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Le cinéma Scandinave (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)

Publié le 16/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Tancred Ibsen, petit-fils du dramaturge norvégien, part à Hollywood en 1923 avec Sjôstrôm dont il devient l'assistant. De retour en Norvège, il tournera en 1931 le premier film parlant norvégien : le Grand Baptême.

 

Le premier studio est construit

 

en 1936 à Jar, dans la banlieue d'Oslo.

 

Rasmus Breistein, qui a débuté dans les années 1920, devient le spécialiste des thèmes bucoliques et nationalistes : Jeunesse (1938), Knut de Trysil (1942).

 

Leif Sinding, auteur du premier film musical norvégien (Fantegutten, 1932) se consacre à l'adaptation littéraire (Braves Gens, 1937) et à la reconstitution historique (Eli Sjursdotter, 1938). Directeur du cinéma norvégien pendant l'occupation allemande,

 

Sinding ne retravaillera pour le cinéma que dans les années 1950 (la Nuit

 

des sorcières, 1954).

 

L'ambition de ces films reste toutefois modeste et les confine dans les limites du pays, à l'exception deAitanga,

 

la femme aux aigles (1941) de Helge Lund, sélectionné pour le festival de Venise.

 

En 1948, Titus Vite-Muller tourne avec le Français Jean Dréville la Bataille de l’eau lourde, qui retrace un épisode de la Seconde Guerre mondiale.

 

Les réalisateurs les plus marquants sont alors Toralf Sando (le Voyageur d’Angleterre, 1946) et Ame Skouen, journaliste et écrivain, qui avec son premier film en 1946, les Enfants des rues, s'intéresse à la vie quotidienne. Atterrissage forcé (1951), le Rescapé (Neuf Vies, 1957) etAu sujet de Tilla (1963) le confirment comme un des grands noms du cinéma norvégien.

 

Une nouvelle vague de cinéastes

La veine documentaire est aussi présente au Danemark et prend modèle sur l'école britannique.

 

Le monde de l'enfance et de

 

la jeunesse ou du passage à l'âge adulte apparaît comme un thème récurrent du cinéma danois à partir des années 1960. Il persiste jusqu’à nos jours, notamment dans le domaine de l’animation avec un film comme Le garçon qui voulait être un ours (2003).

 

En 1966, la Faim de Henning Carlsen, d’après le roman de Knut Hamsun et interprété par Per Oscarsson, redonne une notoriété internationale au cinéma danois.

 

La fondation en 1965 de l’institut du film danois favorise la création cinématographique avec un appui financier aux œuvres de qualité.

« Garbo part bientôt à Berlin jouer pour Pabst (Jo Rue sons joie, 1925) avant de suivre Stiller à Hollywood en 1926 .

Stiller ne parviendra pas à s'imposer à Hollywood , mais Garbo y deviendra une star.

I.U AUTRES RtALISATEURS DU MUET • L'industrie suédoise a attiré d'autres cinéastes nordiques : Dreyer pour Jo Quatrième Alliance de dame Marguerite (1920 ) ou Christen sen pour Jo Sorcellerie à travers les âges (1922) .

Mais elle commence à décliner quand ses cinéastes, opérateurs, acteurs et actrices quittent le pays pour les États-Unis.

• le cinéma suédo is du muet ne se limite toutefois pas à ces deux maîtres .

Certains réalisateurs comme Gustaf INGMAR BERGMAN •l,_r /lel'f-• naît en 1918 à Uppsala dans le foyer d'un pasteur luthérien.

Il reçoit une éducation austère qui marque profondément sa personnalité.

• Scénariste , metteur en scène de théâtre dès ses années d'université, Bergman réalise son premier film en 1946, Crise , qui reste influencé par l'école française du réalisme poétique incarnée par Marcel Carné.

Son premier film vraiment personnel est Jo Prison {1949), où s'exprime sa vision pessimiste du monde : l 'existe nce humaine est à l'image d'une prison, close et sans espoir hormis la mort.

• Ce n'est cependant qu'en 1955, avec Sourires d 'une nuit d'été, présenté au festival de Cannes , que la critique et le public non suédois découvrent le cinéaste.

le succès lui permet alors de réaliser des œuvres plus ambitieuses, comme Je Septième Sceau (1956), prix spécial du jury au festival de Cannes de 1957, ou les Fraisa sauvages (1957), où il fait jouer le grand réalisateur du muet Victor Sjôstrtim.

