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La dame de Monsoreau v.

Publié le 11/04/2014

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La dame de Monsoreau v.1 Alexandre Dumas This page copyright © 2003 Blackmask Online. http://www.blackmask.com o CHAPITRE PREMIER. LES NOCES DE SAINT-LUC. o CHAPITRE II. COMMENT CE N'EST PAS TOUJOURS CELUI QUI OUVRE LA PORTE QUI ENTRE DANS LA MAISON. o CHAPITRE III. COMMENT IL EST DIFFICILE PARFOIS DE DISTINGUER LE REVE DE LA REALITE. o CHAPITRE IV. COMMENT MADEMOISELLE DE BRISSAC, AUTREMENT DIT MADAME DE SAINT-LUC, AVAIT PASSE SA NUIT DE NOCES. o CHAPITRE V. COMMENT MADEMOISELLE DE BRISSAC, AUTREMENT DIT MADAME DE SAINT-LUC, S'ARRANGEA POUR PASSER LA SECONDE NUIT DE SES NOCES AUTREMENT QU'ELLE N'AVAIT PASSE LA PREMIERE. o CHAPITRE VI. COMMENT SE FAISAIT LE PETIT COUCHER DU ROI HENRI III. o CHAPITRE VII. COMMENT, SANS QUE PERSONNE SUT LA CAUSE DE CETTE CONVERSION, LE ROI HENRI SE TROUVA CONVERTI DU JOUR AU LENDEMAIN. o CHAPITRE VIII. COMMENT LE ROI EUT PEUR D'AVOIR EU PEUR, ET COMMENT CHICOT EUT PEUR D'AVOIR PEUR. o CHAPITRE IX. COMMENT LA VOIX DU SEIGNEUR SE TROMPA ET PARLA A CHICOT, CROYANT PARLER AU ROI. o CHAPITRE X. COMMENT BUSSY SE MIT A LA RECHERCHE DE SON REVE, DE PLUS EN PLUS CONVAINCU QUE C'ETAIT UNE REALITE. o CHAPITRE XI. QUEL HOMME C'ETAIT QUE M. LE GRAND VENEUR BRYAN DE MONSOREAU. o CHAPITRE XII. COMMENT BUSSY RETROUVA A LA FOIS LE PORTRAIT ET L'ORIGINAL o CHAPITRE XIII. CE QU'ETAIT DIANE DE MERIDOR. o CHAPITRE XIV. CE QUE C'ETAIT QUE DIANE DE MERIDOR.--LE TRAITE. o CHAPITRE XV. CE QUE C'ETAIT QUE DIANE DE MERIDOR.--LE MARIAGE. o CHAPITRE XVI. CE QUE C'ETAIT QUE DIANE DE MERIDOR.--LE MARIAGE. o CHAPITRE XVII. COMMENT VOYAGEAIT LE ROI HENRI III, ET QUEL TEMPS IL LUI FALLAIT POUR ALLER DE PARIS A FONTAINEBLEAU. o CHAPITRE XVIII. OU LE LECTEUR AURA LE PLAISIR DE FAIRE CONNAISSANCE AVEC FRERE GORENFLOT, DONT IL A DEJA ETE PARLE DEUX FOIS DANS LE COURS DE CETTE HISTOIRE. o CHAPITRE XIX. COMMENT CHICOT S'APERCUT QU'IL ETAIT PLUS FACILE D'ENTRER DANS L'ABBAYE SAINTE-GENEVIEVE QUE D'EN SORTIR. o CHAPITRE XX. COMMENT CHICOT FORCE DE RESTER DANS L'EGLISE DE L'ABBAYE, VIT ET ENTENDIT DES CHOSES QU'IL ETAIT FORT DANGEREUX DE VOIR ET D'ENTENDRE. o CHAPITRE XXI. COMMENT CHICOT, CROYANT FAIRE UN COURS D'HISTOIRE, FIT UN COURS DE GENEALOGIE. o CHAPITRE XXII. COMMENT M. ET MADAME DE SAINT-LUC VOYAGEAIENT COTE A COTE ET FURENT REJOINTS PAR UN COMPAGNON DE VOYAGE. o CHAPITRE XXIII. LE VIEILLARD ORPHELIN. o CHAPITRE XXIV. COMMENT REMI LE HAUDOUIN S'ETAIT, EN L'ABSENCE DE BUSSY, MENAGE DES INTELLIGENCES DANS LA MAISON DE LA RUE SAINT-ANTOINE. o CHAPITRE XXV. LE PERE ET LA FILLE. La dame de Monsoreau v.1 1 La dame de Monsoreau v.1 The Online Distributed Proofreading Team. This file was produced from images generously made available by the Bibliotheque nationale de France (BnF/Gallica) at http://gallica.bnf.fr. LA DAME DE MONSOREAU PAR ALEXANDRE DUMAS EDITION ILLUSTREE PAR J.-A. BEAUCE PREMIERE PARTIE PARIS 1890 CHAPITRE PREMIER. LES NOCES DE SAINT-LUC. Le dimanche gras de l'annee 1578, apres la fete du populaire, et tandis que s'eteignaient dans les rues les rumeurs de la joyeuse journee, commencait une fete splendide dans le magnifique hotel que venait de se faire batir, de l'autre cote de l'eau et presque en face du Louvre, cette illustre famille de Montmorency qui, alliee a la royaute de France, marchait l'egale des familles princieres. Cette fete particuliere, qui succedait a la fete publique, avait pour but de celebrer les noces de Francois d'Epinay de Saint-Luc, grand ami du roi Henri III et l'un de ses favoris les plus intimes, avec Jeanne de Cosse-Brissac, fille du marechal de France de ce nom. Le repas avait eu lieu au Louvre, et le roi, qui avait consenti a grand'peine au mariage, avait paru au festin avec un visage severe qui n'avait rien d'approprie a la circonstance. Son costume, en outre, paraissait en harmonie avec son visage: c'etait ce costume marron fonce sous lequel Clouet nous l'a montre assistant aux noces de Joyeuse, et cette espece de spectre royal, serieux jusqu'a la majeste, avait glace d'effroi tout le monde, et surtout la jeune mariee, qu'il regardait fort de travers toutes les fois qu'il la regardait. Cependant cette attitude sombre du roi, au milieu de la joie de cette fete, ne semblait etrange a personne; car la cause en etait un de ces secrets de coeur que tout le monde cotoie avec precaution, comme ces ecueils a fleur d'eau auxquels on est sur de se briser en les touchant. A peine le repas termine, le roi s'etait leve brusquement, et force avait ete aussitot a tout le monde, meme a ceux qui avouaient tout bas leur desir de rester a table, de suivre l'exemple du roi. Alors Saint-Luc avait jete un long regard sur sa femme, comme pour puiser du courage dans ses yeux, et, s'approchant du roi: --Sire, lui dit-il, Votre Majeste me fera-t-elle l'honneur d'accepter les violons que je veux lui donner a l'hotel de Montmorency ce soir? Henri III s'etait alors retourne avec un melange de colere et de chagrin, et, comme Saint-Luc, courbe devant lui, l'implorait avec une voix des plus douces et une mine des plus engageantes: --Oui, monsieur, avait-il repondu, nous irons, quoique vous ne meritiez certainement pas cette preuve d'amitie de notre part. CHAPITRE PREMIER. LES NOCES DE SAINT-LUC. 2

