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L'informatique (Sciences & Techniques)

Publié le 22/02/2012

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En 1962, sept ans après l'apparition du terme "ordinateur", les Français découvrent le mot "informatique". Contraction des mots information et électronique, il est le plus grand bouleversement technologique de la fin du XXe siècle. Le premier ancêtre de l'ordinateur remonte à 1642, date à laquelle le philosophe et mathématicien Blaise Pascal, l'un des plus grands génies qu'ait connu l'humanité, invente une machine à calculer, munie de roues dentées, qui permet d'effectuer très rapidement - et mécaniquement - des additions. Une trentaine d'années plus tard, un autre génie, allemand celui-ci, Gottfried Wilhelm Leibnitz, perfectionne la machine et lui permet de faire des multiplications. Deux siècles plus tard, en 1854, un logicien et mathématicien britannique, George Boole, inventa le calcul binaire. En 1890, Hermann Hollerith, statisticien américain, invente les machines statistiques à carte perforées dont l'exploitation lui a permis de lancer sa société, la Tabulating Machine Company, devenue en 1924, la firme mondialement connue, IBM. À partir du moment ou George Stibitz, ingénieur et informaticien américain, élabora le codage en décimal des systèmes binaires des machines à calculer, l'informatique décolla. Le premier calculateur électronique binaire, le premier véritable ordinateur, l'ENIAC (Electronic Numerical Integrator and Calculator), a été inventé et mis au point par les Américains John William Mauchly et John Persper Eckert en 1945, et terminé en 1946 sur commande de l'armée américaine. Et Joseph von Neumann créa pour sa part les programmes pour calculateurs électroniques.

« et jamais par des expériences menées par le biais de la souris et du clavier ; il faut donc tout essayer, de manière à se familiariseravec la nouvelle machine, qui, peu à peu se révélera bien plus simple qu'on ne le croyait, et qui permettra d'écrire, de faire descalculs, de la comptabilité, de composer de la musique, de peindre, de jouer, de communiquer (par le biais d'Internet), declasser, de gérer, de s'instruire, de travailler ou de se détendre avec des séquences video. L'informatique est donc un fantastique outil permettant de simplifier et d'accélérer des processus qui prenaient autrefois un tempsconsidérable.

Un exemple, parmi des centaines : au début du siècle, un romancier inconnu avait eu la curiosité de recherchercombien de fois, dans son dernier livre, figurait le mot "amour".

Il avait noté sur un carnet, au fur et à mesure qu'il tournait lespages, une petite barre à chaque fois qu'il rencontrait ce mot.

Après de longues heures de comptage, il était arrivé à trois centquarante-sept occurrences.

Si l'on imagine aujourd'hui le même écrivain en face de son ordinateur se posant la même question, illui suffit de deux secondes pour parvenir à la comptabilité exacte de n'importe quel mot choisi.

Mieux encore, il ne lui faudra quequelques secondes pour remplacer, pour l'intégralité de son texte, le nom de l'héroïne par un autre ; il suffira d'inscrire, sur sonécran, dans la "fenêtre" adéquate : "remplacer Paulette par Joséphine". L'informatique permet cette gigantesque accélération des tâches humaines dans tous les domaines : PAO (Publication assistée parordinateur), CAO (Conception), MAO (Musique), PréAO (Présentation), EAO (Éducation) etc. Le hard et le soft Comme pour une voiture, le "moteur" de l'ordinateur est dissimulé sous un capot.

Si, par curiosité, l'envie vient à l'utilisateur d'allervoir à quoi ce moteur ressemble, il restera sans doute décontenancé par le spectacle qui s'offre à lui : des circuits électroniquesimprimés (ensemble de conducteurs et de connexions réalisées au moyen de bandes conductrices incorporées dans des plaquesisolantes), des circuits intégrés (blocs semi-conducteurs comprenant des composants qui permettent de réaliser une fonctiondonnée), des circuits logiques (remplissant des fonctions logiques) : tout cela n'offre qu'un spectacle incompréhensible et abstrait. Le mariage électronique/informatique n'est guère "parlant" pour l'oeil, alors qu'il se révèle extraordinairement efficace dans sesapplications.

On appelle hardware (le matériel), l'ensemble de ces composants et de ces dispositifs qui constituent un ordinateur(unité centrale, processeur, clavier etc), et software (le logiciel) tout ce qui concerne les logiciels, leur création et leur application. Les professionnels de l'informatique sont divisés en deux parties bien distinctes correspondant à ces deux catégories : un ingénieursoftware ne s'occupera jamais de pannes de matériel, et un technicien hardware ne sera jamais appelé pour des pannes résultantde l'application et qui correspondent à des conflits d'instructions dans les longues chaînes de codes qui composent unprogramme.

Deux autres familles se dégagent également du monde de la micro-informatique (celle qui concerne les particuliers) -on pourrait dire : deux mondes.

Le monde du PC (en anglais le PC désigne l'ordinateur individuel, le personal computer) et lemonde du Mac (abréviation du Macintosh).

Lorsqu'on pose la traditionnelle question à un particulier : sur quelle "plate-forme"travaillez-vous ? il répondra, presque toujours : "Mac" ou "PC".

Traditionnellement le monde "mac" (environ 10% despossesseurs de "micros") concerne les métiers artistiques, l'édition, les métiers de l'image, alors que l'univers des "PC" dominé parMicrosoft, (près de 90% des utilisateurs) et concerne surtout les entreprises et le monde des affaires. Le numérique, fondement de l'informatique L'informatique, qui est capable de créer, de transformer et de communiquer du texte, des images, des séquences video, de lamusique, est fondée sur un alphabet bien particulier : le code binaire, élément de base du numérique.

Simple et universel, celangage, constitué seulement de "zéros" et de "uns", offre l'alphabet le plus performant qui soit. Les êtres humains ont toujours communiqué avec des mots, des gestes, des mimiques ou des sons.

Comment les traduire tous enun langage compréhensible par une machine, qui pourra les emmagasiner pour les reproduire, à n'importe quel moment ? Toutsimplement par cet alphabet traditionnellement adapté aux appareils électroniques : le 0 indique la déconnexion, le 1 la connexion.Par exemple, avec cet alphabet numérique, la lettre A s'écrit : 110001, la lettre B : 1100010 etc.

Le son, quant à lui, est"découpé" en ondes de plus ou moins grande amplitude.

Au téléphone, la voix est "découpée" 8000 fois par seconde en élémentsbinaires (soit 0, soit 1) appelés bits (abréviation de l'anglais binary digit ou chiffre binaire). Lorsqu'on parle au téléphone, chaque son est transformé en une chaîne de 0 et de 1 qui traduisent le timbre, la note, la qualité duson, et, à l'autre bout du fil, la personne qui écoute retrouve le même son qui a été décodé pour redevenir audible.

Le mêmeprocessus de traduction en "binaire" a lieu pour les images. Une photographie ou l'image d'un écran sont formés de tous petits points appelés "pixels" (de l'anglais picture element), chaque. »

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