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Les grands-messes de l'art contemporain

Publié le 04/12/2018

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avec, notamment, les Français Moulène, Lafont, Pataut, Schoellkopf, ou des photographes de la première moitié du siècle tels que Walker Evans ou Helen Levitt. Les œuvres liées à une réflexion sur l’architecture ou sur l’urbanisme sont également à l’honneur, comme celles du Néerlandais Rem Koolhaas, laissant ainsi la porte ouverte à des créateurs qui ne sont pas des familiers des circuits de l’art contemporain, à l’image encore du metteur en scène Stanislas Nordey ou du cinéaste Jean-Luc Godard.

 

Alors que Catherine David qualifie de « ridicules et naïves » les interventions d’artistes « in situ », ce type d’approche constitue le moteur du troisième « Skulptur Projekte in Münster ». Organisée tous les dix ans, cette exposition, après celles de 1977 et de 1987, réunit soixante-dix artistes environ dans la petite ville de Rhénanie-Westphalie. Choisis par Klaus Bussman et Kaspar Kônig, les créateurs étaient invités à intervenir dans

 

l’espace urbain,

1997 aura été une année riche en grands rendez-vous internationaux de Part contemporain. A côté de la quarante-septième Biennale de Venise, dont la principale exposition, « Future Présent Past », a été confiée à Germano Celant, et de la quatrième Biennale de Lyon, conçue par Harald Szeemann, l’Allemagne a accueilli deux expositions autant majeures qu’antinomiques : la dixième Documenta de Cassel et le troisième « Skulptur Projekte in Münster ». A une réflexion politique et historique menée dans la première ville répondait, dans la seconde, une manifestation plus volontiers centrée sur le rapport direct de chaque artiste avec l’espace urbain.

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