La dame de Monsoreau v.
Publié le 11/04/2014
Extrait du document
«
Que plus vous le ferez monter, plus il tombera de haut, quand il tombera.
Allons, je vois que tu es de bonne humeur.
Moi?
Oui, c'est quand tu es de bonne humeur que tu me dis de ces choses-la.
N'importe, continua le duc, je
maintiens mon dire, et Monsoreau nous eut ete bien utile dans ce pays-ci.
Pourquoi cela?
Parce qu'il a des biens aux environs.
Lui?
Lui ou sa femme.
Bussy se mordit les levres: le duc ramenait la conversation au point d'ou il avait eu tant de peine a l'ecarter la
veille.
Ah! vous croyez? dit-il.
Sans doute.
Meridor est a trois lieues d'Angers; ne le sais-tu pas, toi qui m'as amene le vieux baron?
Bussy comprit qu'il s'agissait de n'etre point deferre.
Dame! dit-il, je vous l'ai amene, moi, parce qu'il s'est pendu a mon manteau, et qu'a moins de lui en laisser
la moitie entre les doigts, comme faisait saint Martin, il fallait bien le conduire devers vous...
Au reste ma
protection ne lui a pas servi a grand'chose.
Ecoute, dit le duc, j'ai une idee.
Diable! dit Bussy, qui se defiait toujours des idees du prince.
Oui...
Monsoreau a eu sur toi la premiere partie; mais je veux te donner la seconde.
Comment l'entendez-vous, mon prince?
C'est tout simple.
Tu me connais, Bussy?
J'ai ce malheur, mon prince.
Crois-tu que je sois homme a subir un affront et a le laisser impuni?
C'est selon.
Le duc sourit d'un sourire plus mauvais encore que le premier, en se mordant les levres et en secouant la tete
de haut en bas.
Voyons, expliquez-vous, monseigneur, dit Bussy.
La dame de Monsoreau v.2
CHAPITRE XXXII.
DIPLOMATIE DE M.
DE SAINT-LUC.
213.
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