratur e a mb iante, on obtiendra un liquide ou un solide .

Dan s le cas d'un r efroidis. sem ent lent, la substance est solide.

tr anslucide ou opaque, e t a une stru ctur e cristalline; s' il est plus rap ïde, la cristallisa tion n e se produi t pas et la mat ière est généra leme n t transpa rente: c'est ce que nous appelons du verre.

c: .g ~ " ~ .1:2 " ;; ~ ::0 c ..

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