L'observation de l'univers (résumé et analyse de l'oeuvre)
Publié le 27/10/2018
                             
                        
Extrait du document
L'ASTRONOMIE, DE L'ANTIQUITÉ A NOS JOURS
Associée dans l’Antiquité à l’astrologie qui est une méthode de divination, l'astronomie est l’une des sciences les plus anciennes. Les observations du ciel construisent des mythes et servent à établir les premiers calendriers des cultures. Puis les hommes imaginent à partir de ce qu'ils observent des modèles du monde plus ou moins réalistes, influencés par leurs croyances et frayeurs. Les découvertes de corps célestes se font de plus en plus nombreuses au fur et à mesure que les outils d'observation se perfectionnent.
LES PREMIERS ASTRONOMES
Trois mille ans avant notre ère, les populations de Mésopotamie, au bord de l'Euphrate, avaient déjà compris l'influence de la position du Soleil dans le ciel sur le calendrier des cultures. À chaque saison correspond en effet un ciel d'observation différent, avec ses constellations particulières. Les Mésopotamiens ont pris ainsi l'habitude de repérer les retours annuels dans le ciel de telle ou telle étoile annonçant la venue d'une nouvelle saison. Ces réapparitions
des étoiles, sur la ligne d'horizon, à l'est, juste avant le lever du Soleil, sont appelées les « levers héliaques ». À cette connaissance des mouvements stellaires s'est ajoutée celle des éclipses solaires. Après avoir relevé sur des tablettes les dates des éclipses du Soleil pendant des années, les Mésopotamiens ont conclu à la périodicité du phénomène et lui ont attribué un cycle de 18 ans et 11 jours appelé cycle de Saros.
Si les Mésopotamiens interprètent les mouvements des astres comme des messages que leur adressent les dieux, les corps célestes représentent en Égypte, à la même époque, les dieux eux-mêmes vaquant à leurs occupations.
C'est en Grèce que, de nombreux siècles plus tard, l'astronomie va faire de très grands progrès. Il ne s'agit plus alors seulement d'observer, mais aussi de comprendre.
La forme de la Terre va ainsi évoluer de disque en sphère, entre Thalès de Milet (625-545 av. J.-C.) et Pythagore (env. 570-480 av. J.-C.). Platon (427-347 av. J.-C.) inspire à son ami Eudoxe (409-356 av. J.-C.) un modèle du monde dans lequel 27 sphères concentriques s'emboîtent entourant la Terre, et sont animées d'un mouvement de rotation uniforme. Si Aristarque de Samos (env. 310-250 av. J.-C.) propose un modèle héliocentrique du monde, révolutionnaire en ces temps où la Terre était placée au centre de l'Univers, c'est le système géocentrique de Claude Ptolémée (env. 87-170) qui s'imposera et restera en vigueur jusqu'au xve siècle. Ptolémée introduit dans le modèle le mouvement circulaire des planètes autour d'une Terre statique, mais cette trajectoire n'est pas centrée sur la Terre.
Le ciel étoilé nocturne et le déplacement perceptible au jour le jour de ces points scintillants sur la voûte céleste ont depuis toujours fasciné les hommes. D'abord consacrés comme des dieux, servant aussi à l'établissement des calendriers agraires, les astres sont devenus au fil du temps des objets d'études diverses.
L'observation du ciel a permis aux hommes de se construire une image de l'univers dans lequel ils vivent et les limites de la perception humaine ont été de puissants moteurs de création. Elles ont conduit en effet à l’élaboration d'outils astronomiques de plus en plus sophistiqués, permettant d'observer des corps non visibles à l'oeil nu. Du télescope et de la lunette exploitant la lumière, seul rayonnement visible pour l'homme, on est passé, avec la conquête spatiale, à de petits observatoires qui gravitent dans l'espace, explorant toute la gamme des rayonnements électromagnétiques.
«
                                                                                                                            les meilleurs 	sont 	localisés 	en altitude, 	loin 	des 	villes 	dont 	les différentes 	émissions 	(radio	, mais 	aussi 	lumière 	de 	l'éclairage 	public 	et privé 	...
                                                            
                                                                                
                                                                    ) perturbent 	les observations.
                                                            
                                                                                
                                                                    
