Vous avez peut-être eu la chance de découvrir, parmi vos lectures, une œuvre qui vous a paru géniale, non pas au sens abâtardi que certains donnent aujourd'hui à ce mot, mais au sens plein, une œuvre majeure, une œuvre capitale. Pourriez-vous tenter d'analyser les raisons qui ont motivé ce sentiment en étudiant les aspects les plus attachants de cette œuvre et en la comparant à d'autres que vous jugez simplement intéressantes.
Publié le 31/03/2011
Extrait du document
Vous avez peut-être eu la chance de découvrir, parmi vos lectures, une œuvre qui vous a paru géniale, non pas au sens abâtardi que certains donnent aujourd'hui à ce mot, mais au sens plein, une œuvre majeure, une œuvre capitale.
Pourriez-vous tenter d'analyser les raisons qui ont motivé ce sentiment en étudiant les aspects les plus attachants de cette œuvre et en la comparant à d'autres que vous jugez simplement intéressantes.
Liens utiles
- Germinal, grand roman du XIXe siècle, met en scène la vie quotidienne des mineurs dans la mine d'Anzin. Dans un passage qui se trouve au cinquième chapitre de la première partie, l'auteur parle surtout des chevaux de la mine. En comparant ce passage à un passage du livre de Simonin, nous étudierons la manière dont Zola utilise la documentation livresque ? Quel sens entend-il donner à ce passage ? Pour quelles raisons intègre-t-il cet épisode dans son oeuvre ?
- « Je définirais le livre une œuvre de sorcellerie d'où s'échappent toutes sortes d'images qui troublent les esprits et changent les cœurs. Je dirai mieux encore : le livre est un petit appareil magique qui nous transporte au milieu des images du passé ou parmi des ombres surnaturelles. Ceux qui lisent beaucoup de livres sont comme des mangeurs de hachisch. Ils vivent dans un rêve. Le poison subtil qui pénètre leur cerveau les rend insensibles au monde réel et les jette en proie à des f
- « La plupart des lecteurs attribuent à ce qu'ils appellent le fond une importance supérieure, et même infiniment supérieure, à celle de ce qu'ils nomment la forme. Quelques-uns, toutefois, sont d'un sentiment tout contraire. Ils estiment audacieusement que la structure de l'expression a une sorte de réalité tandis que le sens ou l'idée n'est qu'une ombre (...) Pour les amants de la forme, une forme, quoique toujours exigée ou provoquée par quelque pensée, a plus de prix, et même de sen
- « L'idée même que la signification d'une œuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole: c'est une idée paresseuse. Ce qui seul s'évanouit rapidement, c'est le divertissement que procure la chose nouvelle. Reste son apport permanent: mais celui-là ne se livre pas sans effort à la jouissance superficielle. » Claude-Edmonde Magny. Commentez et, si vous le jugez bon, discutez cet avertissement au lecteur, en vous appuyant sur des exem
- Commentez et discutez, en vous appuyant sur vos lectures, ces réflexions d'une romancière contemporaine : « En fait, la fonction du roman semble changer; c'est maintenant un avant-poste du journalisme, nous lisons des romans pour nous documenter sur des zones de vie que nous ne connaissons pas ( ... ) Je découvre que je lis la plupart des romans avec le même genre de curiosité qu'un livre documentaire. S'ils sont le moins du monde réussis, la plupart des romans sont originaux en ce sen