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Le mot "manche" dans l'oeuvre de Descartes

Publié le 08/07/2010

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descartes

 

LA DIOPTRIQUE, DISCOURS DIXIEME, DE LA FACON DE TAILLER LES VERRES.

 Enfin Y 6 7, et Z 8 9, sont les outils qui doivent servir à tailler en hyperbole tel corps qu’on voudra, et leurs manches YZ sont de telle épaisseur que leurs superficies qui sont toutes plates touchent exactement de part et d’autre celles des deux planches CG, EF, sans qu’ils laissent pour cela de glisser entre deux, à cause qu’elles sont fort polies.

Pour la difficulté qui se rencontre, lorsqu’on voûte ou creuse ces verres des deux côtés, à faire que les sommets des deux hyperboles soient directement opposés l’un à l’autre, on y pourra remédier en arrondissant sur le tour leur circonférence, et la rendant exactement égale à celle des manches auxquels on les doit attacher pour les polir ;

 puis, lorsqu’on les y attache, et que le plâtre ou la poix et le ciment dont on les y joint est encore frais et flexible, en les faisant passer avec ces manches par un anneau dans lequel ils n’entrent qu’à peine.

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 15 décembre 1638.

 et après cela, si on veut qu’il porte deux cents livres, il faut prendre au crochet un poids qui soit justement de deux cents livres, et ayant coulé l’anneau, auquel est attaché le contre-poids, jusques au bout du manche, il faut ôter ou ajouter à ce contre-poids, jusques à ce qu’il soit parfaitement en équilibre avec les deux cents livres, car il n’importe pas qu’il pèse deux ou trois livres, car il n’importe pas qu’il pèse deux ou trois livres plus ou moins :

 

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