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Sciences et Techniques LES INCENDIES

Publié le 28/01/2019

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transportait dans des zones jusque-là indemnes des branches et autres débris incandescents qui déclenchaient de nouveaux feux, multipliant ainsi le nombre de foyers. Ce phénomène est dû au fait que les flammes d'un foyer d'incendie aspirent l'air, créant leur propre vent.

 

Après des mois de lutte, lorsqu'en octobre 1988 l'incendie de Yellowstone fut finalement maîtrisé, la moitié de la superficie du parc avait été ravagée par les flammes.

 

Les blow-out

 

Dans les exploitations de pétrole, il est un danger que les prospecteurs redoutent par-dessus tout, celui où le trépan d'un appareil de forage pénétre dans un réservoir souterrain plein de gaz à haute pression. Le gaz s'échappe et remonte à la surface. Dès lors, toute étincelle peut provoquer un feu dévastateur - un blow-out - qui brûle pendant des jours et parfois des semaines.

 

La méthode utilisée habituellement lorsque l'incendie se déclare sur la terre ferme consiste à faire sauter la tête du puits. On arrose les flammes pour diminuer leur intensité, puis on suspend des charges de dynamite à un mât que l'on abaisse avec précaution au-dessus du puits jusqu'à trois mètres au-dessus de son orifice. On se retire alors à une certaine distance afin de les faire exploser. L'explosion des charges de dynamite souffle le gaz et l'oxygène: privé d'aliments, le feu est ainsi étouffé. On peut alors fixer une valve sur la tête du puits pour empêcher de nouveaux échappements de gaz.

 

Il est encore plus difficile de lutter contre le feu lorsqu'il éclate sur les plates-formes de forage situées en mer Des bateaux spécialement équipés aspergent d'abord les flammes avec de l'eau de mer, puis une équipe de spécialistes tente d'arrêter la fuite.

 

Le « pompier volant »

 

Des experts se sont spécialisés dans la lutte contre les feux de pétrole, et une véritable légende s'est développée autour de l'un d'entre eux, le Texan Red Adair. C'est lui qui, en 1988, jugula en mer du Nord l'incendie de la plate-forme Pper Alpha, où cent soixante-sept hommes périrent. Il est appelé environ 30 fois par an avec son équipe et opère dans le monde entier. Sa devise: \"N'importe où, à n'importe quelle heure. » Il éteignit un

« Les in cendies SO US LA ROME ANTIQU E La lutte contre l'incendie était déjà organisée dans la Rome antique.

Des groupes d'es­ cla ves postés le long des murs de la ville étaient chargés de repérer les feux.

Plus tard, une unité de 1 000 hommes, répartis en groupes de 10, fut char gée d'éteindr e les feux dans les 14 quar tiers de la ville.

Leur équip ement consistait en épaisses couver­ tures qui les protégeaient des flammes, en pompes à main, échelles, seaux, haches et crochets avec lesquels ils aba ttaient les toits consumés par les flammes.

La plup art de ces objets sont encore utilisés aujour d'hui dans la lutte contre le feu.

Cette expérienc e acquise en 500 ans ne surv écut cependant pas à la chute de l'Empir e romain.

ger les opérations.

Tous les véhicules sont équi­ pés de gyrophar es bleus et d'une sirène pour inciter les automob ilistes à se ranger sur le bas­ côté et à leur la isser libre passage, ainsi que d'une radio, qui permet à l'équip e d'être en contact permanent avec le poste central.

L'é quipement L'eau demeur e dans la plu part des cas le fluide le plus pratique pour étouffer les flammes -tout en refr oidi ssant les matériaux impliqués.

Pour ce faire, on utilise des jets à haute pression qui rabat- 1� 42 ......

Les pompiers emploient des jets d'eau à haute pression pour rabattre les immenses flammes, et des jets à basse pression pour refroidir les matériaux brûlants et empêcher le feu de repartir.

To utefois, les pompiers doivent souvent se contenter de contenir les flammes.

' Les incendies des immeubles élevés présentent des difficultés particulières : les personnes occupant les étages supêrieurs ris quent de rester pris onnières des flammes et d'être asphyxiées par la fumée.

! La fumée est plus meurtrière que le feu.

A Les pompiers doivent se munir d'un équipement de secourisme afin de ranimer les personnes souffrant d'asphy xie.

tent les flammes alors que les jets à basse pres­ sion en inondent la base, absorbent la chaleur et combattent la fumée et les gaz.

Pour les liquides in flammables comme l'huile ou le pétrole, on rec ourt à des produits qui flottent sur l'eau.

Il est dan gereux d'employer l'eau pour les feux de matériel électrique, car elle intensi fie les flam mes.

La mo usse est fréq uemment utilisée pour étouffer le feu, car les bulles qui la consti­ tuent "remplacent » l'a ir, élément essentiel à la combustion.

La mo usse se forme en se mélan­ geant à l'air à l'in térieur de lances à incendie qui la projettent jusqu'à une hauteur de 20 mètres.

Si ces moyens s'avèrent insuffisants, on utilise des véhicules spécialisés, équipés d'énormes ventilateur s qui envoient la mousse au travers de gros tuyaux flexibles et permettent d'atteindre les endr oits les plus inacces sibles.

Aujour d'hui, dans le cas de feux d'hydrocar­ bu res, les pompi ers sont protégés contre les flammes grâce à des tenues spéciales à base d' ami ante qui résistent à l'action du feu ; une visière teintée protège leur visage.

La hache, dont ils se serv ent encor e pour entrer d'urgence dans un local en feu, était déjà utilisée dans l'Antiquité.

La pulvérisation Dans certains pays comme l'Angleterre, il existe d'au tres moyens d'éliminer l'oxygène, comme les fluor ocarbones liquides.

Ces produits, nocifs pour la couche d'ozone, sont interdits par la réglemen­ tation française.

Chauffés, ils se laissent facilement pu lvériser et forment alors une vapeur épaisse, plus lourde que l'air et non inflammable.

Elle étouffe les flammes et fait obstacle aux réactions chimi ques qui, sinon, les aideraient à se propager.

La pulvérisation est partic ulièrement utile lorsque le feu se propage dans des équipement s électriques.

Les liquides utilisés étant mauvais cond ucteur s, les pompiers sont à l'abri du dan­ ger d'éle ctroc ution, et ainsi les appareils électro- ! nique s qu'il s uti lisent ne risquent pas d'être � endomma gés.

Ces produits servent aussi en cas .s d'incendie de moteur de voitur e.

� Vaporisé directement sur le feu, le liquide � dégage, sous l'effet de la chaleur , une vapeur c5 épaisse qui étouffe les flammes.

� Les poudres Certaines poudres peuvent également éliminer l'o xygène d'un foyer d'incendie, et conviennent particulièrement aux liquides inflam mables.

Sou-. »

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