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La crise de l'intelligence - M. Crozier

Publié le 12/08/2025

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« La crise de l’intelligence – M.

Crozier, 1995  Problématique : expliquer la crise morale et intellectuelle que traverse le pays dans les 1990’, la difficulté de la mise en place de réformes en France.  : Les pratiques de direction inadaptées conduisent à une gestion sous-optimale de la ressource humaine et sont vecteur d’impuissance publique.  : Un mode d’organisation davantage collaboratif et en prise avec les contraintes du réel permet l’élaboration d’une action qui est à la fois plus efficace et légitime.  Contexte : remise en cause des postulats mécanistes de l’organisation scientifique du travail développés par Taylor par des sociologues américains dans les 1950’.

Critique de l’idéal-type « rationnel-légal » par le constat que bureaucratique sécrète des dysfonctions et des effets pervers qui ne permettent pas d’atteindre la performance souhaitée.

Crozier : examen des conséquences sociétales des dysfonctionnements des organisations.  Nécessaire développement de l’écoute dans le recueil de l’information ainsi que l’élaboration des décisions par les structures dirigeantes d’une organisation.  Les pratiques actuelles reposent davantage sur le sondage, ie un processus de généralisation qui ne dit rien des spécificités idiosyncratiques des cas de figures, qui forment pourtant le cœur de la politique publique.  Prêter une véritable écoute signifie analyser les contraintes effectives des systèmes, et constitue un diagnostic préalable indispensable à l’élaboration d’une stratégie de changement qui soit à la fois efficace et efficiente.  Le développement de l’écoute suppose une redéfinition du rapport hiérarchique qui doit devenir davantage collaboratif.  Les organisations en France sont déterminées par une tradition hiérarchisée et verticale, qui sont divisées entre ceux qui pensent et ceux qui exécutent.

Ce schéma est problématique en ce qu’il n’est pas propice à la compréhension par les dirigeants de la réalité des problématiques de leur organisation, qui se situent au niveau de l’exécution.

Ce biais conduit à une prétention de comprendre l’ensemble des enjeux d’une problématique et/ou de favoriser des solutions qui ne sont pas élaborés à partir des problèmes qu’ils tentent de résoudre.

Relève d’un biais « scientiste » consistant à penser qu’il suffit d’appliquer une grille de lecture à une situation pour en comprendre tout le contenu.  Le travail collectif implique que les agents de terrain remontent les problèmes à l’attention des dirigeants, dont la première qualité est de la capacité de compréhension de la réalité opérationnelle, avant.... »

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