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L'art des peuples primitifs

Publié le 05/04/2012

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Les habitants de ce monde insulaire, pour des raisons démographiques, avaient émigré de l'ouest vers l'est pendant plusieurs millénaires. Ceci est prouvé, entre autres, par la similitude qui existe entre les types physiques et les éléments culturels de ces régions et ceux de l'archipel malais de l'Asie du Sud-Est, où se retrouvent des caractéristiques fondamentales communes à tous les styles océaniens. Les objets sculptés, peints ou fabriqués de la Mélanésie et de la Polynésie sont les plus représentatifs de l'art du Pacifique Sud. Ces deux groupes d'ües ont un art qui présente des caractères semblables : une expression plastique à trois dimensions mettant en valeur plans et volumes; une peinture polychrome des surfaces ou des détails pour traduire des idées ou des rapports autres que ceux

« L es peuples primitifs, en Afrique tropicale et en Océanie notamment, nous ont laissé une production artistique inspirée par des principes esthé­ tiques totalement différents de ceux des civilisations des mondes occidental et oriental.

Pour bien comprendre cet art, il ne faut pas le comparer à d'autres, mais l'étudier en lui-même, dans son propre contexte culturel.

Pendant de nombreux siècles, l'Afrique noire, la Mélanésie et la Polynésie furent habitées par une multitude de petites sociétés tribales.

Chacune d'elles possé­ dait des institutions spécifiques, quoique l'on retrouve, de l'une à l'autre, certaines constantes.

Une organisation composite et parfois complexe liait en un tout homogène les aspects religieux, sociaux, politiques et écono­ miques de la vie, mais le degré de complexité de cette organisation et l'importance accordée à chacun de ses aspects variaient d 'une tribu à l'autre.

L'autorité était exercée par un ancien, un chef, un conseil ou un prêtre, dont la fonction était parfois héréditaire; ces autorités con­ trôlaient les aspects matériels et spirituels de la vie de la tribu et veillaient au respect des insti­ tutions traditionnelles, des cou­ tumes et des croyances.

Ces peuples vivaient surtout de l'agriculture collective et aussi, dans de nombreuses ré­ gions, des produits de la pêche et de la chasse.

Cérémonies, rites et tabous devaient, par leur appel aux forces mystérieuses et sacrées de la nature, assurer à la popu­ lation d'un village ou d'une région la nourriture dont elle avait besoin.

On établissait rare­ ment un rapport rationnel entre. »

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