« The Online Distributed Proofreading Team. This file was produced from images generously made available by the Bibliotheque nationale de France (BnF/Gallica) at http://gallica.bnf.fr. LA DAME DE MONSOREAU PAR ALEXANDRE DUMAS EDITION ILLUSTREE PAR J.-A.

BEAUCE PREMIERE PARTIE PARIS 1890 CHAPITRE PREMIER.

LES NOCES DE SAINT-LUC. Le dimanche gras de l'annee 1578, apres la fete du populaire, et tandis que s'eteignaient dans les rues les rumeurs de la joyeuse journee, commencait une fete splendide dans le magnifique hotel que venait de se faire batir, de l'autre cote de l'eau et presque en face du Louvre, cette illustre famille de Montmorency qui, alliee a la royaute de France, marchait l'egale des familles princieres.

Cette fete particuliere, qui succedait a la fete publique, avait pour but de celebrer les noces de Francois d'Epinay de Saint-Luc, grand ami du roi Henri III et l'un de ses favoris les plus intimes, avec Jeanne de Cosse-Brissac, fille du marechal de France de ce nom. Le repas avait eu lieu au Louvre, et le roi, qui avait consenti a grand'peine au mariage, avait paru au festin avec un visage severe qui n'avait rien d'approprie a la circonstance.

Son costume, en outre, paraissait en harmonie avec son visage: c'etait ce costume marron fonce sous lequel Clouet nous l'a montre assistant aux noces de Joyeuse, et cette espece de spectre royal, serieux jusqu'a la majeste, avait glace d'effroi tout le monde, et surtout la jeune mariee, qu'il regardait fort de travers toutes les fois qu'il la regardait. Cependant cette attitude sombre du roi, au milieu de la joie de cette fete, ne semblait etrange a personne; car la cause en etait un de ces secrets de coeur que tout le monde cotoie avec precaution, comme ces ecueils a fleur d'eau auxquels on est sur de se briser en les touchant. A peine le repas termine, le roi s'etait leve brusquement, et force avait ete aussitot a tout le monde, meme a ceux qui avouaient tout bas leur desir de rester a table, de suivre l'exemple du roi.

Alors Saint-Luc avait jete un long regard sur sa femme, comme pour puiser du courage dans ses yeux, et, s'approchant du roi: —Sire, lui dit-il, Votre Majeste me fera-t-elle l'honneur d'accepter les violons que je veux lui donner a l'hotel de Montmorency ce soir? Henri III s'etait alors retourne avec un melange de colere et de chagrin, et, comme Saint-Luc, courbe devant lui, l'implorait avec une voix des plus douces et une mine des plus engageantes: —Oui, monsieur, avait-il repondu, nous irons, quoique vous ne meritiez certainement pas cette preuve d'amitie de notre part.

La dame de Monsoreau v.1 CHAPITRE PREMIER.

LES NOCES DE SAINT-LUC.

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