LES 	LUNETTES 	ET TtLESCOPES 	Le télescope 	et la lunette 	sont 	les deux 	instruments 	astronomiques 	utilisés 	pour 	recueillir 	la lumière 	visible 	des 	astres.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ces 	instruments 	fonctionnent 	avec 	des 	dispositifs 	communs 	: ils 	comportent 	tous 	deux 	un objectif 	et un 	oculaire.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le premier 	collecte 	les rayons 	lumineux 	issus 	des 	astres 	et les 	concentre 	en un point, 	le second 	fournit 	une 	image 	agrandie 	de ce point 	à 	l'instar 	d 'une 	loupe	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
La lunette 	construite 	en 1609 	par 	Galilée 	ne peut 	guère, 	par 	son 	principe	, 	donner 	naissance 	à des 	instruments 	d'observation 	puissants	.
                                                            
                                                                                
                                                                    C'est 	Johannes 	Kepler 	qui a fourni 	le principe 	de la 	lunette 	astronomique, 	instrument 	dit 	"réfracteur 	de lumière	».
                                                            
                                                                                
                                                                    t:objectif 	de la 	lunette 	est en effet 	formé 	par 	une 	lentille 	de verre 	; la lumière 	qui entre 	dans 	cette 	lentille 	change 	de milieu 	de 	propagation 	(elle 	passe 	de l'air dans 	le 	verre	) , donc 	dévie 	sa direction 	: elle 	est 	réfractée	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les objectifs 	des 	lunettes 	actuelles 	sont 	formés 	d'une 	combinaison 	de lentilles 	différentes 	pour 	éviter 	le phénomène 	appelé 	" aberration 	chromatique 	» (séparation 	des 	différentes 	ondes 	lumineuses	, donc 	des 	couleurs	, lors 	de la réfraction 	par 	la 	lentille)	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les lunettes 	servent 	surtout 	aujourd'hui 	comme 	instruments 	de 	pointage 	ou guidage 	des 	grands 	télescopes	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Les télescopes 	sont 	les grands 	collecteurs 	modernes 	de lumière	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Leur 	objectif 	est constitué 	d'un 	miroir 	qui 	réfléchit 	la lumière	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ainsi	, la lumière 	qui 	arrive 	sur le miroir 	est renvoyée 	du 	miroir 	vers 	le milieu 	d'où 	elle 	vient.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	miroirs 	présentent 	de nombreux 	avantages 	par 	rapport 	aux 	lentilles 	: il 	n'existe 	pas 	d 'aberration 	chromatique, 	les ondes 	lumineuses 	qui s'y 	réfléchissent 	n 'appartiennent 	pas 	seulement 	au domaine 	visible, 	mais 	aussi 	aux 	ultraviolets 	et à l'infrarouge 	et 	leur 	procédé 	de fabrication 	est moins 	complexe	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Les miroirs 	des 	télescopes 	ne sont 	pas 	
en général 	des 	surfaces 	planes, 	ils sont 	plutôt 	concaves	.
                                                            
                                                                                
                                                                    La plupart 	des 	miroirs, 	fabriqués 	en verres 	spéciaux 	ou en 	céramique, 	sont 	recouverts 	d'une 	fine 	couche 	d'aluminium 	ou d'argent 	à 	laquelle 	se rajoute 	souvent 	une 	couche 	protectrice 	de quartz	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LA RtCEPTION 	ET L'ENREGISTREMENT 	DES 	IMAGES 	Si l'œil 	a été longtemps 	le seul 	récepteur 	des 	images 	fournies 	par 	les 	lunettes 	ou les télescopes, 	il est le plus 	souvent 	remplacé 	aujourd'hui 	par 	des 	détecteurs 	photographiques	, 	électroniques 	ou photoélectriques.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La plaque 	photographique 	accumule 	au 	cours 	du temps 	des 	photons	, particules 	de la lumière.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Au bout 	de plusieurs 	heures, 	on arrive 	ainsi 	à enregistrer 	des 	images 	d 'astres 	invisibles 	à l'œil 	nu.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Mais 	si le flux 	de lumière 	est trop 	faible 	ou trop 	intense	, il ne s'y imprime 	rien	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il existe 	aussi 	des 	détecteurs 	plus 	sensibles	, les photomètres	, enregistrant 	des 	flux 	lumineux	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	t:utilisation 	de dispositifs 	optoélectroniques 	a permis 	d'enregistrer 	des 	images 	de meilleure 	qualité	.
                                                            
