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J’ai fait un peu de bien, c’est mon meilleur ouvrage. (Épître à Horace de Voltaire)

Publié le 05/02/2016

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horace

Affaires Calas, Sirven, La Barre, Lally-Tollendal... . Quoi qu’on pense de ces différentes affaires, Voltaire avait raison de réclamer une justice plus impartiale, moins hâtive. plus humaine (abolition de la torture... }. Elles servirent beaucoup sa gloire. Il fut regardé comme le défenseur des opprimés, le vengeur de l’innocence, le redresseur des torts. En 1778, c’est • l’homme aux Calas » que la foule acclamera à Paris.

 

Ce bien qu’il fit fut-il son meilleur ouvrage? Ses contemporains l’ont pensé, bien qu’ils aient eu pour l’écrivain et le poète une très grande admiration. Et nous devons reconnaître que son influence fut, en effet, plus grande encore que son talent. C’est qu’il fut bien de son temps, il en a partagé les goûts, les enthousiasmes et les préjugés. Il en a toutes les qualités et les défauts qu’il a contribué à renforcer (grâce aimable, esprit, absence de sens moral, etc.}. Par ses campagnes en faveur de la tolérance, ses luttes contre le « fanatisme, » son mépris de toute tradition, son irrespect foncier, en « gambadant • et en raillant, il a mené la France à la Révolution.

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« 78 XVIUe SIÈCLE I l .

Sun activité bienfaisante ne se limite pas à Ferney: en 1 7 60 il adopte une nièce de Corneille, la dote avec le produil ùu Commentaire sur C or n eill e ( 1 7 64) et la marie en 1 763 avec M.

Dupuits ....

III.

Enfin il éleva souvent la voix en faveur de la justice et de l'humanité.

Affaires Calas, Sirven, La Barre, Lally-Tollendal ..

..

Quoi qu'on pense de ces différentes affaires, Voltaire avait raison de réclamer une justice plus impartiale, moins hâtive.

plus humaine (abolition de la torture ...

}.

Elles servirent beaucoup sa gloire.

Il fut regardé comme le défenseur des opprimés, le vengeur de l'innocence, le redresseur des torts.

En 1778, c'est a l'homme aux Calas • que la foule acclamera à Paris.

Ce bien qu'il fit fut-il son meilleur ouvrage? Ses contempo· rains l'ont pensé, bien qu'ils aient eu pour l'écrivain et le poète une très grande admiration.

Et nous devons reconnaître que son influence fut, en effet, plus grande encore que son talent.

C'est qu'il fut bien de son temps, il en a partagé les goùls, les enthousiasmes et les préjugés.

Il en a toutes les qualités et les défauts qu'il a contribué à renforcer (grâce aimable, esprit, absence de sens moral, etc.}.

Par ses campagnes en faveur de la tolérance, ses luttes contre le « fanatisme, • son mépris de toute tradition, son irrespect foncier, en « gambadant • et en raillant, il a mené la France à la Révolution.

49.

VOLTAIRE ü J'ar,merais mieux des détails sur Racine et Despréaux, S'Ur Q u i n a u lt , Lulli, Lebrun, Poussin, Descartes, e t c .

, que s u r la bataille de Ste in k e r q ue ....

Il ne r e s te plus rien que les noms de ceux qui ont conduit des bataillons ...

mais les grands hommes dont je vous parle ont préparé des plaisirs purs et durables aux hommes qui ne sont pas encore n és .

» (Voltaire à Thiériot., 15 juillet 1735}.. »

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