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Le mot "inertie" dans l'oeuvre de René DESCARTES

Publié le 10/08/2010

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Correspondance, année 1629, AU R. P. MERSENNE, 20 octobre 1629 (Les éditions contemporaines datent cette lettre de septembre 1629.).

 car je ne considère aucune inertie absolute loquendo, ou selon la nature de la chose, mais, mais seulement ayant égard aux corps circonjacents.

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 15 décembre 1638.

Je ne reconnais aucune inertie, ou tardiveté naturelle, dans les corps, non plus que Monsieur Mydorge, et crois que lors seulement qu’un homme se promène, il fait tant soit peu mouvoir toute la masse de la terre, à cause qu’il en charge maintenant un endroit, et après un autre.

 ce qui serait peut-être assez pour établir ces raisons, sans avoir recours à cette inertie naturelle qui ne peut aucunement être prouvée.

  Correspondance, année 1639, A MONSIEUR (DE BEAUNE), 30 avril 1639.

 Il ne me reste plus à vous dire que ce qui me donne de la difficulté touchant la vitesse, et ensemble ce que je juge de la nature de la pesanteur, et de ce que vous nommez inertie naturelle.

 Et parce que, si deux corps inégaux reçoivent autant de mouvement l’un que l’autre, cette pareille quantité de mouvement ne donne pas tant de vitesse au plus grand qu’au plus petit, on peut dire, en ce sens, que plus un corps contient de matière, plus il a d’inertie naturelle ;

 De façon qu’il y a une sorte d’inertie, qui dépend de la quantité de la matière, et une autre qui dépend de l’étendue de ses superficies.

  Correspondance, année 1648, A MONSIEUR ***, 1er avril 1648. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars ou avril 1648.).

 Et parce que, si deux corps inégaux reçoivent autant de mouvement l’un que l’autre, cette pareille quantité de mouvement ne donne pas tant de vitesse au plus grand qu’au plus petit, on peut dire en ce sens que, plus un corps contient de matière, plus il a d’inertie naturelle.

 De façon qu’il y a une sorte d’inertie qui dépend de la quantité de la matière, et une autre qui dépend de l’étendue de ses superficies.

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