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Les métiers du cinéma (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)

Publié le 17/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Il est généralement représenté par un agent artistique qui facilite ses contacts et les recherches

 

de prestations.

 

Le directeur de casting recherche les acteurs correspondant aux personnages du scénario. Il les auditionne et s'assure de leur disponibilité.

 

L’acteur peut être remplacé sur le tournage par une doublure, pour les essais lumière, par exemple, ou dans une scène où il est censé figurer sans pour autant apparaître dans le champ.

 

Pour toutes les scènes à risque, l'acteur est doublé par un cascadeur. Les cascadeurs sont spécialisés par secteur : les cascades automobiles

 

- comme Rémy Julienne -, les cascades

 

aériennes, les combats d'épée...

 

Les acteurs occupent des premiers rôles ou des seconds rôles selon l'importance dans l'histoire du personnage qu'ils incarnent Les Oscar et les César reprennent cette classification dans leurs récompenses aux acteurs.

 

Les figurants sont des acteurs, souvent amateurs, qui apparaissent en arrière-plan du film sans avoir à jouer de scène

 

- pour figurer des passants, les soldats d'une armée, les éléments d’une foule... Ils n’ont pas de répliques.

 

La « silhouette » désigne une figuration en gros plans ou un très petit rôle avec une réplique.

cinéma, la compartimentation des tâches et le ton de « qualité française » conféré aux films par des scénaristes comme Jean Aurenche (1903-1994) et Pierre Bost (1901-1975). Cette école est à l'origine de la notion de « film d'auteur » dont le réalisateur est son propre scénariste et ainsi l'auteur complet du film.

 

Depuis lors, le métier de scénariste a été réhabilité, mais le scénariste reste le plus souvent dans l'ombre du réalisateur. L’écriture de la plupart des films demeure toutefois le fruit d'une étroite collaboration entre

 

le scénariste et le réalisateur.

 

Plusieurs phases d'écriture sur papier précèdent l'écriture du scénario proprement dite :

 

- le synopsis constitue un bref résumé du récit, sans dialogue, d’une

 

ou deux pages ;

 

- la note d'intention accompagne le synopsis pour expliciter le ton du film, la démarche de réalisation souhaitée ;

 

- le traitement, d'une cinquantaine de pages, développe le récit et donne les détails de l'intrigue, mais conserve une forme littéraire ;

 

- la continuité dialoguée comprend l'ensemble des scènes et des dialogues du film avec pour chaque séquence les indications de lieu de l'action.

 

Le scénario sert de base au découpage technique dans lequel chaque séquence est découpée plan par plan et accompagnée de quelques indications techniques. C'est le véritable document de travail sur le tournage pour l'ensemble des collaborateurs, acteurs et techniciens.

 

Le scénario peut être complété par des croquis, par des plans ou par un story-board - ou scénarimage. Le story-boarder réalise une sorte de bande dessinée dans laquelle chaque plan est représenté et qui permet de visualiser le film avant le tournage.

« • Il est généralement représenté par un agent artistique qui facilite ses contacts et les recherches de prestations.

• Le directeur de cast ing recherche les acte urs correspondant aux personnages du scénario.

il les auditionne et s'assure de leur disponibilité.

• l'acteur peut ê tre remplacé sur le tournage par une doublure , pour les essais lumière , par exemple , ou dans une scène où il est censé figurer sans pour autant apparaître dans le champ .

• Pour toutes les scènes à risque, l'acteur est doublé par un casct1deur.

Les cascadeurs sont spécialisés par secteur : les cascades automobi les -comme Rémy Julienne-, les cascades aériennes, les combats d'épée ...

• Les acteurs occupent des premiers rôles ou des seconds rôles selon l'importance dans l'histoire du personnage qu'ils incarnent Les Oscar et les César reprennent cette classification dans leurs récompenses aux acteurs .

• Les figurants sont des acteurs, souvent amateurs , qui apparaissent en arrière­ plan du film sans avoir à jouer de scène -pour figurer des passants , les soldats d'une armée, les éléments d 'une foule ...

Ils n'ont pas de répliques .

• La « silhouette " désigne une figuration en gros plans ou un très petit rôle avec une réplique.

CoSTUMIER, MAQUILUUR, HABILUUR n COIFFEUR • Le costumier est chargé de tout ce qui concerne les vêtements utilisés sur un tournage , ainsi que les accessoires, chaussures , sacs ou chapeaux.

Son rôle est primordial dans les films historiques .

Les costumes et les accessoires sont loués dans des maisons spécialisées ou dessinés et créés de toutes pièces selon les besoins -et le budget -du film.

• l'habi lleur s 'occupe des costumes sur le tournage et aide éventuellement les acteurs à les revêtir .

• Le maquilleur prépare le visage des acteurs , de l'application d 'un simple fond de teint jusqu 'aux réalisations d'effets sprdt1ux , cicatrices ou signes de vieillissement ...

