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Sciences et Techniques LA PHOTOGRAPHIE

Publié le 06/02/2019

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enrouler à la main. La cassette APS est close et automatique. Ce n’est qu’après son introduction dans l’appareil et la fermeture du chargeur, dans l’obscurité du boîtier, que se déclenche le mécanisme d’enroulement du film. Réglé par une puce informatique, l’appareil avance le film en position pour la première photographie. A la fin d’une pellicule, une fois la dernière photo prise, il rembobine automatiquement la cassette. Les appareils APS proposent des boîtiers de type reflex à une seule optique où un petit miroir dans l’axe de l’objectif réfléchit le cadrage en cours, tel qu’il est «vu» par la pellicule, jusqu’au viseur. Les meilleurs d’entre eux offrent de plus toute une gamme d’objectifs interchangeables, ce qui leur permet de rivaliser en qualité avec les appareils classiques.

 

Une pellicule révolutionnaire

 

Si le boîtier APS n’est pas complètement révolutionnaire, il en est tout autrement du film et de la méthode de traitement de l’image.

 

Le film APS est assez semblable au 35 mm ; il utilise toutefois la surface de la pellicule différemment. Il n’en réserve que 65% à l’image, c’est-à-dire moins que le classique 35 mm. Mais ce qu’elle perd en surface, la pellicule APS le compense en qualité, donnant un piqué d’image et une densité de couleurs comparables sinon supérieurs à ceux du film classique. Cette performance a été réalisée grâce à la mise au point de nouvelles émulsions chimiques à grains très fins. Ainsi, les films APS offrent une densité deux fois supérieure aux films de 35 mm. Ils introduisent en outre une nouvelle matière synthétique pour leur support: un naphthalate de polyéthylène connu sous le nom d’A-PEN qui a l’avantage d’être plus fin, plus résistant et de se placer de manière uniforme devant l’objectif, ce qui améliore la mise au point.

 

Un codage informatique intégré

 

Si la pellicule APS n’accorde que 65% de sa surface aux images, c’est pour réserver une partie substantielle de son support à une autre fonction importante: le codage des images. Chaque pelli-

 

Une fois développées, les cassettes APS sont lues sur un écran de télévision grâce à

 

un scanner. Celui-ci permet d’agrandir certaines sections de l’image, d’effectuer des zooms, des panoramiques ou encore des fondus enchaînés.

 

cule dispose en effet de pistes magnétiques capables de stocker près de 2 kilo-octets d’informations binaires en face de chaque image.

 

Ces pistes ont plusieurs fonctions. Outre la simple indexation des prises de vues (numéro du cadre, date et titre), elles contiennent de nombreux paramètres techniques: le niveau de luminosité lors de la prise de vue, l’ouverture du diaphragme, le temps de pose... Lorsque le négatif d’une pellicule APS est développé, certains de ces paramètres sont pris en compte pour obtenir ainsi le meilleur résultat possible. Le premier retour du laboratoire est généralement un index rassemblant sur une même planche des vues miniatures de tous les clichés. Le client sélectionne alors le tirage des meilleures vues. Il est en outre possible de commander de nouveaux cadrages des images avec, au choix, le format standard (rapport 2/3), le format rectangulaire allongé (9/16) et le panoramique (1/3). Lors de la prise de vue, certains viseurs équipant les appareils les plus sophistiqués permettent de voir à l’avance le résultat du cadrage d’une scène dans ces différents formats.

 

La lecture à domicile

 

Le système APS est résolument orienté vers les nouvelles technologies de l’image. C’est ainsi que

Minolta Minolta

Les cassettes de film APS sont facilement rechargeables et s’enroulent automatiquement (à gauche). Des logiciels adaptés permettent de sélectionner les différents paramètres de la prise de vue (à droite).

 

la cassette, une fois développée, est chargée dans un appareil de lecture de type scanner relié à un simple téléviseur. Il est également possible de transcoder les cassettes APS en format numérique sur des disquettes.

 

Celles-ci sont alors lues sur ordinateur et peuvent être soumises à toute une gamme de manipulations grâce aux logiciels de traitement de l’image. Ainsi l’opérateur peut-il intervenir indifféremment sur les couleurs et le cadrage de chaque image, voire effectuer des montages entre différentes prises de vue.