                                                                                
                                                                    La caméra 	électronique, 	le 	premier 	de ces appareils, 	inventée 	en 	1936	, permet 	de reconstituer 	une 	image 	électronique 	semblable 	à l'image 	lumineuse	.
                                                            
                                                                                
                                                                    t:utilisation 	des 	caméras 	CCD 	(Charge 	Coupled 	Deviee	) s'est 	généralisée 	ces dernières 	années	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ces 	dispositifs 	à comptage 	de photons, 	où 	la plaque 	photographique 	est 	remplacée 	par 	de minuscules 	photomultiplicateurs	, permettent 	d 'atteindre, 	dans 	des 	temps 	assez 	courts	, une 	sensibilité 	photométrique 	excellente 	dans 	une 	large 	gamme 	de 	longueur	s  d'onde	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LA RADIOASTRONOMIE Les rayonnements 	radio 	de l'univer	s 	sont 	captés 	sur Terre 	grâce 	aux 	radiotélescopes.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ces 	derniers 	fonctionnent 	à peu 	près 	comme 	les 	télescopes 	optiques 	: les ondes 	sont 	captées 	par 	une 	surface 	réflectrice	, 	appelée 	miroir, 	qui 	les concentre 	sur 	une 	antenne 	placée 	en son foyer	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le rayonnement 	radio, 	beaucoup 	plus 	faible 	que 	les rayons 	lumineux, 	est 	ensuite 	amplifié 	avant 	d'être 	envoyé 	sur 	un récepteur 	et enregistré	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les surfaces 	réflectrices 	sont 	le plus 	souvent 	de 	grande 	dimension 	et les réflecteurs 	les 	plus 	courants 	sont 	paraboliques 	et 	orientables.
                                                            
                                                                                
                                                                    [!enregistrement 	simultané 	par 	deux 	réflecteurs 	(parfois 	séparés 	par 	des 	milliers 	de kilomètres) 	d'ondes 	radio 	provenant 	d'une 	même 	source 	s'appelle 	l'interférométrie.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Elle 	permet 	de localiser 	avec 	une 	précision 	accrue 	(proportionnelle 	à la distance 	entre 	les 	deux 	télescopes) 	la source 	du 	rayonnement.
                                                            
                                                                                
                                                                    	La puissance 	des 	ordinateurs 	actuels 	permet 	d 'intégrer 	des 	données 	provenant 	d'un 	grand 	nombre 	de radiotélescopes 	différents	, 	ce qui accroît 	la précision 	dans 	tous 	les 	secteurs 	célestes.
                                                            
                                                                                
                                                                    	t:installation 	dite 	VLBI 	(pour 	Very 	Long 	Baseline 	lnterferometry	, interférométrie 	à base 	très 	large) 	fonctionne 	sur ce 	principe.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Elle 	comprend 	18 télescopes 	répartis 	sur les cinq 	continents 	et dans 	le Pacifique 	(îles 	Hawaii), 	ainsi 	qu'un 	télescope 	spatial 	nommé 	VSOP 	(pour 	VLBI 	Space 	Observatory 	System	, 	Système 	d'observation 	spatiale 	du 	
VLBI).
                                                            
                                                                                
                                                                    	La distance 	maximale 	entre 	deux 	télescopes 	ainsi 	obtenue 	est de 25 ooo 	km, 	ce qui autorise 	une 	précision 	d'un 	millième 	de seconde 	d'arc (la seconde 	d'arc 	est la soixantième 	partie 	de la 	minute 	d'arc	, elle-même 	soixantième 	partie 	du degré), 	100 	fois 	supérieure 	à 	celle 	du satellite 	Hubble	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
L'ASTRONOMIE 	DANS 	L'ESPACE 
Pour 	observer 	les rayonnements 	qui 	n 'atteignent 	pas 	la surface 	de la Terre 	à 	cause 	de l'atmosphère	, il a fallu 	installer 	des 	instruments 	astronomiques 	à bord 	des 	ballons 	stratosphériques	, 	fusées 	et satellites 	envoyés 	dans 	l'espace 	depuis 	les années 	1970.
                                                            
                                                                                
                                                                    	t:observation 	satellitaire 	s 'est aussi 	doublée 	d 'une 	observation 	locale 	grâce 	aux 	sondes 	et aux 	robots 	automatiques 	envoyés 	autour 	ou sur les planètes	, 	comètes	, satellites 	naturels	, etc.
                                                            
