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« L’être humain s’habitue à tout, il suffit d’un peu de temps. »

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

En voilà une phrase qui amène à réflexion. A première vue, en s’interrogeant à ce sujet, nous pourrions trouver que cette phrase à tout son sens et est même fort réaliste. Nous pourrions même nous dire « Comment n’y ai-je pas penser plus tôt ? « Mais en s’y intéressent de plus près, on remarque vite que certaines lacunes s’y trouvent. Globalement, en effet, l’être humain à la faculté de s’habituer à tout changement, à s’y adapter sans trop se poser de questions. Mais est-ce réellement le cas ? Suffit-il d’un peu de temps pour que chaque coup de théâtre possible ou chaque péripétie qu’il nous arrive au quotidien ne soit plus que souvenir le lendemain ? 

« J’aimerais aussi souligner qu’il y a des événements d’une telle gravité auxquels on ne s’habitue jamais.

La plaie resteouverte et ne pourra jamais se refermer.

Pour moi, on ne s’habitue jamais à la mort d’un proche, on apprend à vivreavec mais la douleur reste toujours aussi intense et ne peut disparaitre.

L’évocation d’une personne défunte, mêmeaprès 5ans peut toujours faire couler des larmes chez un de ses proches.

On ne parle donc plus d’habitude, mais deprendre sur soi et d’essayer, de toutes les façons qu’ils soient, de vivre avec cette douleur et de rester la tête horsde l’eau, ce qui n’est pas toujours évident.

On remarque d’ailleurs que parfois, les personnes fort âgées, après avoirpassé temps d’années communes, ne s’adapte jamais à la perte de l’autre et la personne se retrouvant seule netarde pas à rejoindre l’autre peu de temps après.On constate aussi que beaucoup de personnes tombent en dépression car elles n’arrivent pas à se remettre decertains événements.

Ces événements sont trop durs à assumer pour ces gens-là, qui ne trouvent alors plus deraison de vivre et broient sans cesse du noir.

Ces catastrophes peuvent nous changer à jamais et resteronttoujours une blessure à vif. Je pense qu’il faut également préciser que s’habituer ne veut pas dire oublier. J’en conclus donc que, prise dans un certain contexte, cette phrase à tout son sens.

J’ai donc constaté qu’au coursdu temps, énormément de phénomène sont venus perturber le mode de vie des êtres humains, mais que chacun, àsa façon s’y est toujours habitué.

Et je peux même dire que ces changements ont été positifs, quand je vois a quelniveau d’évolution nous sommes arrivés.

Certains changements sont également d’une influence faible, qui font quel’adaptation est fort envisageable.

Je trouve juste qu’il ne faut pas, en citant cette phrase, seulement inclure lefacteur temps, et mesurer la valeur du verbe suffire.

Le temps ne suffit pas toujours à une personne pour tourner lapage, il y a certains événements qui peuvent influencent et la volonté est aussi un facteur très important à mongoût.

Et je ne pense pas qu’en un claquement de doigt un changement peut s’opérer.Bien sûr, il y a des événements qui relèvent d’une telle gravité (décès) qu’il est souvent difficile de s’en remettre etde reprendre un mode de vie sans que cela nous influence et nous change définitivement.

Certaines personnestombent dans des dépression et ne s’en remettent jamais.C’est pourquoi, on peut prendre cette phrase en considération mais dans certaines mesures, et en ne la généralisantpas autant mais plutôt en y apportant des nuances. PAHAUT Justine, 6B.. »

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