• Le coiffeur traite les cheveux des acteurs et se charge des perruques et des postiches .

LES TECHNICIENS DE L'IMAGE Le chef opérateur • Le chef opérateur , ou directeur de la photographie , est responsable de tout ce qui concerne l'image : il dirige les équipes caméra , la machinerie et le réglage des lumières .

• Il conçoit l'image du film, sa lumière et son cadre à partir des indications du réalisateur dont il est l 'un des principaux collaborateurs .

Le cadreur • Sous sa responsabilité , le ct1dreur compose l'image : échelle des plans , angles de prise de vues , mouvement de caméra ...

Le chef opérateur est parfois lui-même cadreur .

• Le cadreur est aidé par un assistant opérateur qui s 'occupe de la caméra .

Celui-ci est chargé de la vérification du matériel , de la mise au point lors ~-----------~ de la prise de vues , du chargement LA NU« AMÉRICAINE, UN TOURNAGE DE CINÉMA • Dans hl Nlllt ·~ (1973), avec Jacqueline Bisse~ Jean-Pierre Léaud et Jean-Pierre Aumon~ le réalisateur François Truffaut met en scène le tournage d'un film, aux studios de La Victorine à Nice.

Il interprète son propre rôle de metteur en scène.

• Ode au cinéma et réflexion sur la création cinématographique et ses démêlés avec la « vie réelle "• le film est aussi un hommage aux métiers du cinéma : Nathalie Baye joue une scripte girl, Bernard Menez un accessoiriste et Jean-François Stévenin interprète son propre rôle de premier assistant réalisateur.

des bobines, de l'étiquetage des boîtes destinées au laboratoire ...

• Des cadreurs spécialisés sont employés pour certains types de prises de vues : par exemple avec la Steadicam , installation de la caméra sur un harnais qui permet de longs suivis, des montées d 'escalier , des déambulations en terrain accidenté, ou avec la Luma, grue de prise de vues où la caméra est contrôlée à distance.

• Le cadreur a longtemps été le « premier spectateur " du film.

Le réalisateur ne découvrait les rushes qu'après le retour du laboratoire .

Aujourd'hui, la présence d 'un moniteur de contrôle permet au réalisateur de suivre la scène pendant le tournage et de voir aussitôt ce qu'elle rendra à l 'écran .

Électriciens et machinistes • Les électriciens et les machinistes font partie de l'équipe image et sont donc placés sous l'autorité du chef opérateur .

Leur nombre est très variable selon l'importance du film ou les exigences de la mise en scène .

• Les électricie ns, dirigés par un chef électricien , mettent en place, dans chaque décor, l'Installation électrique destinée à alimenter les projedeurs , qu'ils règlent également • Le groupman ou groupiste est chargé du groupe électrogène , souvent installé dans un camion .

• Les machinistes ou machinas , dirigés par un chef machiniste , installent toutes les machineries de tournage : rails de travelling.

grues ..

.

Le photographe de plateau • Le photographe de plateau n'appartient pas à l'équipe de prise de vues du film.

Il est chargé par la production de la couverture photographique du tournage : les photographies de plateau serviront lors de la promotion du film.

lEs MfliEIS DU SON ringénieur du son • l'ingénieur du son, ou chef opérateur du son, est responsab le de tout ce qui concerne la prise de son pendant le tournage.

Le perchman • Il est assisté par un perchman , aussi appelé assistant son ou perchiste .

Il suit le déplacement des acteurs avec un micro fixé à l'extrémité d'une perche qui ne doit pas entrer dans le champ de la caméra .

Le clapman • Le clapman est responsable du " dt1p », petite pancarte où sont inscrits le titre du fil rn, l'intitulé de la scène , le numéro du plan et celui de la prise de vues et dont on claque le rabat devant la caméra avant chaque prise de vue.

• Ce signa l visuel el sonore p ermet d'une part le repérage facile des plans au laboratoire.

Il permet d 'autre part la synchronisation de l'image et du son au montage, la bande son étant calée au moment du clap et de sa visualisation à l 'image .

• Certaines caméras sont maintenant équipées d 'un « lime code "• technique de comptage électronique utilisée à la fois pour la prise de vues et la prise de son, et qui permet un repérage à l'image près au montage ainsi qu'une synchronisation immédiate .

LA POSTPRODUCTION LES MhiERS DE L'IMAGE La monteuse • Le chef monteur ou la chef monteuse -il s'agit là encore d'un métier très féminisé -assemble , sous la direction du réalisateur , les plans sélectionnés à la prise de vues .

Loin d 'être simplement technique , cette opération , qui peut prendre plusieurs mois , constitue la véritable écriture du film à partir de ses éléments filmés et enregistrés .

• La monteuse est certainement la seconde personne , après le chef opérateur , qui collabore au plus près avec le réalisateur du film.

• Traditionnellement.

la monteu se travaille à partir de rouleaux d'images positives -le négatif est précieusement conservé par le laboratoire -et de bandes magnétiques des sons enregistrés .

