est-ce un devoir de travailler ?
Publié le 15/11/2012
Extrait du document
«
désir.
Comme l'esclave est résolu à travailler pour le maître un fois qu'il a risqué sa vie, il va
pouvoir travailler librement.
Il apprend à connaître et à transformer la nature.
Il a donc un
moyen d'être libre puisqu'il a trouvé une chose, en l'occurence la nature, à dominer.
L'esclave
trouve donc dans le travail une certaine forme de liberté qu'il a conquise lui même.
Enfin, on
peut évoquer le "travail modern".
Un individu a la possibilité de choisir son métier.
En y
parvenant il pourra no seulement travailler librement mais aussi s'y exprimer.
La nécessité de travailler est donc très présente et justifiée chez l'homme.
D'une part
car il y est contraint pour sa survie et pour compléter ses besoins ; et d'autre part car on peut
se renforcer en travaillant, trouver des valeurs et exprimer son individualisme à travers, entre
autres choses, la transformation de la nature, le travail de la matière.
Dans cette seconde partie nous verrons en quoi le travail dans la vie de l'homme, se
présente comme une obligation.
On appelle obligation ce qui m'oblige à faire quelque chose, ce que je me sens tenu de
faire en raison de ma conscience morale et non d'une contrainte puisque le choix est libre et
volontaire.
L'obligation suppose la liberté.
On peut distinguer l'obligation morale et
l'obligation sociale.
La première est ce qui doit être fait parce que l'on pense que cela est une
bonne chose.
La seconde est relative à la société qui m'entoure.
Alors, obligations morale et
social peuvent se rejoindre assez facilement : en travaillant l'homme est guidé par ces deux
facteurs.
Ainsi, la conscience morale d'un individu, selon le sociologue Emile Durkheim
apparaît à la société : "quand notre conscience parle, c'est la société qui parle en nous." On
peut donc comprendre que l'homme travaillerait, par conscience morale, pour lui et les autres.
En effet, le travail permet de trouver sa place à l'intérieur d'un groupe social, il met en
relation le travailleur avec la société qui l'entoure et de ce fait, il travail aussi pour les autres.
Marc développe cela : il dit que c'est une "joie spirituelle" pour l'homme de produire et que
cela serve au genre humain tout entier.
Le travail humanise donc la société car il incarne la
morale qui représente des valeurs.
Il humanise aussi celui qui travaille dans ce but.
Selon
Mounier : " tout travail, travaille à faire un homme en même temps qu'une chose." On peut
illustrer la solidarité avec l'exemple suivant : un homme travaille pour satisfaire ses besoins
mais l'obligation morale et sociale le pousse à travailler pour les générations futures telles que
ses enfants ou petits enfants.
Aussi, ces obligations peuvent être démontrées par l'envie de
bien faire son travail, dans une usine où le travail à la chaîne fonctionne, par exemple.
Mais c'est encore et surtout la nature de l'homme qui le pousse à travailler.
C'est
l'intelligence, ce qui nous distingue des animaux, qui nous fait travailler, et utilement.
Le
travail signifie pour nous "une action intelligente sur la nature ou une action de la volonté sur
la nature", c'est à dire que c'est un travail rationnel, puisqu'il est pensé et organisé.
Ainsi,
Marx disait "ce qui distingue l'architecte le plus maladroit de l'abeille la plus habile, c'est que
l'architecte porte d'abord la maison dans sa tête." C'est donc l'intelligence humaine qui pousse
l'homme à travailler utilement, en essayant de transformer les obstacles naturels.
C'est donc la
nature de l'homme seule, qui poussait l'homo sapens à fabriquer des outils dont ils avaient
besoin du fait qu'il avait mis en relation les éléments, avait trouvé un moyen d'action.
La
définition du travail le dit également, c'es l'homme qui a trouvé comment transformer l'eau en
vapeur et le minerai en métal.
C'est sa science naturelle, son intelligence.
A l'inverse, les
animaux ne créent et transforment que pour leurs besoins et ceux de leur espèce selon Marx.
Alors que "l'homme produit de façon universelle".
Mais certains animaux ne travaillent pas,
comme les animaux domestiques qui ont leurs besoins satisfaits en permanence et sans
efforts.
Le castor, la fourmi s'organisent.
Mais ils ne travaillent pas non plus de la même.
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