• Bergman poursuit cette méditation sur la vie et la mort, le bien et le mal, la nature humaine, l'incommunicabilité entre les êtres dans une carrière qu'il mène tout autant au théâtre qu'au cinéma.

Il vit aujourd'hui retiré sur son ne de Farti dans la Baltique .

Molander, qui lance Ingrid Bergman dans Intermezzo (1936), se font les intermédiaires entre le muet et les années 1940 qui offrent un second souffle au cinéma suédois.

I.E RENOUVEAU DE L' APRB-GUERRE •le renouveau s'opère en 1940 dans une Suède neutre , à l'écart du conflit mondial, avec Un crime d'Anders Henrikson, Quand Jo choir est faible {1940 ) de Per lin berg puis avec le Chemin du ciel (1942), Tourments (1944) et Rien qu'une mère (1949) d'Ali Sjtiberg.

• En 1951, le film de AH Sjoberg Mademoiselle Julie , qui obtient la Palme d'or à Cannes , assure le grand retour du cinéma suédois sur la scène internationale.

• Elle n'a dansé qu'un seul été {1952) d'Arne Mattson fait également sensation.

• En 1955 , Sourires d 'une nuit d'été fait découvri r au monde un réalisateur qui tourne depuis dix ans : lngma r Bergman.

• En 1963 , la création de l'Institut du Film s uédois relance la production et favorise l'apparition d 'une nouvelle génération .

• Celle-ci , notamment Vilgot Sjtiman (Mo sœur mon amour, 1966 ; Je suis curieuse, 1967) et Bo Widerberg (Elvira Modigon , 1967 ; Ado/en JI, 1969 ; Joe Hi/, 1971 ), rompt avec la tradition suédoise, s 'inspirant du cinéma vérité ou de Godard, prônant l'engagement politique , voire la provocation.

• Renouant avec le thème de l 'homme en lutte avec la nature, Jan Troell connaît un succès mondial avec le s Émigrants (1971) et le Nouveau Monde (1972) .

• Dans les années 1980, Mo vie de chien (1985) de lasse Hallstrtim remporte aussi un succès international.

• Dans les années 1990 , l'actrice LivUIImann revient en Suède tourner son troisième film en tant que réalisatrice , Confessions privées (1996 ), tandis que s'imposent de nouveau x noms : Daniel Alfredsson (Tic Toc, 1997) , Roy Andersson (Chansons du deuxième étage , 2000).

lE CINOU NORVÉGIEN UN CINtMA D'tTRANGERS • Contrairement à la Suède , la Norvège n 'a pas de tradition cinématographique .

• les films tournés avant les années 1910 sont réalisés par des étrangers.

Une petite production nationale voit le jour à partir des années 1920.

• Ce sont surtout des drames paysans , des comédies populaires ou des adaptations du romancier Knut Hamsun comme Jo Récolte (1921) de Gunar Sommerfelt ou Pan (1922) de Harald Schwenzen.

• Ce courant se poursuivra jusqu'au parlant avec des mélodrames folkloriques qui séduisent un public rural.

• C'est le Danois Carl Dreyer qui tourne en Norvège le meilleur film des années 1920 :les Fiancés de Glomdo/ (1926).

LES PREMIERS FILMS NATIONAUX • Tancr ed Ibsen , petit-fils du dramaturge norvé gien , part à Hollywood en 1923 avec Sjtistrtim dont il devient l 'assistant.

De retour en Norvège, il tournera en 1931 le premier film parlant norvégien : Je Grand Baptême .

• le premier studio est construit en 1936 à Jar, dans la banlieue d 'Oslo.

• Rasmus Breistein, qui a débuté dans les années 1920, devient le spécialiste des thèmes bucoliques et nationalistes : Jeunes se (1938) , Knut de Trysi/ (1942 ).

• leif Sin ding.

auteur du premier film musical norvé gien (Fontegutten, 1932 ) se consacre à l'adaptation littéraire (Broves Gens , 1937) et à la reconstitution historique (Eii Sjursdotter , 1938) .

Directeur du cinéma norvégien pendant l 'occupation allemande, Sinding ne retravaillera pour le cinéma que dans les années 1950 (Jo Nuit des sorcières , 1954) .

