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LES ENERGIES NOUVELLES

Publié le 23/12/2011

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Le récent plan d'économie d'énergie américain (plan Carter d'avril 1977) vise à équiper 2 500 000 maisons avec des systèmes utilisant l'énergie solaire d'ici à 1985. En fait l'Amérique se trouve confrontée aux problèmes de l'indépendance énergétique pour jouer son rôle de super-puissance d'où une nécessité de réduire la demande. De plus, l'habitat américain est constitué très souvent de maisons individuelles sauf dans l'Etat de New York et quelques autres zones denses (car le territoire américain est très vaste par rapport à sa population donc la consommation d'espace pose des problèmes moins aigus qu'en Europe), ce qui peut expliquer en partie la stratégi_e actuelle. En France, il existe une volonté de développer l'énergie nucléaire comme élément de substitution partiel du pétrole pour 1985. Sans parler des problèmes d'impact sur l'environnement (déchets, rejets thermiques, accidents, etc.) qui existent, cette forme d'énergie renforce le modèle centralisateur de notre société en la jpstifiant par deux points, économique par rapport aux autres sources (à long terme ce n'est pas évident et encore il faudrait pouvoir vérifier les éléments rentrant dans la justification des prix) et par la fabrication du plutonium qui sera utilisé dans les surrégénérateurs de l'avenir

(souci d'indépendance énergétique du pays). Toutefois, pour le second point, si l'idée est séduisante, rien ne prouve sa fiabilité compte tenu des risques d'accidents beaucoup plus grands que dans une centrale nucléaire actuelle, ni sa valeur énergétique en quantité pour remplacer les centrales nucléaires qui ont une durée de vie de vingt-cinq ans environ (contre trente ans pour une centrale thermique au fuel).

« C'est dans ce contexte politique que se situe la possibilité de mettre en œuvre d'autres sources d'énergie.

Toutefois, la centralisation massive des activités humaines, toujours plus importante depuis un siè­ cle, dans les villes et leur proche périphérie, implique des sources d'énergie qui ne remettent pas en cause le schéma de développement actuel.

Privilégier une source par rapport à une autre c'est avant tout une question de choix dans la stra­ tégie du développement économique (la substitu­ tion du charbon par le pétrole s'est faite sur l'hypo­ thèse de bas prix sur des durées non précisées et non pas sur le souci de privilégier le pétrole pour des activités où il est irremplaçable transports, pétrochimie).

La position et le développement des énergies nouvelles ne peut se situer que par rapport au mode de développement de notre société, « mode centrali­ sateur par excellence ».

Le récent plan d'économie d'énergie américain (plan Carter d'avril 1977) vise à équiper 2 500 000 maisons avec des systèmes utilisant l'énergie solai­ re d'ici à 1985.

En fait l'Amérique se trouve confrontée aux problèmes de l'indépendance éner­ gétique pour jouer son rôle de super-puissance d'où une nécessité de réduire la demande.

De plus, l'ha­ bitat américain est constitué très souvent de mai­ sons individuelles sauf dans l'Etat de New York et quelques autres zones denses (car le territoire amé­ ricain est très vaste par rapport à sa population donc la consommation d'espace pose des problè­ mes moins aigus qu'en Europe), ce qui peut expli­ quer en partie la stratégi_e actuelle.

En France, il existe une volonté de développer l'énergie nucléaire comme élément de substitution partiel du pétrole pour 1985.

Sans parler des pro­ blèmes d'impact sur l'environnement (déchets, rejets thermiques, accidents, etc.) qui existent, cette forme d'énergie renforce le modèle centralisateur de notre société en la jpstifiant par deux points, économique par rapport aux autres sources (à long terme ce n'est pas évident et encore il faudrait pou­ voir vérifier les éléments rentrant dans la justifica­ tion des prix) et par la fabrication du plutonium qui sera utilisé dans les surrégénérateurs de l'avenir (souci d'indépendance énergétique du pays).

Toute­ fois, pour le second point, si l'idée est séduisante, rien ne prouve sa fiabilité compte tenu des risques d'accidents beaucoup plus grands que dans une centrale nucléaire actuelle, ni sa valeur énergétique en quantité pour remplacer les centrales nucléaires qui ont une durée de vie de vingt-cinq ans environ (contre trente ans pour une centrale thermique au fuel).

Enfin rien n'indique que l'uranium, en tant que matière première, ne suive pas le sort du pétrole.

Sous cet aspect assez rapidement nous serons dépendants d'approvisionnements extérieurs.

En conclusion, il n'existe pas vraiment de volon­ té politique pour développer l'énergie solaire en France même si diverses émissions et articles de journaux témoignent de son actualité en informant le public des diverses réalisations qui sont quelque­ fois aidées financièrement par la Délégation aux énergies nouvelles ou le plan construction dans le cadre du concours H.O.T.

Cependant son dévelop­ pement est à peu près certain dans la décennie pro­ chaine.

D'autre part, si les problèmes d'énergie se posent en terme de réalité des ressources influant sur la stratégie adoptée par les pays industrialisés, un nouveau paramètre peut venir tout modifier : l'im­ pact sur l'environnement des différents rejets ther­ miques et polluants.

En effet, des études récentes montrent que l'accélération de la consommation d'énergie se traduit par une augmentation très importante du taux de gaz carbonique C0 2 qui a pour effet de réchauffer les couches atmosphéri­ quer;, entraînant à plus ou moins long terme des modifications climatiques à grande échelle (ré­ chauffement et fonte partielle de glace des pôles par exemple).

En fait il pourrait bien y avoir un taux limite accepté par notre environnement qui obligera à revoir de façon draconienne ce qu'on nomme le développement.

Enfin pour achever ce tour d'horizon, il est pro­ bable que dans un proche avenir les hydrocarbures soient utilisés de préférence dans des secteurs où ils sont irremplaçables, les transports et la pétrochi­ mie, plutôt que d'être utilisés dans des applications qui ne demandent que des températures peu élevées (chauffage, production d'eau chaude).

La géothermie se développera car techniquement les problèmes sont maîtrisés (essentiellement des forages) et son utilisation pour le chauffage se prête bien à des applications d'habitat concentré (voir infra).

L'énergie éolienne, qui reste très marginale et localisée dans l'espace, se prête à un habitat disper­ sé.

L'analyse de la consommation énergétique française montre que la part dépensée par l'habitat sous forme de chauffage et de production d'eau chaude représente à peu près 30 p.

cent de la consommation totale.

· C'est donc en particulier dans ce domaine que se trouvent les réalisations actuelles et un champ d'application pour un proche avenir car elles met­ tent en œuvre des techniques relativement simples et fiables compte tenu des températures peu éle­ vées.. »

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