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la science et la morale chez Kant

Publié le 01/06/2013

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morale
LA SCIENCE ET LA MORALE CHEZ KANT 1724-1804 : plus grand philosophe des lumières. Difficile à égaler, difficile à comprendre. 3 oeuvres majeures : -critique de la raison pure 1781 : théorie connaissance, critique métaphysique -critique de la raison pratique (morale moderne) -critique de la faculté de juger (esthétique) Pour Hannah ARENDT : c'est le philosophe des lumières = rupture avec le monde ancien (ancien régime : rupture morale, théorique, politique...) => humanisme moderne. Qu'est-ce qu'était la philosophie grecque ? La cosmologie : Monde ancien (stoïciens, Platon Aristote) : univers = cosmos : ordre magnifique, bien fait, « divin « car organismes vivants supérieurs à tous artéfacts. Univers = grand organisme vivant. =>cosmos permettait de résoudre 3 problèmes que pose Kant : -connaissance -morale -esthétique => Sur le plan de la théorie de la connaissance : je vois l'harmonie du monde : tâche de la science = lever le voile sur une harmonie déjà inscrite : il s'agit de contempler ; l'ordre du monde est déjà là bien avant nous. Bachelard : « chez les grecs, tout est donné rien n'est construit « : seulement dévoilement d'une harmonie déjà présente. => Au niveau moral : l'être humain doit prendre pour modèle l'harmonie qui est déjà là : la cité juste est celle qui imite la hiérarchie naturelle du monde (meilleurs en haut, moins bons en bas, etc...). Le juste est ce qui est ajusté à l'ordre du monde. => Plan esthétique : le beau est ce qui est harmonieux : on essaie de représenter des dimensions parfaites. L'art se veut « microcosme dans un macrocosme «. Il y a donc un critère objectif du beau : l'harmonie. Révolution des lumières (qui est scientifique : XVII, Galilée, etc...) : on passe du monde clos (des grecs) à l'univers infini : à un monde (moderne) où l'espace et le temps sont infinis : le monde est un chaos dénué de sens a priori puisque l'univers est infini. Le monde n'est donc plus un doux cocon où on a naturellement sa place. Cf KOYRÉ : du monde clos à l'univers infini  John DONES: « la philosophie nouvelle rend tout incertain, l'élément du feu est tout à fait éteint, le soleil est perdu et la terre, et personne aujourd'hui ne peut plus nous dire où chercher celle ci, tout est en morceau, toute cohérence a disparu, il n'y a plus de rapports justes, rien ne s'accorde plus « => bouleversement : on se sent perdu. Kant repose les 3 questions auxquelles il répond dans ses trois critiques : La question de la connaissance : -> S'il n'y a plus d'ordre du monde : pour introduire de l'ordre dans ce chaos, il va falloir l'introduire de l'extérieur, par nous-mêmes : ø passivité. La science devient une activité pratique et non plus contemplative. Il faut établir des liaisons (déterminisme) par nous-mêmes. L'esprit devient une praxis, une activité qui relie entre eux les phénomènes les uns aux autres. Question qui ouvre critique de la raison pure : comment les jugements synthétiques a priori sont ils possibles ? Explication : c'est l'activité du savant qui relie les évènements par des rapports de causalité : comment ? BACHELARD: dans la perspective de la science moderne : « rien n'est donné, tout est construit «. La science est donc une construction de lois rationnelles. ...
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« Révolu t ion des l u m iè res (qu i est scien t i f ique : XV I I , Gal i lée, etc...) : on passe du monde clos (des g recs) à l’ un ive rs i n f i n i : à u n monde (moderne) où l’espace et le temps son t i n f i n is : le monde est u n chaos dénué de sens a p r io r i pu isque l’u n ive rs est i n f i n i.

Le monde n’est donc p l us u n doux cocon où on a na t u re l lemen t sa p lace.

Cf KOYRÉ : d u monde clos à l’ un ivers i n f i n i John DO N ES: « l a ph i losoph ie nouvel le rend tou t i ncerta i n, l ’élément d u feu est tou t à fa i t étein t, le solei l est perd u et l a ter re, et personne au jou r d’hu i ne peut p l us nous d i re où chercher cel le ci, tou t est en mo rceau, tou te cohérence a d ispa r u, i l n’y a p l us de r appo r ts j ustes, r ien ne s’accorde p l us » => bou leversemen t : on se sen t pe rdu. K a n t repose les 3 quest ions auxquel les i l répond dans ses t ro is cr i t iq ues : L a quest ion de l a conna issance : S’i l n’y a p l us d’ord re du monde→ : pou r i n t rodu i re de l’o rd re dans ce chaos, i l va fa l lo i r l’ i n t rodu i re de l’ex té r ieur, pa r nous-mêmes : ø passiv i té.

L a science devien t u ne ac t i v i té p r a t i q ue et non p l us con temp la t ive.

I l fau t étab l i r des l ia isons (déte r m i n isme) pa r nous- mêmes.

L’esp r i t devien t u ne p rax is, u ne act i v i té qu i re l ie en t re eux les phénomènes les u ns aux au t res. Quest ion qu i ouv re cr i t ique de l a r a ison pu re : com me n t les j uge me n ts syn t hé t i q ues a p r io r i son t i ls possibles ? Exp l ica t ion : c’est l’act i v i té du savan t qu i re l ie les évènemen ts pa r des rappo r ts de causal i té : commen t ? BAC H E L AR D: dans la perspect ive de la science mode rne : « r ien n’est donné, tout est const r u i t ».

L a science est donc u ne const r uc t io n de lo is ra t ionne l les.

Même p rob lème pou r l a → mo r a le : s’i l n’y a p l us de na t u re à i m i ter, commen t penser le bien et le ma l ? Su r le p lan mora l : si je vois u n chaos, si la na t u re n’est p l us ha r mon ieuse j us te et bonne (1755 : t remb lemen t de te r re de L isbonne 50 000-100 000 mo r ts) : la na t u re devien t donc l’ennem i, el le est méchan te et chaot ique ( modèle ≠ !).

E t en moi-même : que vois-je ? Je vois deux t ra i ts de caractè re na t u re ls pou r les mode r nes : l’égo ïsme et la p a r esse ( jus tesse, ha r mon ie...), na t u re l lemen t je ne pense qu’à mo i, la ≠ ci toyenneté n’est p l us na t u re l le.

Le monde → n’est p l us bea u : le chaos c’est la d isha r mon ie, le beau ne réside pas dans la na t u re ma is le beau est affa i re de gou ts , de subjec t i v i t é . (Si le gou t est subject i f, commen t expl ique r le consensus au tou r des « beaux paysages » ?) Monde mode rne i nven te u n nouvel ord re const r u i t su r la volon té des h u ma i ns : pa r les h u ma i ns et pou r les h u ma i n (lois, pa r lemen t, démocra t ie, etc...).. »

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