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L'autonomie financiere des femmes

Publié le 19/01/2011

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A en croire certains, les femmes seraient des dépensières invétérées, des dilapidatrices de comptes en banque . Si des études Françaises et Suisses ont déjà à plusieurs reprises tordu le cou à ces préjugés, la question l’argent n’en reste pas moins l’un des principaux sujets de discorde entre les couples . Or, malgre la levée de son incapacité l'épouse a continué de rencontrer des difficultés à faire accepter la possiblilité d'ouvrir un compte et le faire fonctionner . Pour remédier aux retiences des banquiers , un véritable droit spécifique au monde bancaire lui fit donc accordé en 1965 . Le mariage cessait d'etre pour elle une cause de "tuelle bancaire" puisque desormais l'article 221 prevoit que chacun des epoux peut se faire ouvrir  sans le consentement de l'autre , tout compte de depot et tout compte titre en  son nom personnel  . Par conséquent , le banquier ne saurait en pratique , demander des justifications concernant l'identite matrimonial de la personne qui souhaite se faire ouvrir un compte . Il n'a qu'a verifier si elle remplit les conditions de droit commun . Son refus , fondé seulement sur l'état matrimonial de la personne , serait considére comme abusif et pourrait engager sa responsabilité . Chaque epoux est donc en droit de se menager , sans accord ni controle de son conjoint , la titularité privative d'un ou plusieurs comptes bancaires , qu'ils soient personnels ou collectifs .  Aujourd’hui, les emplois féminins augmentent deux fois plus vite que les emplois masculins, au point que les experts estiment que près de 90% des femmes devraient en 2040 occuper un emploi salarié Si les métiers interdits aux femmes sont rares, celles-ci choisissent surtout des emplois qui concilient la vie professionnelle et la vie de famille. Six métiers regroupent à eux seuls 60 % des travailleuses. Ce sont, par ordre d’importance, les employées d’entreprises ou de la fonction publique, les services, les ouvrières d’industrie non qualifiées, les institutrices, les professions de santé, et les activités sociales. Peu de femmes embrassent une carrière scientifique ou industrielle. Jusqu’à récemment  l’accession aux postes de cadres et aux plus hauts degrés de la hiérarchies restait inhabituelle pour la femme. On ne compte que 6,3% de femmes parmi les équipes dirigeantes des 5,000 entreprises les plus importantes de France, et dans la fonction publique, où 59% des emplois sont occupés par des femmes, seulement 10% d’entres elles accèdent à la haute administration.  Mais les temps changent : si les dirigeantes d’entreprise sont encore très rares, les femmes créent de plus en plus d’entreprises et celles de moins de 25 ans accèdent plus facilement aux postes les plus hauts.  Notons au passage quelques pionnières: Dominique de la Garanderie, bâtonnière de l’ordre des avocats à la cour de Paris, Michèle Cotta, directrice de la chaîne télévisée publique France 2, Annette Roux, directrice des chantiers navals Bénéteau, la spationaute Claudie Haigneré, scientifique de formation, qui est maintenant à la tête du Ministère de la Recherche, et Catheryne Cesarsky, nommée en 1999 à la tête de l’Observatoire européen austral. Revers de la médaille: les Françaises touchent en moyenne un salaire inférieur de 25% à celui des hommes (contre 9% de moins au Danemark et 35% de moins en Grande-Bretagne). Elles ont aussi souvent des carrières discontinues en raison de la naissance de leurs enfants ou de la mobilité professionnelle de leurs maris. A diplôme, expérience et qualifications identiques, on constate encore 13% de différence de rémunération. L’écart des salaires tend tout de même à diminuer, notamment chez les jeunes générations mieux formées que leurs aînées. Les femmes  sont aussi plus souvent victimes de la précarité (elles détiennent  85% des emplois à temps partiel) et plus touchées par le chômage (13% de femmes étaient sans emploi en 1996, contre 9,8%  d’hommes). Mais là aussi, la situation semble lentement s’améliorer: depuis 1993, le chômage masculin progresse plus rapidement que le chômage feminine en France comme dans le reste de l’Europe,. D’autre part, les professions qui créent des emplois ont  tendance à se féminiser, toujours grâce au meilleur parcours scolaire des jeunes filles.  Et les économistes observent que l’activité féminine stimule la consommation et la croissance, qu’elle génère de nouveaux services et des emplois. Nous pouvons donc en conclure qu'il, existe des toujours des inégalités entre l'homme et la femme mais que la femme a reussi a imposer ce qu'elle voulait sans forcément avoir l'accord de son conjoint .

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