Bronzino - biographie.

« Bronzino, Portrait de Cosme Ier armé Agnolo di Cosimo di Mariano Tori, dit Bronzino, Portrait de Cosme Ier armé, v.

1545.

Tempera sur bois, 71 × 57 cm.

Galerie des Offices, Florence.THE BETTMANN ARCHIVE Dans les portraits de Bronzino se retrouvent deux des principales particularités stylistiques du courant maniériste, à savoir la pureté délicate des contours et l’élégance majestueuse de la pose.

Il se dégage en effet de ses portraits de cour une solennité absolue, comme « hors du temps », fixité sculpturale non exempte parfois de grandiloquence glacée, par excès de stylisation.

Le contraste avec la virtuosité immatérielle et inquiète de Pontormo est à cet égard patent. Bronzino, Portrait de Stefano IV Sciarra Colonna Le condottiere Stefano IV Sciarra Colonna a longtemps servi le duc Cosme de Médicis sous le grade de lieutenant général.

Il a fait partie de l'Accademia fiorentina tout comme le peintre Bronzino,auteur de ce portrait dans lequel sont sensibles les influences de Sebastiano del Piombo et de Michel-Ange.

Cette toile a notamment été placée devant le cercueil de Stefano Sciarra Colonna lorsde ses funérailles, célébrées le 20 mars 1548 dans l'église San Lorenzo de Florence.

La signature de Bronzino et la date d'exécution du portrait apparaissent sur la base de la colonne (à gauchedu tableau) ; cette date (1546) a longtemps conduit à imaginer que ce portrait a été exécuté durant le séjour romain du peintre.

Cette hypothèse est aujourd'hui invalidée, la plupart deshistoriens d'art soutenant qu'il a plutôt été réalisé à Florence.Agnolo di Cosimo di Mariano Tori, dit Bronzino, Portrait de Stefano IV Sciarra Colonna, 1546.

Huile sur toile, 125 × 95 cm.

Galerienationale d'Art antique, palais Barberini, Rome.Agenzia LUISA RICCIARINI—MILANO Un des portraits aristocratiques les plus représentatifs de la manière cultivée de Bronzino est celui intitulé Éléonore de Tolède et son fils Giovanni de Médicis (v.

1545, galerie des Offices).

Dans ce portrait officiel d’une noble dame princière, les maîtres-mots du peintre semblent être introversion, distanciation et impassibilité.

Toute contingence est radicalement bannie de la palette de Bronzino.. »