Science et technique
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
Quant à Lancelot Hogben, il insiste sur les sources communes de toutes les connaissances qui finissent par structurer la science :
« La science pure et la science appliquée ne sont pas des phénomènes sociaux indépendants. Elles sont inextricablement unies comme le surgeon à sa racine dans la croissance saine. La science qui se fait est l'unitc de la théorie et de la pratique. Sans des racines fermement implantées dans l’humus de la pratique sociale, le rejeton vert de la science pure se flétrit et devient le bois mort de la métaphysique. Sans le soutien de la Tige qui pompe les sucs avec le secours nourricier de Fair et du soleil, la racine de la science appliquée dégénère et donne le bois sec de la répétition empirique. Ce n’est là ni une vérité nouvelle, ni un paradoxe. On l’a exposé et réexposé à chaque époque de renaissance. Voici, par exemple, ce que disait Sir William Petty chez qui le « Collège invisible « tenait ses premières séances :
« Il y a eu des obstacles à l’avancement du savoir parce que la pensée, la théorie et la pratique ont toujours été divisées en plusieurs personnes : parce que les voies du savoir sont trop ardues pour qu’elles puissent se rejoindre. Et alors que tous les écrits devraient être des descriptions des choses, ce ne sont que des descriptions verbales. Les livres savent peu de choses, et les hommes pratiques n’ont ni assez de langage ni assez de méthode pour les décrire par des mots «.
(La Science pour tous, traduction René Sudre. Payot, éditeur).
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