Bossuet, réfléchissant sur l'utilité de la lecture, écrit dans ses notes personnelles qu'elle «éclaire, éveille, fait chercher»; Aragon écrit dans une étude sur Joël Bousquet: «Tous les livres se lisent comme on s'endort. (...) Le rêve de l'écrivain s'est substitué au vôtre, vous êtes pris... C'est le sommeil nommé lecture. » Quelles réflexions vous inspirent ces deux jugements opposés? Vous traiterez le sujet avec l'aide d'exemples précis tirés de vos expériences de la lecture.
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Bossuet, réfléchissant sur l'utilité de la lecture, écrit dans ses notes personnelles qu'elle «éclaire, éveille, fait chercher«; Aragon écrit dans une étude sur Joël Bousquet: «Tous les livres se lisent comme on s'endort. (...) Le rêve de l'écrivain s'est substitué au vôtre, vous êtes pris... C'est le sommeil nommé lecture. « Quelles réflexions vous inspirent ces deux jugements opposés? Vous traiterez le sujet avec l'aide d'exemples précis tirés de vos expériences de la lecture.
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- Bossuet, réfléchissant sur l'utilité de la lecture, écrit dans ses notes personnelles qu'elle « éclaire, éveille, fait chercher »; Aragon écrit dans une étude sur Joë Bousquet : « Tous les livres se lisent comme on s'endort. (...) Le rêve de l'écrivain s'est substitué au vôtre, vous êtes pris... C'est le sommeil nommé lecture. » Quelles réflexions vous inspirent ces deux jugements opposés? Vous traiterez le sujet avec l'aide d'exemples précis tirés de vos expériences de la lecture.
- Bossuet, réfléchissant sur l'utilité de la lecture, écrit dans ses notes personnelles qu'elle » éclaire, éveille, fait chercher ». Aragon écrit dans une étude sur Joe Bousquet : «Tous les livres se lisent comme an s'endort. Le rêve de l'écri vain s'est substitué au vôtre, vous êtes pris... C'est le som¬meil nommé lecture. » Quelles réflexions vous inspirent ces deux jugements opposés ? Vous traiterez le sujet avec l'aide d'exemples précis.
- A l'aide d'un ou de plusieurs exemples précis de votre choix, empruntés à la littérature ou à toute autre forme d'expression artistique, vous direz les réflexions que vous inspirent ces propos d'André Gide : « Je crois que la valeur d'un écrivain est liée à la force révolutionnaire qui l'anime, ou plus exactement, à sa force d'opposition. Cette force existe aussi bien chez Bossuet, Chateaubriand, ou, de nos jours Claudel, que chez Molière, Voltaire, Hugo et tant d'autres... Un grand écrivain, un grand artiste est essentiellement anticonformiste. Il navigue à contre-courant. »
- Au terme de l'Avant-propos placé en tête de son livre Matière et Lumière, Louis de Broglie écrit : « On peut légitimement aimer la science pour ses applications, pour les soulagements et les commodités qu'elle a apportés à la vie humaine, sans oublier toutefois que la vie humaine restera toujours, de par sa nature même, précaire et misérable. Mais on peut, pensons-nous, trouver une autre raison d'aimer l'effort scientifique, en appréciant la valeur de ce qu'il représente. En effet, comme toutes grandes choses, c'est sur le plan spirituel que cet effort prend pleinement sa valeur : il faut aimer la science parce qu'elle est une grande oeuvre de l'esprit. » Vous développerez, à l'aide d'exemples précis, les réflexions que vous inspirent ces lignes, et vous apprécierez la hiérarchie établie par l'auteur entre les différents mobiles de la recherche scientifique.
- Marcel Proust écrit : « Chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même. L'ouvrage de l'écrivain n'est qu'une espèce d'instrument optique qu'il offre au lecteur afin de lui permettre de discerner ce que, sans ce livre, il n'eût peut-être pas vu en soi-même. » (Le Temps retrouvé, éd. Pléiade, t. III). Après avoir commenté cette conception de la lecture, vous montrerez, à l'aide d'exemples précis (que vous pourrez emprunter aux moralistes ou au théâtre classique, aux lyriques romantiques ou aux romanciers contemporains), en quoi la lecture vous a aidés à prendre conscience de votre condition d'homme ou de votre caractère individuel.