L'Etat a-t-il besoin de la mémoire des citoyens ?
Publié le 24/01/2004
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En dehors des besoins strictement vitaux (boire, manger, dormir), on peut identifier chez l'homme des besoins spirituels et moraux (aimer, être aimé, être reconnu, etc.) dont semble dépendre son épanouissement. Citoyen: Membre du corps politique et, à ce titre, peut participer au vote des lois et à l'exercice du pouvoir.Pour problématiser un sujet comme celui-ci, il faut chercher quelle tension il peut y avoir entre la notion d'État et celle de mémoire. Cette tension n'est pas immédiatement visible (pensez, par contraste à un intitulé du type: «L'État peut-il limiter ses pouvoirs par lui-même?» Là, il s'agit directement de la question de la contradiction de l'État par soi-même). Il faut donc examiner les définitions des deux concepts, «État» et «mémoire», pour voir quels éléments en retenir qui permettent de créer une forme de contradiction entre eux. Sinon, la question restera sans relief, et l'on sera simplement tenté de répondre «oui» ou « non» et d'en rester là. Le meilleur moyen de trouver un paradoxe, c'est simplement d'essayer de répondre à la question, et de se demander pourquoi telle réponse nous paraît plus juste que la réponse inverse.Supposons ici que l'on favorise la réponse «oui».
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