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Le problème du bon État ?

Publié le 10/02/2004

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3) État de droit: tout État qui s'applique à respecter la personne et à garantir les libertés individuelles. 4) Raison d'État: motif d'intérêt public invoqué par l'État pour justifier une action contraire à la loi ou à la morale. Platon et Aristote Dans un contexte où des « colonies » continuent à être fondées et où la démocratie impose l'idée que l'ordre politique est conventionnel, qu'il dépend des décisions humaines et non de l'ordre de la nature ou du décret des dieux, la question de la « meilleure des constitutions politiques », posée )par Aristote au livre IV de sa Politique, mais aussi par Platon dans La République, devient une question centrale. Mais Platon et Aristote ne répondent pas de la même façon à ce problème. Pour Aristote, qui parle de politique en réaliste, il n'y a pas une forme d'organisation politique qui soit bonne de façon absolue, indépendamment des circonstances (milieu, traditions...). Certaines circonstances peuvent rendre la démocratie plus appropriée, d'autres appelleront la monarchie. Mais dans chaque cas précis, il n'y a qu'une seule réponse possible au problème du bon Etat. Pour Platon, en revanche, l'État doit échapper à la relativité des conventions humaines et se penser en référence à un absolu et un universel exprimant l'essence du politique : une cité idéale ou callipolis (littéralement la « cité belle »). En effet, le conventionnalisme démocratique dont font preuve les sophistes (les lois sont le produit de conventions humaines librement décidées) permet au problème du bon État de se poser, mais l'empêche de se résoudre, car toutes les conventions se valent et seul le plus grand nombre décide, souvent dans l'inconstance, laquelle choisir.

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