Devoir de Philosophie

Anatole FRANCE

Publié le 08/04/2013

Extrait du document

La relative indifférence pour les oeuvres d' Anatole France a eu notamment pour origine la haine que lui vouèrent les surréalistes. A là mort de l'écrivain, ceux-ci publièrent Un Cadavre, pamphlet excessif dans lequel ils vitupèrent France, l'accusant de médiocrité et de « servilité «. Manière quelque peu injuste de régler son compte à l' écrivain « officiel « de la IIIe République.

« (1912), récit de la vie quotidienne sous la Ter­ reur, considéré comme son chef-d'œuvre.

Ses ouvrages connaissent un très grand succès auprès du public.

Héritier d'un scepticisme à la Mon­ taigne, de l'esprit critique et de l'ironie du Siècle des Lumières, France s'ef­ force de porter un regard lucide, sur lui-même d'abord, puis sur le monde, et s'attache à dénoncer, avec le regard mi-désabusé mi-débon­ naire du sage humaniste, la folie et la sottise de ses contemporains.

Toutefois, chez lui, la réflexion critique n'efface pas une certaine nonchalance sen­ suelle.

Son ton est volon­ tiers celui de la causerie, de la flânerie ; ses romans laissent percer son amour de la vie et sa profonde pitié pour les hommes.

J .t,p.V NOTES DE L'ÉDITEUR Parmi les critiques susceptibles d'expliquer l'oubli dans lequel Anatole France est tombé, on peut retenir celle de Gide, qui reprochait à ses écrits de ne pas posséder, malgré leur belle langue, ce « tremblement » qui fait les grandes œuvres littéraires.

« Ecrivain classique, socialiste en dentelles, esprit voltairien, Anatole France a été non seulement, comme il l'écrit d'un de ses personnages," la coqueluche des femmes", I, 2, 4, 5 coll.

Viollet 3 coll.

part., Paris I Giraudon Charles Maurras, Anatole France et Maurice Barrès Portrait d' Anatole France par Kees Van Dongen L'intellectuel engagé P enseur, Anatole France met le doigt sur toutes les formes d'in­ justice, d'intolérance et de dogma­ tisme, sans toutefois remettre en cause radicalement l'ordre social qui le nourrit.

Tout en affirmant certains engagements idéologiques -son an­ ticléricalisme, son positivisme teinté de romantisme, son pacifisme -il ne se départit pas d'une certaine dou­ ceur de ton, tempérée par son exi­ gence du beau style et son amour des classiques.

Néanmoins, dans la deuxième moitié de sa vie, il s'en­ gage de plus en plus nettement à gauche.

C'est ainsi que, aux côtés de Zola, il défend Dreyfus, et qu'il ma­ nifeste ouvertement son opposition à la guerre ( « on croit mourir pour la Patrie on meurt pour des indus­ triels », dira-t-il), ainsi que sa sym- -----~--~---~~, .

pathie à l'égard de •';J-.è..

v ..

t.? ..

..,..;.,, - c-r"t~ la révolution russe ~ ...

~~ -t:l-.f"' '""" ..

;·. ·.'.; ·~-:,.

"1;·.

~·' ·};";~ - ~ _.,,-, ").# ,'r.

.:-- • -• 1- JI- ).!..

~~~- • • ~ • ;..,:,:...y~ .

~ .11 ..

&A-,A"" .

_____ .:...

~ .J ,::'~j~ ~ --~~ ~k? ·--·~ ~ ~'~-~ Y•t:lf,_.,.

-"~ ~ ,,.#>' il /-/.d, , C,_.;-t••' ..

~ .f-; t.-4·· ,..

.

·~ :.;;.":...,.

.

':.: ..

"" ~· • (4.t--4.

~· .....

,., ;< ...

•'. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles