Devoir de Philosophie

Il n'y a rien qui me soit plus facile à connaître que mon esprit... Descartes. Commentez cette citation.

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

esprit

Outre cela, je constatais que je me nourrissais, que je marchais, que je sentais et que je pensais, et « je rapportais toutes ces actions à l'âme». Mais je ne m'attardais point à penser ce que c'était que cette âme et mon corps me paraissait plus aisé à connaître. Après le doute, c'est l'inverse. Moi qui, maintenant, pense que la vie n'est peut-être qu'un rêve, moi qui suppose qu'il y a un Malin Génie qui me trompe toujours et partout, je ne suis plus assuré d'avoir un corps, ni même que se nourrir, marcher, sentir soient des attributs de l'âme.

esprit

« 1 f r r LA CONSCIENCE, L'INCONSCIENT • 45 « Il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition : je suis, j'existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce ou que je la conçois en mon esprit» (Méditation Seconde).

Je suis, j'existe, mais que suis-je, sinon une chose qui pense, c'est-à-dire une âme ou un esprit? De cette vérité (le fameux cogito), Descartes déduit la distinction nécessaire entre deux substances, l'âme et le corps, dont la première est plus facile à connaître que la seconde, car elle est première dans l'ordre de la découverte de la vérité.

Aussi, à la fin de cette Méditation Seconde des Méditations métaphysiques (publiées en latin en 1641, puis en français en 1647), on peut lire: « Je connais évidemment qu'il n'y a rien qui me soit plus facile à connaître que mon esprit.

» Je puis d'abord douter des apparences sensibles.

Les sens ne me trompent-ils pas parfois? Un bâton plongé dans l'eau ne paraît-il pas tordu? Une tour carrée vue de loin ne paraît-elle pas ronde ? Peut-on se fier entièrement à ceux qui nous ont une fois trompés ? Soit, mais puis-je vraiment douter« que je sois ici assis auprès du feu, vêtu d'une robe de chambre, ayant ce papier entre les mains, et autres choses de cette nature » ? Descartes invoque alors les délires des fous et surtout l'expérience psychologique du rêve : « Combien de fois m'est-il arrivé de songer; la nuit, que j'étais en ce lieu, que j'étais habillé, que j'étais auprès du feu, quoique je fusse tout nu dedans mon lit ? » Peut-on vraiment distinguer la veille du sommeil ? Qui sait si la vie n'est pas un songe? Un soupçon se glisse.

Cela. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles