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Les télescopes

Publié le 18/03/2012

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Il existe deux sortes de 'télescopes' optiques: les réfracteurs (lunettes astronomiques) et les réflecteurs (télescopes proprement dits). Ces deux types d'appareils captent la lumière provenant d'objets éloignés et la concentrent. La différence essentielle tient au fait que les réfracteurs mettent en oeuvre un système optique composé de lentilles de verre alors que les réflecteurs utilisent de grands miroirs concaves. Les premiers 'télescopes' étaient à lentilles et le plus simple d'entre eux- la lunette de Galilée- est toujours largement employé. Une grande lentille convexe (bombée vers l'extérieur) placée à son extrémité, capte et fait converger les rayons lumineux vers un foyer. Cette lentille est appelée objectif, car elle constitue l'élément le plus proche de l'objet observé. Une lentille convexe de plus petites dimensions est utilisée comme oculaire pour grossir l'image. Un des désavantages les plus importants des lunettes astronomiques est sans doute que leur qualité dépend dans une très large mesure de celle des lentilles utilisées.

« bords.

Or, les grands systèmes complexes de lentilles sont tellement lourds qu'ils s'incurvent légèrement sous leur propre poids en déformant leurs surfaces, qui avaient fait l'objet des calculs les plus précis.

La plus grande lunette du monde est celle du Yerkes Observatory, situé à Wil­ liam Bay dans le Wisconsin.

Elle atteint 100 cm .

Capable de capter 40 000 fois autant de lumière que l'oeil nu, elle grossit 3 000 fois.

Etant donné que ce sont des miroirs qui se trouvent à la base de leur sensibilité et de leur convergence, les télesco­ pes à réflexion peuvent atteindre des dimensions beau­ coup plus importantes que les réfracteurs.

A l'inverse des lentilles, les miroirs sont placés à l'arrière, et il suffit de leur assurer une courbure précise, la présence d'imperfec­ tions à leur surface étant ici moins importante.

Donc, s'il n'est certes pas aisé de fabriquer de grands miroirs, la chose demeure dans le domaine du possible.

Le réflecteur le plus puissant du monde, celui du Mont Palomar, pos­ sède un miroir de 500 cm de diamètre, et une sensibilité vingt-cinq fois supérieure à celle de la lunette de Yerkes.

Le premier télescope fut construit par Isaac Newton, et le système qu'il mit au point porte toujours son nom.

Dans le télescope à miroir de Newton, la lumière qui frappe le miroir principal est réfléchie par un petit miroir secon­ daire vers l'oculaire aménagé sur le côté du tube du téle­ scope.

Dans les télescopes de l'autre grande catégorie- 'la combinaison Cassegrain', du nom de son inventeur -, la lumière, au lieu d'être réfléchie latéralement, est ren­ voyée de nouveau vers le miroir principal et la visée s'o­ père à travers un trou percé à sa surface.

De nombreux A droite : L'introduction des radiotélescopes, comme celui de Jodre/1 Bank, en Angleterre, a fourni un nouveau mode d'observation de l'univers.

Les radiotélescope s ont capté les émission s des quasars (quasi-ste/lor radio sources) , dis~ tantes de quatre à dix milliards d'années de lum ière de la Terre .

Ci-dessous : Le plus grand télescope du monde , actuelle ­ ment en service au Mont Palomar, en Californie.

On voit l'observateur assis au centre du miroir de 500 cm.

La puis ­ san ce de ce télescope es t immense: il a permis de détecter des étoiles et des galaxies éloignées de plusieurs millions d 'années de lumière.

réflecteurs modernes se passent toutefois de miroirs se­ condaires, auxquels ils substituent une plaque sensible permettant la prise de photographies directes.

L'observation astronomique accorde aujourd'hui une plus grande importance à l'enregistrement d'images pen­ dant de longues durées d'exposition qu'à l'observation directe opérée par les astronomes eux-mêmes.

De nom­ breuses heures étant nécessaires pour déceler les corps cé­ lestes les plus infimes apparaissant sur les films, on s'est efforcé d'améliorer la sensibilité des émulsions photo­ graphiques.

Le progrès le plus substantiel enregistré au cours des dernières années est une technique mise au point par une équipe de recherches d'Edimbourg con­ sistant à 'tremper' les plaques photographiques dans un réservoir d'azote hermétiquement clos.

Les impuretés de l'émulsion sont ainsi éliminées chimiquement et l'on ob­ tient des plaques d'une sensibilité de loin supérieure à cel­ les du passé.

Que les astronomes se servent de réflecteurs ou de réfrac­ teurs, il est essentiel que leurs instruments soient montés sur une plate-forme mobile permettant de compenser le mouvement de la Terre.

Dans le cas contraire, l'objet ob­ servé semblerait se déplacer lentement et rendrait toute photographie impossible.

Le système le plus simple est appelé montage en équatorial.

Le télescope est dirigé de manière à compenser le mouvement apparent de 'montée et de descente' des étoiles tandis que l'observateur suit le mouvement d'est en ouest.

Les appareils les plus impor­ tants utilisent toutefois des compensateurs horizontaux et verticaux de constructions complexes.. »

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