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l'idéal de sagesse a-t-il encore un sens de nos jours ?

Publié le 25/11/2005

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Selon Aristote, la sagesse est à proprement parlé la métaphysique, c'est-à-dire la capacité à démontrer les principes de toutes les sciences tourné vers la connaissance de choses les plus hautes. Les épicuriens de leur côté qualifieront de sage celui a qui a su se débarrasser de ses craintes, de ses angoisses et des terreurs de la mort. La sagesse est la vertu de celui que rien n'affecte et qui maîtrise ses sentiments. Le consentement au mouvement du monde est sagesse.   2) La fin de la sagesse.    La faillite des systèmes religieux, des philosophies du salut individuel est patente dès la révolution industrielle. Le projet n'est plus à la sagesse ; transmutation des valeurs ; société sans classes, libération des pulsions et projets existentiels rendent caduque l'exigence d'une coïncidence d'un devoir être singulier et d'un être plus structurel et subjectif. En d'autres termes, d'autres valeurs que l'ascétisme, la rigueur morale président aux sociétés modernes. L'hédonisme, la volonté de l'accomplissement de soi, la société de consommation ne pousse aucunement à la rigueur et à la contemplation. Il faudrait mettre en parallèle l'effondrement des grandes religions monothéistes en Occident, la fin d'une certaine sagesse.

La sagesse semble avoir perdu en puissance ces deux derniers siècles, elle semble être une chose du passé et disparue en même temps que les grandes philosophie et religions qui les a vu naître. Désormais, on semble placé face à un vide éthique qu’aucune philosophie importante n’a comblé. La fin des idéologies, et des théories du soupçon (Freud, Nietzsche, Marx ) laisse augurer que la sagesse peut revenir dans le domaine de la vie humaine par le biais d’une prise de conscience éthique . La sagesse a-t-elle totalement disparue de nos vies ou est-elle une nécessité pour la sauvegarde même de nos vies ? Un autre sens de la sagesse est-il possible ?

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