 

L’avenir de la photographie passe par une maîtrise complète des paramètres de la pellicule chimique, rendue possible par la miniaturisation de l’informatique. D’ailleurs, les photographes ne tarderont pas à abandonner le support chimique au profit d’un support électronique. Alors le film de 35 mm et sa version améliorée APS seront sans doute à mettre au rang des curiosités du xxe siècle.

« La photographie ! Un appareil Kodak "Box », très répandu a dans les années 1950.

Il comportait deux viseurs séparés, l'un pour le cadrage vertical, l'autre pour le cadrage horizontal.

' Un film noir et blanc est constitué d'un support en acétate enduit d'une émulsion photosensible: une couche de gélatine contenant des cristaux d'halogénures d'argent qui est protégée par une couche antiabrasion.

Avec le procédé négatif-positif, la surface sen­ sible exposée dans l'appareil donne, après déve­ loppement, une image négative.

Les valeurs de l'image sont inversées: les parties claires de la scène sont sombres, et les sombres claires.

Au cours de la deuxième étape, on utilise du négatif pour former une image sur une feuille de papier sensible.

Après traitement, les valeurs sont de nou­ veau inversées et pour obtenir une épreuve posi­ tive, c'est- à-dire dont les densités correspondent aux valeurs de luminance de la scène originale.

La photo d'amateur Comme support du négatif, on utilisa longtemps la plaque en verre ou une feuille de matériau souple.

Puis, en 1888, George Eastman lança un appareil, le premier Kodak Reflex, permettant (sans avoir à le recharger) d'exposer plusieurs vues sur un film en bande.

Dès cette époque, la sensibilité du matériau réactif (l'émulsion) avait été tellement accrue que la pose n'était que d'une fraction de seconde: un instantané.

Ces améliora­ tions du film et de l'appareil firent de la photo d'amateur une activité de plus en plus populaire.

Les premiers appareils étaient très simples: un objectif situé sur la face avant d'une chambre noire formait l'image sur la plaque sensible placée à l'intérieur de la face opposée.

Pour l'ex­ position, il suffisait au photographe de découvrir l'objectif durant le laps de temps approprié.

Le temps de pose, assez réduit en plein soleil, devait être augmenté par temps gris.

oculaire du viseur Image Inversée formée sur le film optique du viseur diaphragme Iris ! Lorsqu'on prend une photo; la lumière a réfléchie par la scène et passant à travers l'objectif forme une image sur le film.

Le diaphragme iris contrôle l'ouverture de l'objectif, c'est-à-dire la quantité de lumière atteignant le film.

' L'émulsion de ce film couleur comporte trois couches superposées, res pectivement sensibles aux lumières bleue, verte et rouge qui entrent dans la composi­ tion de la lumière du jour.

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B> l';;' support 1/ La vitesse d'obturation Cette méthode d'exposition convenait pour les poses longues; mais l'obturateur mécanique s'im­ posa dès que le temps de pose devint inférieur à une seconde.

Lappareil un peu évolué d'aujour­ d'hui offre plusieurs vitesses d'obturation, allant LA LUM IÈRE .......

La première photo en couleur -un ruban en tartan­ réalisée en 1861 par James Clerk Maxwell.

Elle nécessita trois négatifs, un pour chaque couleur primaire.

de 1 s à 1/1000 s.

On peut aussi commander l'ob­ turateur manuellement pour les poses de longue durée.

Lobturateur purement mécanique est le plus souvent remplacé par l'obturateur à com­ mande électronique.

Outre la vitesse d'obturation, le diaphragme dont l'ouverture est variable, dose la quantité de lumière atteignant le film.

Il est pos­ sible de donner la même exposition correcte avec ' Le Musée français de la photographie, à Bièvres, abrite les premiers appareils photographiques ainsi que des documents illustrant les recherches des inventeurs.

une vitesse élevée et une grande ouverture, ou avec une vitesse lente et une petite ouverture.

Le posemètre La plupart des appareils sont capables de déter­ miner l'exposition correcte dans diverses condi-. »

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