ÉGALITÉ EGO ÉMOTION EMPIRIQUE, EMPIRISME ENTENDEMENT

ÉGALITÉ L’égalité peut concerner les choses ou les êtres. Des choses sont égales si, considérées comme quantités, elles sont équivalentes. Il y a, par ex., égalité entre : a) la somme des angles du triangle, b) un angle plat (180°). Remarquer que cette égalité quantitative suppose une différence qualitative : il n’y a pas identité, car un angle plat n’est pas nécessairement le résultat de la sommation des angles d’un triangle. 2 + 2 est égal à 2 x 2, mais ce n’est pas la même chose que 2x2, car additionner n’est pas la même chose que multiplier. Entre des êtres, l’égalité est un rapport tel qu’aucun ne se trouve, relativement à un avantage quelconque, favorisé par rapport aux autres. Les hommes sont “égaux en droits” dans la mesure où la loi ne fait entre eux aucune différence. Mais ici encore, l’égalité implique la différence : si les hommes étaient identiques les uns aux autres, il n’y aurait aucun sens à proclamer entre eux l’égalité juridique ; elle s’imposerait d’elle-même.

EGO En latin “moi”. Terme utilisé en philosophie, dans la tradition phénoménologique (Husserl, Sartre), pour désigner le sujet.

ÉMOTION L’émotion est un état affectif, caractérisé par sa brièveté et son intensité, qui se traduit par des modifications du corps. « Émotion exprime le mouvement dans le corps, mouvement dépendant principalement de la structure et des actions environnantes » (Alain). Peur, joie, honte sont des émotions. Ne pas conf. émotion et sentiment. EMPIRIQUE, EMPIRISME Est empirique ce qui vient de l’expérience. Par ex. le marin a une connaissance empirique des marées, des courants, des vents. L’empirisme est un vaste courant philosophique, qui voit dans l’expérience l’origine et le fondement de toutes nos connaissances.

ENTENDEMENT Faculté de comprendre (en français classique, entendre signifie comprendre). C’est l’intelligence, mais sans l’idée - habituellement attachée à cette notion - de performances mesurables (le QI !). L’entendement est ce par quoi je peux accéder à l’abstraction du concept, ainsi qu’enchaîner les idées dans des raisonnements.