Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles

« « premier fils royal », tenant un flagellum.

Maï, l'homme qui a fait réaliser cette stèle, est représenté tout en bas, à droite.

Il s'agit d'un haut fonctionnaire attaché au temple funéraire de Séthi à Abydos en tant que « scribe des offrandes divines de tous les dieux ».

Tout le texte hié­ roglyphique qui couvre la stè­ le relate le discours prononcé par Maï pour glorifier Osiris en termes élogieux.

Visage d' A k hénaton C e visage très expressif d'Akhénaton a été mis au jour à Tell el-Amarna, l'ancien­ ne capitale du roi schisma­ tique de la XVIII • dynastie , dé­ truite après le bref intermède monothéiste.

La tombe du pharaon hérétique fut totale­ ment saccagée , et seuls quel ­ ques fragments d'ouchebtis y ont été retrouvés, dont cette tête brisée de 6,50 cm de hau­ teur , véritable chef-d 'œuvre de l'art plastique amarnien.

Sculptée dans un calcaire cris­ tallin rappelant le marbre, elle laisse transparaître une digni ­ té empreinte d'une grande spiritualité intérieure.

Cet ad­ mirable fragment est sans au­ cun doute l'une des plus belles représentations d' Akhénaton, qui avait transformé l'art en un véritable sacerdoce, telle- Détail de la riche décoration polychrome du sarcophage de Khonsou-Tefnakht, mettant en scène Nout, les ailes déployées, siris et Horus tenant le signe de vie.

ment abouti qu 'il influencera les dynasties suivantes.

On peut vraiment dire qu'il y eut, dans l'art égyptien , un avant et un après-Akhénaton .

Sc eau cylindrique de Pé pi Ier C e sceau cylindrique en granit (7,60 cm de lon ­ gueur, 2,50 cm de diamètre) en excellent état de conserva­ tion date de la V I• dynastie et a appartenu à Pépi I"', l'un des grands pharaons guerriers et bâtisseurs de l' Ancien Empire .

Le sceau existe depuis les pre­ m ières dynast i es royales .

Il sert non seulement à marquer de son empreinte un docu­ ment officiel ou un décret, mais également à sceller des jarres et des caisses de mar-. »