• L'ambition de ces films reste toutefois modeste et les confine dans les limites du pays, à l'exception de Ailongo , Jo femme aux aigles (1941 ) de Helge lund , sélectionné pour le festival de Venise .

• En 1948 , Titus Vite-Muller tourne avec le Français Jean Dréville Jo Bataille de l'eau lourde , qui retrace un épisode de la Seconde Guerre mondiale .

• le s réalisateurs les plus marquants sont alors Toralf Sande (Je Voyageur d'Angleterre , 1946 ) et Arne Skouen , journaliste et écrivain, qui avec son premier film en 1946,/es Enfants des rues , s'intéresse à la vie quotidienne .

Atterrissage forcé (1951 ) ,/e Rescapé (Neuf Vies, 1957) et Au sujet de Tilla (1963 ) le confirment comme un des grands noms du cinéma norvégien.

UNE NOUVELLE VAGUE DE CINtAms • Au début des années 1960 se forme une génération de transition avec Erik lochen (la Chasse , 1960) , Nils Reinhardt Christensen (les Démons passionnés , 1961) ou Rolf Clemens (Climat 1965) .

• Dans les années 1970, le cinéma norvégien, soutenu par l'État commence à s 'affirmer au plan international.

• Une grande partie des salles appartient aux municipalités ou à l'administration locale et elles sont gérées comme des services publics .

Cet appui de l'État favorise l'apparition d'une nouvelle vague de cinéastes qui proposent une approche beaucoup plus réaliste et plus critique de la société norvégienne.

• Anja Breien est l'une des figures dominantes de ce groupe :Je Viol (1971 ) , Wives (1975), histoire de trois femmes qu'elle poursuivra dans Wives Il (1985) et Wives Ill (1995), l'Héritage (1979) , la Persécution (1981) ...

• Ce courant féministe est également incarné par Vi beke lokkerberg (Jo Trahison.

1981 ; l'Insoumise , 1986} et lail a Mikkelsen (la Petite Ida, 1981 ).

• Peu de ces films sont distribué s à l'étranger .

Il faut attendre 1987 pour qu'un film norvégien obtienne un succès international : -...-:l !'""'-'W'III • le Passeur du cinéaste d'origine lapone Nils Gaup, qui se déroule dans le Grand Nord .

Lumières du Nord (1985) de lasse Glomm et Je Palais de glace {1987) de Per Blom réinvestissent eux aussi les grands espaces naturels du pays.

• En 1995 , l'actrice norvégienne liv Ullmann, devenue réalisatrice, revient dans son pays natal pour tourner Kristin Lovronsdotter.

• Une nouvelle génération de réalisateurs apparaît dans les années 1990, incarnée par Thomas Robsahn Tognaui (Rebelles sons couse , 1992 ) et Hans Peter Moland (Aberdeen, 2000} .

I.E CINÉMA ISLANDAIS UNE TRADITION TARDIVE • Encore possession danoise, l'I slande a attiré les cinéastes scandinaves par ses paysages , mais le cinéma islandais est lui, de facture récente.

• les films d 'Oskar Guslason et de Reynir Oddson , les coproductions avec la Suède (Sa/ka Va/ka d'Arne Mattson , 1954) ou avec le Danemark (Jo Monte rouge de Gabriel Axel , 1968} forment les premières tentatives nationales.

• C'est en 1979 avec la création du Fond s pour le film islandais que la profession s'organise.

L'ILLUSTRATION DES SAGAS • Agust Gudmundsson réalise alors Jo Terre et ses fils (1980) et Hrafn Gunnlaugsson Jo Ferme paternelle (1980) .

• le film historique tiré des sagas inspire ensuite ces deux cinéastes .

Gudmundsson tourne la Saga de Gisli {1981 ) , tandis que Gunnlaugsson illustre l'histoir e viking avec le Vol du corbeau (1984) , l'Ombre du corbeau (1988) et le Viking blanc (1991).

• D'autres réalisa teur s marquent le cinéma islandais : Thrainn Bertelsson ( les Jumeaux , 1981 : Plein Hiver , 1985 ; Magnus , 1989) , Thorsteinn Jonsson (la Centrale nucléaire , 1984) , Fridrik Thor Fridriksson (/es Baleines blanches , 1987) .

