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La force de l'Etat est-elle nécessaire à la liberté des citoyens ?

Publié le 05/11/2012

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La force de l'Etat est-elle nécessaire à la liberté des citoyens ? La force est un moyen de persuasion, matériel ou moral, utilisé dans le but de contrôler autrui. Elle peut être utilisée pour un but noble mais peut aussi être choisie dans le but d'exercer le mal. L'Etat est l'ensemble des institutions qui réagissent et représentent une société. Les représentants en sont le gouvernement. L'Etat peut être démocratique, monarchique ou encore dictatorial. La liberté est l'absence de contraintes, la capacité à agir selon sa volonté. Il existe deux formes de libertés, la liberté civile qui consiste en la capacité de pouvoir faire tout ce que l'o, veut à condition de respecter la liberté des autres et ne pas nuire à autrui, la liberté naturelle, où un individu peut faire tout ce qu'il désire, sans limites et sans se soucier des autres. Dans ce cas, il a tous les droits. Un citoyen est un individu vivant dans une société civilisée lui accordant des droits mais lui immolant aussi des devoirs. La force disposant l'Etat est-elle alors réellement nécessaire pour la liberté des citoyens ? Dans un premier temps, nous verrons que la force de l'Etat est nécessaire à la liberté des citoyens, dans un second temps, nous étudierons le fait que cette force n'est pas obligatoirement utile pour la liberté de chacun. Tout d'abord, la force exercée par l'Etat est nécessaire à la liberté des citoyens. En effet, le droit est l'ensemble des conditions qui permettent à la liberté de chacun de s'accorder avec la liberté de tous. Le droit ouvre le champ de notre liberté tandis que le devoir impose des obligations et donc semble restreindre de la liberté. Malgré tout, il y a r&eac...

« On a donc une nouvelle fois la preuve que la force de l’Etat est primordiale pour le maintient des libertés individuelles. Enfin, nous pouvons observer que plusieurs philosophes prônent le soutient de l’Etat pour le protection des libertés par la garantie de la sécurité.

En effet, Hobbes (17 ème siècle) avance que l’Etat devrait s’approprier tous les pouvoirs et les libertés du peuple afin de garantir leur sécurité et donc une partie de leur liberté.

C’est le pacte social.

Selon lui, l’homme se retrouve dans un état de « guerre particulier », une guerre de chacun contre chacun.

« L’Homme est un loup pour l’Homme ».

Il s’agit donc d’un état d’insécurité permanent dont les hommes vont vouloir se sortir en élaborant un pacte social ; Il faut donc déléguer toutes ses libertés et regrouper les trois pouvoirs pour les mettre entre les mains d’un seul homme ou d’une assemblée d’hommes qui puisent ainsi garantir la sécurité des citoyens et donc la préservation leur libertés.

Hobbes préconise un pouvoir fort. Par ailleurs, Talleyrand affirme qu’il est inutile de déclarer les hommes libres dans tous les textes si l’on ne leur donne pas l’éducation gratuite et obligatoire car, même sous la constitution la plus libre, l’homme ignorant est toujours trop dépendant de l’homme instruit.

Il est donc toujours à la merci du premier charlatan venu.

Le but premier de l’Etat selon lui est donc de garantir la liberté civile. Aristote, quand à lui, va plus loin car il définit l’Etat comme le monopole de la violence légitime. En effet, on voit mal comment l’Etat pourrait faire régner l’ordre et préserver les droits de chacun s’il n’utilise pas la force pour neutraliser les délinquants. L’Etat est donc ici, grâce à sa force, le garant des libertés du citoyens.

Néanmoins, nous allons voir que cette force n’est pas obligatoirement utile pour la liberté de chacun Ensuite, nous allons voir que la force de l’Etat n’est pas nécessairement utile pour protéger les droits du citoyen. En effet, depuis mai 1968, l’Homme s’est vu accorder beaucoup plus de libertés qu’auparavant.

Il s’en trouve donc obligé d’êtres d’être plus autonome, être capable de s’assumer seul et de faire des choix responsables.

Cette autonomie lui confère alors plus de liberté et l’intervention directe de l’Etat risquerait uniquement de restreint cette liberté nouvellement acquise. Par ailleurs, Jacquard pense qu’aucun Etat ne peut garantir que deux garçons ne tomberont pas en même temps amoureux de la même fille.

Il en résultera alors au moins un malheureux.

L’Etat peut simplement garantir qu’il ne mettra pas d’obstacles d’obstacle à la liberté de la poursuite du bonheur individuel. On peut donc observer ici que même si l’Etat intervient avec la force, la femme convoitée à la liberté de choisir l’homme qu’elle désire.

En conséquence, l’Etat ici n’est d’aucune utilité pour la liberté des citoyens dans cette situation. A l’inverse de Hobbes, Rousseau critique le pacte social de Hobbes car il estime qu’aucun homme n’a le droit de renoncer à sa liberté car c’est inacceptable d’un point de vue moral parce que c’est renoncer à sa dignité d’homme, ses droits, ses devoirs.

De plus, on ne peut décider pour les générations futures, cela dépasse les lois de la paternité.

La force de l’Etat telle que la décrit Hobbes est une entrave à la liberté des citoyens. De plus, Kant appuie la thèse de Rousseau car il critique l’Etat paternaliste qui considère les hommes comme irresponsables, incapables de prendre de bonnes décisions pour leur bien être.

Selon lui, c’est contraire à la liberté, c’est le pire des despotismes.. »

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