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Le voyage en Égypte de Champollion (2)

Publié le 16/11/2013

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champollion

Outre les objets obtenus en partage de fouilles qu'il va rapporter à Paris, Champollion acquiert une centaine d'oeuvres qui iront enrichir les collections du Louvre. Il y consacre tout l'ar­gent économisé sur l'entre­tien de l'expédition. En la matière, la conduite du dé­fenseur acharné des trésors de l'Égypte est exemplaire. Une fois, et une seule, l'égyp­tologue succombe à la tenta­tion. Avec Rosellini, il descel­le deux morceaux de bas-re­liefs de l'hypogée de Séthi ler, dont l'un est aujourd'hui au Louvre et l'autre à Florence. Après avoir effectué la tra­versée du retour à bord de l'Astrolabe, Champollion dé­barque en rade d'Hyères fin décembre 1829. « Ma cam­pagne est donc finie, mon cher ami, et a répondu à tes desseins comme aux miens, confie-t-il à son frère. L'Égyp­te a été parcourue pas à pas, et j'ai séjourné partout où le temps avait laissé subsister quelques restes de la splen­deur antique. «

champollion

« tre toutes les erreurs et les travestissements si multipliés qui se trouvent dans les des­ sins déjà connus », note-t-il dans son Journal de voyage à la date du 11 janvier 1829.

Partout, Champollion lit, tra­ duit, relève soigneusement et recopie les textes hiérogly­ phiques les plus divers.

Par­ achevant son œuvre, il conti­ nue à décrypter la langue égyptienne et, chaque soir, classe en seize rubriques les nouveaux signes qu'il a dé­ couverts dans la journée.

De­ puis qu'il est en Égypte, il a enfin pu s'assurer du bien­ fondé de son interprétation des hiéroglyphes, annoncée officiellement en 1822 .

A la fin de 1828, il le confir­ me à son maître, Bon-Joseph Dacier, à qui il envoie ses vœux pour la nouvelle an­ née.

« Maintenant, ayant sui­ vi le cours du Nil depuis son embouchure jusqu'à la se­ conde cataracte, j'ai le droit de vous annoncer qu'il n'y a rien à modifier dans notre Lettre sur /'alphabet des hié­ roglyphes; notre alphabet est bon; il s'applique avec un succès égal d'abord aux mo­ numents égyptiens du temps des Romains et des Lagides, ensuite, ce qui devient d'un bien plus grand intérêt, aux inscriptions de tous les tem­ ples, palais et tombeaux des époques pharaoniques.

» Champollion s'extasie de pouvoir ainsi« lire l'Égypte à livre ouvert ».

« Du travail pour une vie entière » O utre les objets obtenus en partage de fouilles qu'il va rapporter à Paris, Champollion acquiert une centaine d'œuvres qui iront enrichir les collections du Louvre.

Il y consacre tout l'ar­ gent économisé sur l'entre­ tien de l'expédition.

En la matière, la conduite du dé­ fenseur acharné des trésors de l'Égypte est exemplaire.

Une fois, et une seule, l'égyp­ tologue succombe à la tenta­ tion.

Avec Rosellini, il descel­ le deux morceaux de bas-re­ liefs de l'hypogée de Séthi 1°', dont l'un est aujourd'hui au Louvre et l'autre à Florence.

Après avoir effectué la tra­ versée du retour à bord de !'Astrolabe, Champollion dé­ barque en rade d'Hyères fin décembre 1829.

« Ma cam­ pagne est donc finie, mon cher ami, et a répondu à tes desseins comme aux miens, confie-t-il à son frère.

L'Égyp­ te a été parcourue pas à pas, et j'a _i séjourné partout où le temps avait laissé subsister quelques restes de la splen­ deur antique.

» Début mars 1830, Champol­ lion est à Paris.

Une chaire. »

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