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Les incendies (Sciences & Techniques)

Publié le 22/02/2012

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Le feu est l'un des fléaux les plus redoutables qui menacent l'homme. Celui-ci a mis en oeuvre des techniques de lutte pour sauver des vies "n'importe où, à n'importe quelle heure", au péril de sa vie. Le camion des pompiers dont on entend la sirène hurler lorsqu'il roule à toute allure vers le lieu d'un incendie est une pompe mobile. Il est équipé d'une échelle portable coulissante à trois plans dont la longueur varie de 8,50 à 12 mètres. Sa citerne contient 1000 litres d'eau qui sont utilisés pour éteindre les feux naissants. Les bouches d'incendie sont cependant les principales sources d'approvisionnement des pompes, auxquelles elles fournissent immédiatement les quantités d'eau nécessaires. À la campagne, où ces bouches sont rares, les pompiers puisent l'eau dans les mares et les lacs. Dans de bonnes conditions, une pompe moderne peut aspirer 2000 litres à la minute. Un autre véhicule permet de transporter une échelle montée sur une plate-forme pivotante. Déployée, elle peut mesurer jusqu'à 45 mètres. Elle sert non seulement à monter jusqu'au dernier étage des bâtiments en feu afin de secourir les personnes menacées, mais aussi à surplomber le feu afin de déverser de l'eau sur les flammes. De nos jours, on utilise aussi une plate-forme hydraulique suspendue à un long bras. Quatre hommes peuvent prendre place dans la nacelle munie d'un canon à eau, actionné soit par l'un des occupants de la nacelle, soit par un homme resté au sol.

« Les poudres Certaines poudres peuvent également éliminer l'oxygène d'un foyer d'incendie, et conviennent particulièrement aux liquidesinflammables.

Souvent à base de bicarbonate de soude mêlé de silicate, et parfois à base de graphite et de talc, elles sontparticulièrement efficaces contre l'embrasement de certains métaux comme le magnésium, le titanium et le béryllium. Bien que les poudres n'aient pas une action refroidissante, elles apportent à la personne qui manie l'extincteur une protectionrelative contre la chaleur de l'incendie.

Certaines poudres sont utilisées contre des métaux radioactifs comme l'uranium, mais desméthodes plus simples ont été mises au point pour lutter contre ce type d'incendie.

Lors de l'explosion, en avril 1986, en Ukraine,du réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, un incendie se déclara.

Les pompiers essayèrent d'abord d'éteindre lesflammes avec de l'eau, mais la chaleur intense - 2700°C - émanant du coeur du réacteur transforma immédiatement l'eau en unevapeur radioactive qui retomba sur eux.

On ne put finalement maîtriser l'incendie qu'en déversant par hélicoptère d'énormesquantités de sable, d'argile, de plomb, presque 5000 tonnes en tout.

L'intensité de la radiation était telle qu'on limita les missionsde lutte contre l'incendie à vingt-deux par pilote. Les feux de forêt Lorsque les précipitations sont peu abondantes, les grands feux de forêt sont particulièrement difficiles à éteindre.

C'est le caschaque année de pinèdes de la région marseillaise qui s'enflamment sous l'impulsion des vents (mistral, tramontane) et desimprudences. Au cours de l'été 1988, une terrible sécheresse sévit dans le parc national de Yellowstone dans le Wyoming, aux États-Unis.

Enaoût, la foudre y provoqua plusieurs incendies et, le vent les attisant, les rendit vite impossibles à maîtriser.

Les méthodeshabituelles - bombardiers d'eau, entre autres - s'avérant impuissantes, on pratiqua de larges allées coupe-feu en abattant degrands pans de forêt.

On déblaya également le sol pour en débarrasser la surface des branches mortes et autres matériauxinflammables. On eut finalement recours à une méthode qui consiste à allumer volontairement des feux à une certaine distance du foyerprincipal.

Ces contre-feux dénudent des zones que l'incendie n'a pas atteintes, isolant celui-ci et le privant ainsi de nouvellessources de combustible. Les neuf mille cinq cents hommes qui combattirent le feu dans le parc de Yellowstone durent faire face à un autre problème.

Eneffet, le vent transportait dans des zones jusque-là indemnes des branches et autres débris incandescents qui déclenchaient denouveaux feux, multipliant ainsi le nombre de foyers.

Ce phénomène est dû au fait que les flammes d'un foyer d'incendie aspirentl'air, créant leur propre vent. Après des mois de lutte, lorsqu'en octobre 1988 l'incendie de Yellowstone fut finalement maîtrisé, la moitié de la superficie duparc avait été ravagée par les flammes. Les blow-out Dans les exploitations de pétrole, il est un danger que les prospecteurs redoutent par-dessus tout, celui où le trépan d'un appareilde forage pénétre dans un réservoir souterrain plein de gaz à haute pression.

Le gaz s'échappe et remonte à la surface.

Dès lors,toute étincelle peut provoquer un feu dévastateur - un blow-out - qui brûle pendant des jours et parfois des semaines. La méthode utilisée habituellement lorsque l'incendie se déclare sur la terre ferme consiste à faire sauter la tête du puits.

On arroseles flammes pour diminuer leur intensité, puis on suspend des charges de dynamite à un mât que l'on abaisse avec précaution au-dessus du puits jusqu'à trois mètres au-dessus de son orifice.

On se retire alors à une certaine distance afin de les faire exploser.L'explosion des charges de dynamite souffle le gaz et l'oxygène : privé d'aliments, le feu est ainsi étouffé.

On peut alors fixer unevalve sur la tête du puits pour empêcher de nouveaux échappements de gaz. Il est encore plus difficile de lutter contre le feu lorsqu'il éclate sur les plates-formes de forage situées en mer.

Des bateauxspécialement équipés aspergent d'abord les flammes avec de l'eau de mer, puis une équipe de spécialistes tente d'arrêter la fuite. Le "pompier volant". »

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