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Nos désirs

Publié le 11/01/2015

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La majorité d'entre nous définissent le désir (du latin desiderare) comme pulsion, c'est-à-dire la recherche du plaisir, le désir renvoie donc au domaine du corps. Néanmoins en philosophie, on considère le désir comme étant une tendance qui nous pousse à vouloir posséder quelque chose que nous croyons ou imaginons, être une source de satisfaction comme le plaisir, le bien-être, ou le bonheur. Jusqu'ici il est tout à fait légitime de considérer le désir comme étant bénéfique à l'homme puisque le désir amène de la satisfaction à l'homme et un idéal de vie caractérisé par le bonheur. Cependant, certains philosophes gardent une opinion négative vis-à-vis du désir.  En effet, le désir est manque et donc synonyme de souffrance de même Platon définit le désir comme l'absence de plénitude, et si le désir renaît dès qu'il est assouvi, écouté ses désirs, c'est se vouer à une vie de souffrance. De plus, il semble bien que le désir fasse faire n'importe quoi même le pire au sujet désirant. Il est Il est rattachement au corps et aux excitations extérieures. Et dans la vie quotidienne, nous considérons généralement que le désir bloque notre raison et nous empêche de voir les conséquences de nos actes. Il pousse généralement l'individu dans des actes dangereux pour lui-même sans aucun contrôle possible. Ainsi, certains de nos désirs peuvent être, en contradiction avec nos valeurs morales, aller à l'encontre des principes de notre religion, s'opposer à nos devoirs en tant que citoyen. Outre ce point, le désir peut-il nous inciter à franchir nos limites que nos valeurs morales nous imposent? Pouvons nous considérer le désir comme étant à l'origine d'un changement d'ordre physique ou moral?. La question qui nous est posée est donc la suivante: Peut-on désirer pleinement tout en conservant notre identité? Ou est-ce au contraire un symbole d'une perte d'identité en nous poussant à agir inconsciemment à la recherche de ce plaisir émanant du désir?Si certains désir transgressent nos limites morales ou celle constituant notre société ce dernier est-il représentatif de la réalité?Ou est-ce simplement l'illusion d'une vie parfaite se trouvant dans un monde fictif? Dans une première partie, nous verrons que la recherche désir est une caractéristique de chacun de nous et le désir peut être parfois facteur de rapprochement entre les individus. Dans une seconde partie, nous insisterons sur cette notion même de désir et nous verrons qu'à trop rechercher le désir cela peut nous éloigner d'autrui, mais peut également être considéré comme perte de soi . Enfin, il s'agira de voir que le problème n'est pas cette notion de désir, mais réside plutôt en l'individu et des limites  qu' il s'imposent. Pour commencer, nous pouvons voir que le désir est facteur de rapprochement d'autrui, mais il peut également donner un sens à notre vie. Pour cela, nous étudierons en tout premier lieu le désir amoureux comme élan d'un individu à un autre. Puis nous verrons que le désir peut être comme imitation du désir d'autrui. Enfin, nous aborderons le désir comme étant donneur de sens à notre vie : Si d'ordinaire le désir est considéré comme étant individuelle, voire même, symbole d'égoïsme,on peut néanmoins percevoir une tout autre image du désir en effet outre le désir d'un objet, le désir peut se retrouver en une personne, mais plus encore certain philosophe considèrent le désir amoureux comme nécessaire à devenir un être complet, on retrouve cette théorie dans Le Banquet de Platon qui nous montre que dans des temps lointains l'homme était complet et parfait, mais que Zeus sépara en deux l'homme, ce qui nous amène &agrav...

« désir amoureux comme élan d'un individu à un autre.

Puis nous verrons que le désir peut être comme imitation du désir d'autrui.

Enfin, nous aborderons le désir comme étant donneur de sens à notre vie : Si d'ordinaire le désir est considéré comme étant individuelle , voire même , symbole d'égoïsme,on peut néanmoins percevoir une tout autre image du désir en effet outre le désir d'un objet , le désir peut se retrouver en une personne , mais plus encore certain philosophe considèrent le désir amoureux comme nécessaire à devenir un être complet , on retrouve cette théorie dans Le Banquet de Platon qui nous montre que dans des temps lointains l'homme était complet et parfait , mais que Zeus sépara en deux l'homme , ce qui nous amène à la théorie de Platon qui selon lui le désir amoureux n'est d' autres que recherche de sa moitié à laquelle nous avons été séparés.

Ainsi , le désir amoureux serait donc fortement lié à soi même ainsi , on retrouve cette force amoureuse dans de nombreux cas comme dans L'histoire de Roméo et Juliette .

En effet malgré tout ce qui sépare ces deux êtres, ils semblent , contre la force des choses, aller l'un vers l'autre dans un élan fort.

« Le sexe et la procréation ne sont qu'une dictature de l'espèce » Métaphysique de l'amour Schopenhauer soutient l'idée selon laquelle les hommes et les femmes se rapprochent sous un but purement existentiel de ce fait toutes les affinités amoureuses s’expliqueraient par la nécessité de la survie de l’espèce.

On retrouve ainsi l'idée à travers différentes théories comme celle de Platon ou celle de Schopenhauer qui voit en le désir un manque qui est ici facteur de rapprochement entre les êtres.

Ensuite, la spécificité du désir réside en son caractère universel, dès lors , on peut considérer que toute personne est à même de désirer, partant de ce principe tout individu est capable de désirer les mêmes choses que les miennes, alors mon désir peut provenir du sien, et vice versa.

Nombreux sont les moments dans lesquels on remarque que l'on ne désirait pas une chose avant de l'avoir vu chez quelqu'un d'autre.

On remarque d'ailleurs très bien aujourd'hui comment les grandes marques jouent sur ce point-là pour mieux vendre.

C'est-à-dire en provoquant à travers des personnes d'une certaine classe financière et sociale, le désir d'obtenir le même objet, chez les personnes d'une autre classe sociale.

Ainsi , de nombreux philosophes soutiennent cette thèse , on la retrouve chez Spinoza qui pour lui : « Du fait que nous imaginons qu’un objet semblable à nous […] est […] affecté d’un certain affect, nous sommes par là affectés d’un affect semblable.

» Mais encore : « Cette imitation des affects s’appelle pitié quand elle concerne la tristesse ; mais si elle est relative au désir, elle s’appelle émulation, celle-ci n’étant donc rien d’autre que le désir d’une chose provoquée en nous par le fait que nous imaginons que d’autres êtres semblables à nous ont le même désir.

» Ainsi , Spinoza nomme émulation le caractère imitatif de l'individu.

Spinoza approfondit encore plus sa. »

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