Avec l 'aide d'un assistant monteur, elle procède au choix des prises à monter -le « dérushage " -, puis synchronise les images et les sons avant de pratiquer l'assemblage des scènes selon un rythme qui conférera sa marque au film.

• Le montage se fait de plus en plus souvent sur un banc numérique à partir des plans sélectionnés et reportés sur vidéo numérique .

Si la monteuse continue à jouer un rôle essentiel dans la chaîne de fabrication du film, son travail pratique est largement facilité par les automatismes techniques .

• Les techn iques numé riques permettent de développer les effets spéciaux, en amont du montage : images en 3D, incrustations de personnages virtue ls, modifications de décors réels ...

• La « composition , ou compositing.

est le procédé qui consiste à intégrer et à traiter sur ordinateur les différents éléments d'un film tournés séparément -premier plan , second plan , arrière­ plan -afin de créer une image virtuelle.

Il remplace les anciens procédés de trucages optiques et offre des possibilités infinies ainsi qu'une meilleure qualité .

rinfographiste • lnfographiste , infographiste 3 D , animateur de personnages numériques, intégrateur d'effets spécia ux sont de nouveaux métiers auxquels fait appel de plus en plus souvent le cinéma , même en dehors des films d 'animation réalisés souvent entièrement en technique numérique .

LES M~TIERS DU SON Le compositeur • Le compositeur écrit la musique originale du film, qui contribuera à l'ambiance générale et renforcera la tonalité de certaines scènes .

•l'arrangeur adapte un morceau ou une mélodie existante, pour un instrument ou un orchestre, en fonction des besoins dramatiques et rythmiques du film.

Le bruiteur • Le bruiteur crée des effets sonores -bruit de pas, de collision, de chute , de tonnerre .

..

-qui complètent les sons réels enregistrés au tournage.

Le mixeur • Le mixeur assemble les différentes pistes sonores -jusqu 'à une dizaine pour un long métrage :dialog ues, bruitages , musique .

..

-en une piste unique pour un film en mono ou sur des pistes parallèles pour un film en stéréo .

LES M~nERS DU DtvELOPPEMENT n DU TIRAGE • Les métiers des laboratoires de cinéma couvrent toutes les étapes nécessaires au développement du négatif et au tirage des copies : -la conformation qui consiste, à partir de la copie de travail issue du montage final , de réaliser un négatif définitif en utilisant les rushes conservés depuis le tournage ; -l'éta lonna ge, qui permet de compenser les variations de couleur ou de luminos ité d 'un plan à l'autre après développement ; -le report optique du son mixé sur la pellicule afin d 'obtenir un négatif son qui sera lu sur le bord de la pellicule du film ; -la réalisation des titrages , sous­ titrages et effets spéciaux éventuels sur tireuse optique ; -le tirage de la première copie standard : pour ne pas abîmer le négatif original , on tire les copies à partir d'un contretype négatif issu d'une copie positive.

liWirrrrmil ·-·--~@ii.!!....

LA DlmlaunoN rattaché(e) de presse • l'attaché(e) de pres se , indépendant ou lié à la société de production, est char gé(e) de la promotion du film auprès des médias .

Le distributeur • Le distributeur , qui a acquis les droits de distribution dans son pays auprès du producteur , assure la promotion de la sortie, prend en charge les frais de tirage des copies et leur distribution auprès des exploitants .

rEXPLOITATION r exploitant • l'exploitant de salle indépendant ou de circuits de salles inscrit le film dans sa programmation de la semaine.

• Il reverse une partie de la recette des entrées au distributeur qui en rever se à son tour une partie au producteur.

Le projectionniste • Le projectionnlsle , ou opérateur projectionniste , insta lle les bobines et projette le film en salles.

APPRENDRE LES MÉTIERS DU CINÉMA • Si l'histoire du cinéma ou l'analyse de films peut s'apprendre à l'université, seules les écoles de onéma ense ignent la réalisation et les techniques de l'image et du son.

• Il existe en France d eux grandes écoles publiques de cinéma .

l'École nationale supérieure des métiers de l'Image et du son (ENSMIS, ex-FEMIS), qui a succédé en 1986 à l'Institut des Hautes Études cinématographiques (IDHEC), est installée dans les anciens studios de la firme Pathé à Paris .

l'école propose sept départements : production, scénario , réalisation, image , son, décor et montage.

l'admission se fait aprés un concours trés sélectif.

Deux formations plus courtes au métier de scripte et à la filière distribution­ exploitation y sont également dispensées .

• l'École nationale Louis-Lumière forme des techniciens supér ieurs très qualifiés de l'image (photographie , cinéma) et du son.

l'admission se fait également sur concours.

• D'autres écoles, privées et d'accès moins sélectif , complètent l'offre de formation en ce domaine .

• Toutefo is, nombre d e réalisateurs de cinéma ont aussi appris sur le tas ou en étant assistants .. »

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