Médinet-Madi : un joyau dans le Fayoum

« qu'il offre un spectacle ravis­ sant avec ses murs en calcaire blanc et ses sphinx à demi en­ sevelis dans le sable, réside dans son âge.

Une grande partie des élévations date en effet du Moyen Empire, mê ­ me si on doit quelques tra ­ vaux à Mérenptah (XIX • dy­ nastie) et des ajouts impor­ tants à des rois de l'époque gréco -romaine , notamment Ptolémée VIII Évergète Il.

Orienté suivant un axe nord­ sud, le sanctuaire s'ouvre au sud par deux propylées -aux­ quels mène une allée de sphinx - délimitant deux cours.

Dans la seconde se trouve encore l' autel à feu qui servait pour les sacrifices .

Une avant- porte conduit en­ suite au pronaos (à la façade en mur - bahut) , qui dessert à son tour une salle à deux co­ lonnes .

Celle - ci mène à une plus petite pièce , également supportée par deux colonnes .

On pénètre enfin dans le saint des saints , dans leqquel s'ouvrent trois imposantes niches décorées de reliefs.

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et Amenemhat Ill C es niches recevaient à l'origine les statues de culte des divinités adorées à Médinet -Mad i : Renenoutet, Sobek et Horus, le dieu de la royauté, qui sera plus tard remplacé par le pharaon Amenemhat Ill divinisé .

Le culte de ce roi se développera en effet peu à peu dans tout le Fayoum, et à l'époque tar­ dive il deviendra une des plus importantes divinités de la ré- gion sous le nom de Prémarès (ou Lamarès), appellation qui dérive de l' égyptien Per-âa­ Nymaâtrê, le « pharaon Ny ­ maâtrê » (un des noms de sa titulature).

A l'intérieur du temple furent d'ailleurs dé­ couverts quatre hymnes à la déesse Isis (assimilée à l'épo ­ que grecque à Renenoutet) composés par le poète grec lsodoros ainsi qu'un poème racontant les exploits légen­ daires de Prémarès .

Ces textes sont aujourd'hui conservés au musée d'Alexandrie.

Le temple des deux crocodiles sacrés L e s i te de Médinet-Mad i comporte en fait plusieurs temples .

En dehors du sanc -. »