• Comme partout dans les pays scandinaves, les réalisatrices ne sont pas en reste : Kristin Johannesdottir (Au bord du monde , 1983) , Kristin Palsdottir (Sur terre comme ou ciel, 1992) et Gudny Hallsdorsdottir (Sous le glacier , 1989 ; Hekla , 1992) .

• Dans les années 1990, la tendance est aux coproductions avec les autres pays scandinaves , seul moyen d e maintenir une spécificité culturelle islandaise (Fièvre froide de Fridriksson, 1997) .

I.E CINÉMA FINLANDAIS LES PREMitRES PRODUCTIONS • la fondation en 1919 de la Suomi Filmi par Teuvo Puro et Erkki Ka ru permet à une véritable production nationale de démarrer , avec surtout des comédies et des films d 'inspiration bucolique évoqua nt la vie rurale comme la Fiancée des flotteurs de bois de Ka ru (1923).

• En 1933 , Karu fonde une nouvelle société, la Suomen Filmiteollisuusce, où Risto Orko, son successeur , réalisera à la fois des comédies (J'Intendant de Si/tolo , 1934) et des films historiques et patriotiques (la Fiancée du fantassin, 1938; les Activistes , 1939) .

• Nyrki Tapiovaara est l'un des plus remarquables cinéastes nationaux .

De Juho (1937), tiré du roman déjà adapté par Stiller , jusqu 'au Destin d 'un homme {1940 ), achevé après sa mort par ses collaborateur s, les cinq films du réalisateur déclinent une forte originalité .

DES THtMES PASTORAUX AUX SUIETS URBAINS • Après des réussites comme Jo Valse du vagabo nd (1941) de Toivo Sarkka ou Des êtres dons Jo nuit d'été (1948) de Valentin Vaala, le cinéma des années 1950 voit les thématiques évoluer .

• À la dimension bucolique s'ajoutent le thème de la guerre récente, voire de la guerre civile de 1918, ou les sujets sociaux : Soldats inconnus (1955) de Edvin laine est l'un des plus beaux films finlandais.

Le Renne blanc (1952 ) de Erik Blomberg est un film fantastique dont l'action se déroule en pays lapon.

• La Semoine bleue (1954), /e Temps des moissons (1956) , Jo Ligne rouge (1959) de Matti Kassila rappellent les Bergman de la même époque .

• Dans les années 1960 , le cinéma passe des thèmes pastoraux aux sujets urbains pour une nouvelle génération inspirée par Godard , Antonioni ou Cassavetes.

• Jtirn Donner, écrivain et cinéaste finnois d 'expression suédoise , parti en 1961 tenter sa chance en Suède, revient en 1968 avec Noir sur Blanc , dans l'esprit de la nouvelle vague suédoise , suivi de Anno (1970) et de Perke/e! Imoges de Finlande (1971) .

• Risto Jarva analyse les relations humaines et sociales : le Journal d 'un ouvrier (1967), l'Année du lièvre (1977 ).

• Homme de théâtre et de télév ision , Rau ni Mollberg tourne la Terre de nos ancêtres (1973) en laponie puis Mi/ka , un film sur les tabous (1980} , et un remake de Soldats inconnus (1985) .

LES FRhES KAURISMAKI • Dans les années 1980 , les premiers films des frères Mi ka et Aki Kaurismaki (nés en 1955 et 1957 ) créent un choc.

Produisant et réalisant ensemble puis séparément des films anticonformistes où des anti-héros sont confrontés à d'inextricables situations, leurs films font découvrir au monde le cinéma finlandais : Helsinki-Napoli (1987 ), Cha cha cha (1989), Tigrera {1994) de Mika Kaurismaki ; Crimes et châtiments (1983}, Shodows in Porodise (1986}, Ariel (1988} , la Fille aux allumettes (1989) de Aki Kaurismaki.

• le cinéma finlandais acquiert alors dynamisme et indépendance de ton : Jo Guerre d'hiver {1989) de Pekka Parikka ; Splendeur et misère de Jo vie humaine (1988 ) de Kassila ; Amis , camarades (1989) de Mollberg .

• Aki Kaurismaki en est devenu le chef de file incontesté avec J 'ai engagé un tueur (1990) , Au loin s 'en vont les nuages (1996), Juho (1999) et l'Homme sans ptiSSé (2003) .. »

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