Devoir de Philosophie

Dieu et les femmes d'Elisabeth Parmentier

Publié le 11/08/2012

Extrait du document

dieu

 « Elles (les femmes chrétiennes) sont dominées par les préceptes d’une éthique sexuelle qui les prive de la libre décision par rapport à leur corps, et de l’acceptation joyeuse de leur spécificité de femme. Elles doivent gérer la colère générée par des tutelles imposées par des hommes inconscients de leurs problèmes quotidiens, et vivre avec la culpabilité lorsqu’elles transgressent ces règles. «  Je trouve que ce point est de moins en moins vrai : contrairement à il y a 50 ans, des femmes (toujours plus nombreuses) osent revendiquer le droit à leur corps en portant plainte officiellement, devant la justice, contre les agressions physiques et sexuelles, le harcèlement... C’est un droit qu’elles utilisent et qui est aujourd’hui clairement établi dans la société. Il en est de même pour l’autonomie financière : une femme peut à notre époque travailler, subvenir seule à ses besoins, être propriétaire d’une maison, décider seule de ses choix. Certes, cette société a encore beaucoup d’efforts à faire pour donner une place juste aux femmes mais je pense qu’elle est en bonne voie.

dieu

« que son seul souhait est d'ouvrir des groupes de discussion mixtes, l'Eglise doit sérieusement remettre en question la notion de « tradition », l'Eglise doit arrêter decroire que les théories féministes pourraient mal influencer les croyantes et pour finir l'Eglise et les féministes doivent accepter de s'ouvrir l'unes à l'autre. b.

Quelles objections sont réfutées ? - La Bible légitime l'infériorité de la femme.- Le corps (et surtout celui de la femme) n'est que biologie et doit être nié.- Dieu est un homme.- Dieu est une autorité masculine lointaine et solitaire.- Jésus Christ est notre seul espoir de salut.- L'autorité de l'Eglise doit être une hiérarchie de pouvoirs entre des hommes. 3.

Réflexion personnelle par rapport au texte a.

Ethique sexuelle et tutelle imposée par les hommes. « Elles (les femmes chrétiennes) sont dominées par les préceptes d'une éthique sexuelle qui les prive de la libre décision par rapport à leur corps, et de l'acceptationjoyeuse de leur spécificité de femme.

Elles doivent gérer la colère générée par des tutelles imposées par des hommes inconscients de leurs problèmes quotidiens, etvivre avec la culpabilité lorsqu'elles transgressent ces règles.

»Je trouve que ce point est de moins en moins vrai : contrairement à il y a 50 ans, des femmes (toujours plus nombreuses) osent revendiquer le droit à leur corps enportant plainte officiellement, devant la justice, contre les agressions physiques et sexuelles, le harcèlement...

C'est un droit qu'elles utilisent et qui est aujourd'huiclairement établi dans la société.

Il en est de même pour l'autonomie financière : une femme peut à notre époque travailler, subvenir seule à ses besoins, êtrepropriétaire d'une maison, décider seule de ses choix.

Certes, cette société a encore beaucoup d'efforts à faire pour donner une place juste aux femmes mais je pensequ'elle est en bonne voie. b.

Le corps réel est occulté « Le corps réel, défiguré, handicapé, usé, livré au vieillissement et à la maladie, est occulté.

»Je suis assez d'accord avec cette phrase, tant appliquée à la théologie qu'à notre société contemporaine.

J'aime l'idée que les théologiennes féministes veulent renversercela.

On ne nous montre que des corps d'adolescents, jeunes, beaux, minces, en bonne santé (aujourd'hui la maigreur est presque synonyme de bonne santé, même sielle est liée à des troubles alimentaires, ce qui est très paradoxal).

Que fait-on de la sagesse, de l'expérience, du charisme, de la beauté intérieure comme valeurs ? Ilne faut surtout pas rejeter le corporel et ne prendre en compte que les qualités « intérieures » mais bien accepter tous les corps et les aimer comme tels : sales,meurtris. 4.

Document professeur « Ethique féministe de relation et perspective sur le corps » de Monique Dumais ( Voir annexe 1.Pourquoi j'ai choisi ce document ?Démarche :J'ai constaté la présence d'une bibliographie à la fin de l'article d'Elisabeth Parmentier et j'ai recherché des articles des auteurs qui y sont présents sur Internet.

J'aitrouvé ce document de Monique Dumais.

La bibliographie site d'autres textes de cet auteur, mais pas celui-ci.

Il provient d'une revue mais est disponible dans uneversion en ligne.L'auteur :Monique Dumais est une théologienne québécoise, elle travail au Département des Sciences Religieuses de l'Université du Québec à Rimouski.

Elle est donc touteindiquée pour apporter son avis à la problématique « Dieu et les femmes ».

Aussi le féminisme théologique est beaucoup plus vivant et beaucoup mieux représentéau Canada qu'en France ou en Belgique.

Son contexte culturel est donc un plus dans sa réflexion.Le contenu :Pour ce qui est du texte en lui-même il développe des sujets identiques ou complémentaires à ceux de mon article (la place du corps, Dieu-femme…) 5.

Lien avec le programme Thématique 3 : Habiter le corps.3ème degré, entrée 2 : Exister en corps.Apports culturels : « Les images féminines et masculines ; la place de la femme ; évolution dans notre culture et dans d'autres cultures.

» 6.

Document élève ( Voir annexes 2 et 3.Aujourd'hui les mentalités évoluent doucement et des tentatives de dénoncer et renverser les clichés apparaissent un peu partout, entre autre dans la publicité.

Ungroupe féministe français « la Meute » accorde chaque année depuis 8 ans un prix (non-officiel) à la publicité qui a le mieux mis en valeur la femme, et qui va àcontre-courant du sexisme habituel dans le monde de la pub.Voici donc deux publicités abordent l'évolution de la place de la femme dans notre culture, comme le veut le programme.

On y voit une jeune femme qui fait « unmétier d'homme » et une petite fille qui joue « aux voitures », jeu typiquement masculin. [pic]Publicité pour Adia (travail temporaire), France, 2005.

Publicité pour Polo (VW), France, 2006. 7.

Une expérience vécue autour de la problématique. J'ai récemment construit un grand bureau en bois qui trône fièrement dans mon salon.

Je l'ai imaginé, scié, monté, collé, vernis seule et il tient très bien.

J'ai expliquécela à l'équipe d'entrepreneurs (trois hommes musclés et manuels) qui travaille chez mes parents.

Après des interrogations du type « Et ton copain, il t'a aidé ? » ou« Et il ne s'est pas opposé au fait que tu construises un meuble toute seule ? » Ils m'ont félicité car « c'est très bien de savoir faire ça pour une femme », très bienvoulant dire gentiment « impensable » ou « incroyable ».Voilà l'illustration des mentalités qui contrairement aux exemples publicitaires, n'évoluent pas et ont tendance à considérer la femme comme une écervelée sans force. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles