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JUDITH : LE CARAVAGE

Publié le 13/09/2012

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Judith, fille d'Israël, s'est introduite auprès du tyran Holopherne, décidée à défendre son peuple. L'événement, déjà dramatique en luimême, est saisi au moment culminant et décisif, à l'instant où Judith, d'un coup d'épée, tranch e la gorge d'Holopherne...

« JUDITH 1595-1596 Peintre italien Analyse ~ Judith, fille d'Israël, s'est introduite auprès du tyran Holopherne, décidée à défendre son peuple.

L'événement, déj à dram atiq ue en lui­ même , est saisi au moment culminant et d écis if, à l ' instant où Judith, d' un coup d'épée, tranche la gorge d 'Holopherne.

Le visage de la jeune fille, d 'une beauté sans tache , est traversé par une expression navrée qui révèle un instant de réflexion , de doute.

Mais son geste est décidé et la fermeté de ses intentions transparaît dans l'allure altière , le front pliss é et le regard impitoyable .

La jeunesse du visage et des bras de Judith contrastent avec le per sonnage de la serva nte, prête à recevoir la tête coupée d'Holopherne dans la toile qu'elle tient dan s ses main s.

Le Caravage décrit de façon presque caricaturale le visage de cette femme dont la peau est sillonnée de rides profondes soulignées par les zones d'ombre.

Ses mains aussi sont ma rqu ées par la vieillesse et le grain de leur peau sombre est mis en valeur par le teint de porcel aine de Judith.

XVf • XVIf siècles Huile sur toile 145 x 195 cm L'œ uvre C L'inscription D 'ORAZ/0 apparaît à l' arrière de l'encadrement original; il s'agit là d'une ancienne attribution du tableau à Orazio Gentileschi.

On peut identifier la Judith du Caravage avec la toile citée dans l'inventaire de la maison romaine d 'Ottavio Costi , rédigé à sa mort en juin 1639.

Baglione , en 1642 , semb le y faire réfé rence éga lement : «Il peignit pour les seigneurs Costi une Judith qui coupe la tête d 'Holoph erne ».

En 1640 , elle passa à la famille CcyJpi , dont les descendant s vendirent le tableau à l 'Etat en 1971.

Les e x cè s d u Cara v ag e à l'auberge du More • En 1605, le caractère ombrageux du Cara­ vage se manifesta plusieurs fois avec une violence insolite.

L'artiste finit en prison pour avoir lancé un plat d'a rtichauts à la figure de Fusaccia , un garçon d'auberge, pour avoir agressé une cer­ taine Laure, sa fille Isabelle et sa propre logeuse , Prudenzia Bona , à qui il n'avai t pas payé le loyer.

Le théâtre des événements fut l'auberge du More à Rome et le quartier environnant, où le Caravage avait beaucoup d' ennemis comme le caporal Malanno et le capitaine Pino.

La zone éta it fréquentée aussi par Onorio Longhi et Prosperino delle Grottesche, amis de l'artiste.

Le Caravage, heureusement, pouvait compter sur la puissante protection du cardinal Del Monte, toujours prêt à le tirer d'affaire.

Du même peintre : PICTO 293 à 306 Photo Scal a, Florence .

© Nard i ni Editore.

1992.

VPC Lar ousse-Laffont pour l'édition française.

1992 .

13-12. »

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