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Les pratiques funéraires dans l'Egypte musulmane

Publié le 11/10/2013

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Les règles concernant l'enterrement diffèrent dans le cas des saints (awliya) et des martyrs (shahid) ; au lieu d'être enveloppé dans le lin-ceul fait d'une triple épaisseur de lin, un martyr conserve les habits dans lesquels l'a surpris la mort, car ils lui vaudront la gloire éternelle. En effet, le fait d'être mort en martyr non seulement efface tout péché, mais confère l'éternité. C'est pourquoi ces reliques elles-mêmes, et jusqu'au drap vert brodé qui recouvre la tombe, sont imprégnés de baraka. Le concept du saint vivant par-delà la mort est un pivot de l'islam. Les gens le visitent et demandent son intercession (shafa'a) et le consultent sur tous les sujets. Une sépulture sacrée est rarement laissée à ciel ouvert, mais quand c'est le cas un drapeau flotte haut dans le ciel et à l'intérieur rè-gne une atmosphère de pro-fonde dévotion ; de nombreu-ses lampes votives sont sus-pendues au-dessus de la tom¬be, toujours protégée par une grille ou encore une paroi ajourée (maqsura), le tout en argent. Le catafalque est ot-toman, mais la tombe d'un saint prend rarement une autre forme, avec parfois un réceptacle à encens (mibkha-ra). Le mausolée abritant une ...

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« la recouvre.

Non loin de la sé­ pulture, un chat se prélasse, rappelant que cet animal est souvent le compagnon des saints et qu'il jouit d'un sta­ tut privilégié dans la religion musulmane.

Orientation de la tombe par rapport à la Kabba E n Égypte, comme dans l'ensemble reste du mon­ de islamique, les funérailles respectent le modèle institué par le Prophète : à l'issue de la cérémonie, le mort est intro­ duit la tête en avant sous la voûte souterraine, tandis qu'à l'extérieur une pierre hori­ zontale reproduit la position du corps.

Celui-ci doit être perpendiculaire à l'axe du mihrab, qui indique la direc­ tion de La Mecque et de la Kabba: le défunt doit leur fai­ re face si on le fait pivoter sur la droite.

Dans l'enceinte des mosquées, le mur kibla, plus proche de La Mecque, a plus la baraka que les autres : les tombes y sont rassemblées, laissant l'espace central vide, comme en témoigne le mau­ solée des hommes dans la Barkoukiyya du Caire.

La tom­ be, qui porte l'épitaphe et té­ moigne de l'identité du mort, est souvent complétée par une pierre verticale située à sa tête : lorsque c'est celle-ci qui porte l'épitaphe, la pierre tombale, elle, est ornée d'ins­ criptions coraniques.

Le cas des saints et des martyrs L es règles concernant l'en­ terrement diffèrent dans le cas des saints (awliya) et des martyrs (shahid) ; au lieu d'être enveloppé dans le lin­ ceul fait d'une triple épaisseur de lin, un martyr conserve les habits dans lesquels l'a surpris la mort, car ils lui vaudront la gloire éternelle.

En effet, le fait d'être mort en martyr non seulement efface tout péché, mais confère l'éternité.

C'est pourquoi ces reliques elles­ mêmes, et jusqu'au drap vert brodé qui recouvre la tombe, sont imprégnés de baraka.

Le concept du saint vivant par­ delà la mort est un pivot de l'islam.

Les gens le .visitent et demandent son intercession (shafa'a) et le consultent sur tous les sujets.

Une sépulture sacrée est rarement laissée à ciel ouvert, mais quand c'est le cas un drapeau flotte haut dans le ciel et à l'intérieur rè­ gne une atmosphère de pro­ fonde dévotion ; de nombreu­ ses lampes votives sont sus­ pendues au-dessus de la tom­ be, toujours protégée par une grille ou encore une paroi ajourée (maqsura), le tout en argent.

Le catafalque est ot­ toman, mais la tombe d'un saint prend rarement une autre forme, avec parfois un réceptacle à encens (mibkha­ ra).

Le mausolée abritant une tombe sacrée est pratique-. »

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