Marilyn Monroe : un mythe du cinéma brise sa propre image

« lors de son arrivée à une cérémonie organisée au New Yorker Waldorf Astoria, Marilyn Monroe envoie un baiser aux photographes.

C'est sa façon de répondre aux questions sur son mariage imminent avec le dramaturge Arthur Miller.

Marilyn Monroe : un mythe du ch1éma brise sa propre image Beaucoup associent Marilyn Monroe à l'image d'une blonde, la jupe au vent, au-dessus d'une bouche de métro, scène tirée du film Sept ans de réflexion.

Charme, autodérision et érotisme sont autant de qualités de Marilyn qui disparaissent d'Hollywood avec elle.

L e 5 août 1962, Marilyn Monroe est trouvée morte à son domicile.

Sa mort est proba­ blement due à une prise trop importante de somnifères.

Cette disparition est incompréhensible pour ses admirateurs, car la carrière de l'actrice évoque pour tous l'accomplissement parfait du « rêve américain >>.

Norma Jean Baker vient au monde le 1� juin 1926 à Los Angeles.

Cette enfant illégitime subit très jeune des humiliations de toutes sortes et des abus sexuels.

Sa mère étant internée dans une clinique pour troubles nerveux, Norma Jean grandit dans des orphelinats et chez des familles d'accueil.

Afin de fuir cette situation, elle épouse à seize ans un mécanicien, Jim Dougherty.

Pendant la Seconde Guerre mon­ diale, elle travaille dans une usine de mu nitions, où un photographe la remarque et fait d'elle des photos de pin-up : c'est la première chance de sa vie.

Cette jolie blonde devient célèbre du jour au lendemain.

Elle signe son premier contrat avec un studio de cinéma, la 20th Century Fox, en 1946, l'année même de l'échec de son premier mariage.

La Fox donne à la starlette le nom de Marilyn Monroe.

Elle accepte plusieurs petits rôles et décroche en 1950 un nouveau contrat qui lui donne le satut de star.

Le succès arrive en 1953 avec Niagar a, du metteur en scène Henry Hathaway qui sait mettre en valeur l'aura érotique de Marilyn.

Les Hommes préfèrent les blondes, qui sort la même année, mis en scène par Howard Hawks, renforce son image ·de bomb-e sexuelle naïve.

Comme dans la plupart de ses films, Marilyn incarne l'objet du désir.

Elle n'a pourtant jamais été la vamp q�i entraîne sciemment les hommes à leur perte, mais elle a plutôt cherché franche­ ment et sincèrement un homme qu'elle puisse épouser.

Afin de briser ce cliché et d'élargir son répertoire, Marilyn, qui s'est remariée en 1954 avec le joueur de base-bali Joe DiMaggio, suit en 1955 des cours au célèbre Actor's Studio.

Un an plus tard, elle crée sa société de produc­ tion, avec laquelle elle travaille pour ses propres films, Bus Stop (1956) et Le Prince et la da nseuse (1957).

Malgré le talent d'actrice de Marilyn, le public ne réagit pas favora­ blement.

Elle revient donc à l'image Marilyn Monroe et son troisième mari.

l'écrivain Arthur Miller, lors d'une réception de la blonde naïve, et retrouve le succès, comme le prouve Certains l'aiment chaud (1959).

Le metteur en scène Billy Wilder sait, à l'instar de Hawks, exploiter le grand talent comique de Marilyn.

En 1960, elle tourne Le Milliardai re de George Cukor avec Yves Montand.

Mais John Huston ne parvient que difficilement à achever le tournage du film Les Désaxés (The Misfits) en raison des problèmes psychiques de la star.

À l'issue du tournage, Marilyn divorce de son troisième mari, le dramaturge Arthur Miller, et suit un traitement psychiatrique.

Elle commente la commercialisation de son corps par cette phrase: « Un sex­ symbol est un objet, et je hais le fait de n'être qu'un objet.» Les divas célèbres du cinéma américain 1918-1987 Rita Hayworth Pendant la Seconde Guerre mond iale, Rita Hayworth est la pin-up préférée des Gl's.

Grâce au film Gilda (1946), elle devient la reine de beauté d'Hollywood quand, dans sa robe fourreau, elle ôte ses gants noirs en ébauchant un strip-tease.

Elle 1962 connaît son dernier grand Rita Hayworth succès avec le film La Dame de Shanghaï sous la direction d'Orsan Welles, avec lequel elle reste mariée pendant cinq ans.

Pourtant, le film ne rencontre d'abord qu'un accueil mitigé du public.

Née en 1921 Jane Russell Jane Russell connaît son plus grand succès grâce au film Le Banni (1940) sous la direction d'Howard Hawks.

À cause du rôle dissolu de son interprète féminine, le film est censuré et ne peut être projeté qu'en 1949.

Elle interprète le rôle principal aux côtés de Marilyn Monroe dans la comédie de Howard Hawks Les Hommes préfèrent les blondes (1953).

1932-1967 Jayne Mansfield Grâce à deux films, tous deux réalisés par Frank Tashlin, l'actrice, née Vera Jayne Palmer, accède à la gloire cinématographique : La Blonde et moi (1956) et La Blonde explosive (1957).

Sa courte carrière est exclusive­ ment fondée sur son sex­ appeal.

Ne possédant pas de dons d'actrice particuliers, Hollywood lui tourne le dos au moment où apparaît un nouveau genre féminin incarné par Audrey Hepburn.

Née en 1932 Elizabeth Taylor Son interprétation dans Cléopâtre (1963) fait de liz Taylor une star internationale.

En plus du rayonnement sensuel et érotique qu'elle dégage, elle possède un grand talent d'actrice, mis particulièr ement en valeur dans La Chatte sur un toit brûlant (1958) et Qui a peur de Virginia Woolf? (1966).

la diva qui remporte deux oscars ex erce toujours quelques années plus tard un attrait irrésistible sur la presse, souvent, toutefois, en raison de ses mariages successifs.. »