                                                                        
                                                                    	
Après 	l'envoi 	dans 	l'espace 	des 	premiers 	télescopes 	optiques 	tels 	le 	télescope 	Hubble 	ou le satellite 	Hipparcos	, qui avaient 	pour 	objet 	l'étude 	des 	astres 	très 	peu 	lumineux 	et 	la mesure 	des 	position	s des 	étoiles, 	des 	télescopes 	nouveaux 	ont 	été lancés 	pour 	observer 	toutes 	les sources 	céle	stes de rayonnement 	gamma, 	X ou 	infrarouge	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	satellites 	d'observation 	en 	rayonnement 	X 	Le rayonnement 	X a pour 	origine 	l'interaction 	d 'électron	s de grande 	énergie 	avec 	le milieu 	environnant	: 	plasma 	ou champ 	magnétique 	(le 	plasma 	est un gaz 	composé 	d'ions 	et 	d'électrons	, de très 	haute 	température	, 	qui entoure 	le plus 	souvent 	le cœur 	des 	étoiles).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il faut 	s'élever 	à au moins 	50 km d 'altitude 	au-dessus 	de la Terre 	pour 	observer 	sans 	perturbations 	les 	rayons 	X célestes	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le choix 	de l'orbite 	du satellite 	d'observation 	est donc 	primordial 	pour 	éviter 	qu'il ne se trouve 	au sein 	des 	ceintures 	de radiations 	qui 	entourent 	la Terre	, constituées 	d 'ions 	piégés 	par 	le champ 	magnétique 	terrestre	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ces 	particules 	chargées 	peuvent 	en effet 	endommager 	les 	sources 	d'énergie 	des 	instruments 	embarqués 	et parasiter 	le signal 	enregistré	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les télescopes 	qui 	permettent 	l'observation 	des 	rayons 	X contiennent 	des 	miroirs 	spéciaux 	qui sont 	inclinés 	de manière 	à ce que 	les rayons 	X ne 	frappent 	pas 	leur 	surface 	à angle 	droit.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En effet	, les rayons 	X ne sont 	pas 	réfléchis 	si leur 	angle 	d 'incidence 	est 	droit.
                                                            
                                                                                
                                                                    	!lieur 	faut 	une 	incidence 	dite 	rasante	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	En 1970 	a été lancé 	le premier 	satellite 	d'observation 	en rayonnement 	X, SAS-1 	Uhuru, 	par 	les Ëtats-Unis.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Aujourd'hui 	deux 	grands 	satellites 	se partagent 	l'espace 	d 'observation 	des 	rayons 	X: 	le premier	, Chandra	, est américain, 	le 	deuxième, 	XMM 	(X-ray 	Multi 	Mirror), 	
est européen.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Leurs 	caractéristiques 	sont 	complémentaires 	et les données 	recueillies 	sont 	mises 	en commun 	au 	sein 	de la communauté 	scientifique 	mondiale 	après 	un délai 	d'exclusivité 	d'un 	an.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	satellites 	d'observation 	des 	rayons 	infrarouges 	
Un fond 	diffus 	de rayonnement 	infrarouge, 	résidu 	de sa naissance	, 	emplit 	l'Univers, 	et la major	ité de la 	lumière 	des 	galaxies 	distantes 	nous 	arrive 	aujourd'hui 	dans 	le domaine 	de 	!"infrarouge 	(ici, 	vue 	infrarouge 	d 'Andromède 	en fausses 	couleurs)	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Pour 	observer 	ce domaine 	infrarouge, 	il 	a fallu 	s'affranchir 	de problèmes 	techniques 	liés 	au bruit 	thermique 	des 	détecteurs 	du rayonnement 	: en effet, 	les détecteurs 	émettent 	eux-mêmes 	du 	rayonnement 	infrarouge 	qu'il 	faut 	distinguer 	de celui 	que 	l'on 	veut 	étudier.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Le satellite 	IRAS 	(lnfrared 	Astronomical 	Satellite	), lancé 	au début 	des 	années 	1980	, a permis 	de détecter 	nombre 	de 	galaxies 	et de corps 	célestes 	invisibles 	dans 	le domaine 	optique	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Lancé 	en 	1995, 	le satellite 	ISO 	(lnfrared 	Space 	Observatory	)  a tout 	particulièrement 	exploré 	les émissions 	infrarouges 	plus 	lointaines.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les 	sondes 	spatiales 	Entre 	1962 	et aujourd'hui	, toutes 	les 	planètes 	du système 	solaire	, exceptée 	Pluton	, la plus 	lointaine	, ont 	été 	survolées 	par 	des 	sondes	.
                                                            
