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Kant : Théorie et pratique : La liberté en tant qu'homme

Publié le 24/03/2012

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« La liberté en tant qu’homme, j’en énonce le principe pour la constitution d’une communauté dans la formule : personne ne peut me contraindre à être heureux d’une certaine manière (celle dont il conçoit le bien des autres hommes), mais il est permis à chacun de chercher le bonheur dans la voie qui lui semble à lui être la bonne, pourvu qu’il ne nuise pas à la liberté qui peut coexister avec la liberté de chacun selon une loi universelle possible (autrement dit, à ce droit d’autrui). _ Un gouvernement qui serait fondé sur le principe de la bienveillance envers un peuple, tel celui d’un père envers ses enfants, c’est-à-dire un gouvernement paternel (…), où par conséquent les sujets, tels des enfants mineurs incapables de décider ce qui leur est vraiment utile ou nuisible, sont obligés de se comporter de manière uniquement passive, afin d’attendre uniquement du jugement du chef de l’Etat la façon dont ils doivent être heureux, et uniquement de sa bonté qu’ils le veuillent également, - un tel gouvernement, dis-je, est le plus grand despotisme que l’on puisse concevoir (constitution qui supprime tout liberté des sujets qui, dès lors, ne possèdent plus aucun droit). «

KANT, Théorie et pratique, éd. Vrin, p.31

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« sans l’autre car en effet afin de définir la liberté, l’auteur a eu recourt a la notion de bonheur.

De plus, Kant nousimpose une condition pour pouvoir accéder au bonheur : pourvu qu’il ne nuise pas à la liberté qui peut coexister avec la liberté de chacun selon une loi universelle possible,(autrement dit à ce droit d’autrui.) » Il est explicitement dit, ici, qu’il faut penser aux autres, à la communauté afin que la liberté de chachun n’empiète pas sur celle desautres. Pour que tout le monde ait le droit a la liberté, il faut crer un equilibre, donc que chaque liberté coexiste. Pour résumer ce qu’est la liberté pour Kant, c’est un droit que chaque individu dispose, le droit de rechercher lebonheur de la bonne manière, du moins celle qui lui semble etre la bonne, d’un point de vue personnel, à partir dumoment ou cette recherche n’empeche aucun autre individu de chercher, à son tour, son bonheur. II.

Le despotisme, contre exemple de l’Etat idéal. 1.

Gouvernement paternel et suppression des libertés. Afin de rendre plus concrète la definition précédente, Kant se sert d’une illustration.

le bonheur et la liberté nepeuvent exister sans l’existence d’un Etat qui serait présent afin de faire régner l’ordre, veiller à ce que les lois sontappliquées et respectées et afin de distribuer à chaque citoyen les droits qu’ils mérite.

En evoquant la légende du bon roi paternel ( ici l’etat) qui veut le bien de ses sujets, Kant nous evoque le contre exemple de l’était Ideal, ledespotisme.

Il démonte clairement ce mythe. « Le principe de bienveillance » est en effet réalisé afin de créer une certaine confiance entre l’etat et les citoyens, c’est une manière de soumettre le peuple à une autorité pleinement décidé par l’etat, mais qui serait tournée demanière a ce que le peuple accepte celle-ci sans contradiction, comme plutôt une autorité a laquelle on ne peutéchapper, a laquelle on doit se soumettre mais on serait convaicu que celle-ci est bonne pour nous, comme un pèreenvers ces enfants.

Cette illustration place les individu de la société en bas de l’échelle, les réduit à un etat deminorité car en effet ils sont comparé à des enfant mineurs, ceux qui ne leur laisse aucun mot a dire, comme s’iln’avait pas la capacité de penser par sois même, mais plutôt le besoin d’une autorité supérieur, afin de les guiderdans leur manière de penser.

La pensée de chacun est donc remplacer par celle d’autre individu, celle des individudu gouvernement, pensant qu’elles feront le bonheur de tous. Pour acceder au bonheur, on ne peut avoir un comportement passif, il faut etre actif, vivre des choses et avancer afin de comprendre ce qu’est notre bonheur etafin de pouvoir esperer un jour l’atteindre.

La liberté des individu n’est plus un droit, mais un devoir, ce que traduit leverbe « doivent », chacun est contrait à etre libre.

Il n’y a plus de liberté mais un « jugement » du chef de l’état,qui agit comme bon lui semble pour son propre intérêt, masqué par une générosité trompeuse. 2-La critique politique. L’auteur utilise dans son texte des formulations ironiques comme « attendre uniquement de sa bonté », se quidécrédibilise le gouvernement et permet de remplacer les bons sentiments apparents par des oppressions.

Ici, Kant fait clairement une critique de la monarchie, qui ne laisse pas assez de liberté au peuple mais qui fait croire par qu’ilveut le bonheur de tous.

En utilisant une formule superlative : « le plus grand des despotismes » , Kant fait apparaitre ce gouvernement comme un système de privation de n’importe quelles libertés, car en effet, d’après Kantce système veut entièrement décider du bonheur des individus, ce qui reviens a leur dicter leurs actes et prequequ’a controler leur vie entière.

il dicte la manière dont ils doivent concevoir le bonheur, la manière dont ils doivent penser tout court.

« la façon dont ils doivent être heureux, et uniquement de sa bonté qu’ils le veuillentégalement » ceci nous signale quil n’ont pas le choix, leur volonté doit répondre à celle d’un seul homme. leur choix repose sur ceux du gouvernement, ils ont une certaine sécurité qui est enfaite le masque d’un emprisonnement.Kant nous donne une définition de ce despotisme : « constitution qui supprime tous les droits des sujets qui, dèslors ne possède plus aucun droit ».

Cela traduit une forme « légale » de priver une société entière de liberté...

Cetextrait est donc une critique de la politique d’un gouvernement, qui privilégie un seul homme et soumet les autres ala volonté de celui-ci, en les privant de leurs libertés.. III.

Bonheur et politique 1.

L’état idéal. Le bonheur est alors accessible comme vu precedemment, grace a la liberté et au rapport avec les differentsindividus d’une société. De ce point de vu, le bonheur pourrait apparaitre comme une l’affaire de tous, une affaire public, chacun devrait contribuer a faire le bonheur des autres.

Ce qui est en soit un peu paradoxal avec la theseque Kant exprime, en disant que chachun est maitre de son bonheur particulier.

Pour Kant, L’Etat idéal, serait celuiqui minimiserait au maximum son intervention dans la vie privée de chaque personne.

Il devrait permettre a chaque individu d’evoluer a son rythme, d’exister en fonction de ses connaissance et de ses vérités personnelles, au. »

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