La culture nous prive-t-elle de liberté ?

« donner des lois a un peuple, et non pas en vertu de ses désirs, qu'il ne peut que subir.

En ce sens la liberté estdonc, paradoxalement, le pouvoir d'obéir à la loi morale.

Cette conception de la liberté par la loi peut notamment seretrouver dans les Droits de l'Homme et du citoyen, qui d'une certaine façon, à travers un simple écrit nous garantitdes droits et donc des libertés qui ne peuvent nous être prélevés.

Cette vision figure parfaitement dans des proposénoncés par Montesquieu dans un texte intitulé l'Esprit des lois :" Dans un État, c'est-à-dire dans une société où il ya des lois, la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et à n'être pas contraint de faire cequ'on ne doit pas vouloir".

Si l'homme est donc capable de penser ainsi c'est que son éducation lui a permis deraisonner de manière logique, de ce fait la culture l'a mené à comprendre la société dans laquelle il vit.

Cela lui vautles capacités à tirer profit de ces règles et d'exploiter sa liberté.

La culture nous sauve alors de l'inconscience et del'ignorance.>Donc indirectement un raisonnement rationnel nous permet de devenir autonome et d'agir en connaissance decause.

En effet si nous raisonnons c'est tout d'abord grâce à un développement de l'esprit dû a l'éducation que nousavons reçue.

Nos actes sont alors conscient.

Reprenons l'exemple des animaux, à la différence de ces derniers,l'homme est peut être contraint a certaines règles du monde qui l'entoure cependant il est également conscient desa liberté et ses connaissances lui permettront d'en tirer profit.

Les animaux, eux, sont peut être libres au regarddes êtres humains, néanmoins leur inconscient ne leur permet pas de se rendre compte de ce fait, c'est doncuniquement leur instinct qui les guide; soit une impulsion innée dont l'Homme ne dispose pas.

Nous pouvons alorsinciter sur le fait que grâce a la culture, l'Homme devient indépendant et conscient de son existence, ce qui expliquesûrement que les êtres humains soit l'espèce qui domine sur Terre. Ainsi toute cette formation qui nous mène à devenir indépendant nous ouvre de multiples libertés.

Tout d'abord êtrelibre signifie ne dépendre ni appartenir à personne, autrement dit ne pas être esclave.

Telle était la définition de nosancêtres, soit une condition sociale , un statut de l'homme.

De nos jours nous évoquerons davantage la notion demorale et psychologique.

En effet l'éducation nous conduit à penser par nous même, ainsi nous obtenons la libertéde penser, la culture nous permettra alors de limiter les influences, soit nous faire notre propre avis.

L'accumulationdes connaissances nous permet également de comprendre l'humanité et les sociétés différentes aux nôtres, unecapacité qui contribue a notre bien être personnelle donc à notre liberté.

Encore faut-il que l'éducation soitaccessible dans les conditions que nous connaissons en France, c'est-à-dire dans une société où il existe déjà une"culture de liberté". Néanmoins c'est dans la confrontation avec la contrainte (la norme, la culture) que germe l'idée qu'on doit pouvoirs'en affranchir et que l'homme prend conscience qu'il peut conquérir la liberté.

Si nous prenons pour exemplel'éducation en Afghanistan, alors nous pourrons constater que nos valeurs diffèrent fondamentalement, leur mode devie en résulte donc partiellement distinct au notre.

En effet les femmes en Afghanistan ne bénéficient pas de lamême liberté que les femmes Occidentales.

Mais c'est justement dans ce rapprochement avec une telle entrave quipourra leur faire concevoir grâce a la culture et à l'ouverture d'esprit que ces contraintes devraient pouvoir êtresurmontables. Ce sont pour ces raisons qu'on ne peut priver l'humain de sa liberté si la personne sait gratifier son état de liberté etsi celle-ci souhaite rester autonome et indépendante.

A l'inverse si un individu souhaite se soumettre à unepersonne étrangère cela reste sa liberté de choisir.

Néanmoins l'humain qui juge et vit la culture comme uneentrave, qui ne trouve aucune satisfaction et qui ne s'épanouit dans un domaine personnel alors celui-ci considéreraque sa liberté est inexistante.

Mais il subsiste aussi l'idée de comprendre que "la liberté des uns s'arrête la oùcommence celle des autres", et seul ceux qui auront atteint la capacité a comprendre cela pourront bénéficier deleur propre liberté.

D'après mon opinion l'acquis social n'interdit pas d'exercer son libre arbitre, voire même il peutêtre une condition nécessaire à l'épanouissement de l'Homme, soit à sa liberté. Sujet désiré en échange : Qu'est ce que veut la nature pour l'homme ?. »