                                                                                
                                                                    À bord 	de 	ces véhicules 	spatiaux 	se trouvaient 	des 	instruments 	d 'optique 	tels 	que 	des 	caméras	, des 	spectromètres, 	des 	magnétomètres	, etc.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Des 	sondes 	sont 	également 	passées 	à proximité 	de 	comètes 	ou d'astéroïdes	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Un des 	exemples 	les plus 	connus 	est la 	mission 	Pathfinder, 	permettant 	en 1996 	le largage 	sur Mars 	d'une 	sonde 	qui a 	pris 	des 	photographies 	de la surface 	martienne 	et a étudié 	de nombreuses 	propriétés 	du sol grâce 	au robot 	Sojourner	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
11ii:lsMw,a 
Les 	rayons 	gamma 	correspondent 	à un 	rayonnement 	de très 	faible 	longueur 	
d'onde 	m ais d'énergie 	très 	élevée.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ils 	ne peuvent 	être 	détectés 	qu'en 	dehors 	de l'atmo	sphère 	terrestre 	et le faible 	flux 	de rayonnement 	perçu 	rend 	difficile 	la construction 	d'instruments 	adaptés	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	t:étude 	de ces rayons 	permet, 	entre 	autres, 	de mieux 	connaître 	l'origine 	des 	particules 	de très 	haute 	énergie, 	appelées 	rayons 	cosmiques	, la 	composition 	des 	matér	iaux 	formant 	les 	galaxies 	ou encore 	les mécanismes 	de 	formation 	des 	étoiles 	au cœur 	de 	
Grâce 	aux 	satellites 	d'observation 	tels 	que 	GRO-Compton 	(Gamma 	Ray 	Observatory)	, un phénomène 	particulier 	a été découvert 	: des 	explosions 	très 	brèves 	et très 	intenses 	qui libèrent 	en une 	dizaine 	de secondes 	autant 	d'énergie 	que 	le Soleil 	pendant 	ses 	10 milliards 	d'années 	de vie.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ces 	explosions 	sont 	appelées 	" sursauts 	gamma 	».
                                                            
                                                                                
                                                                    Leur 	origine 	est encore 	inconnue 	mais 	fait l'objet 	de recherche	s 	important	es.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
LA DÉCOUVERTE 	DE NEPTUNE 	
Après 	la découverte 	d'Uranus 	au XVII' 	siècle, 	les scientifiques 	ont 	eu du mal 	à 	accorder 	la trajectoire 	de cette 	planète 	avec 	celle 	qu'ils 	avaient 	calculée 	grâce 	aux 	nouvelles 	lois 	de mécanique 	céleste.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Deux 	hypothèses 	émergent 	alors 	pour 	expliquer 	cette 	différence 	: 	soit 	la loi de la gravitation 	n'est 	pas 	universelle 	car elle 	ne s'applique 	pas 	à 	Uranus, 	soit 	un corps 	massif, 	proche 	de 	la planète	, perturbe 	son 	orbite.
                                                            
                                                                                
                                                                    	François 	Arago 	(1786·1853), 	physicien 	français 	alors 	directeur 	de l'observatoire 	de 	Paris, 	demande 	à Urbain 	Le Verrier 	d'étudier 	l'orbite 	d'Uranus.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ce dernier 	émet 	l'hypothèse 	d'une 	huitième 	planète 	et la situe 	précisément 	sur la 	voûte 	céleste.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les Allemands 	possédant 	à cette 	époque 	une 	cartographie 	très 	précise 	du ciel, 	Le Verrier 	leur 	demande 	de rechercher 	cette 	planète.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 23 	septembre 	1846, 	le jour 	même 	de la 	réception 	du courrier 	de Le Verrier, 	Johann 	Galle 	découvre 	la nouvelle 	planète 	à l'observatoire 	de Berlin.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Elle 	sera 	baptisée 	Neptune 	par 	le bureau 	des 	longitudes 	de Paris..
                                                                                                                    »
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