Plus l'artiste est parfait, plus seront séparés en lui l'homme qui souffre et l'esprit qui crée... T.S. Eliot
Publié le 22/02/2012
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? En 1961, dans To criticize the critic, T.S. Eliot faisait remarquer avec humour que les plus célèbres de ses essais critiques étaient les tout premiers. La cause de ce succès, à ses yeux, était double. D'abord le fait que tous ses écrits de jeunesse étaient imprégnés d'un dogmatisme et d'une fougue qui leur conféraient ce caractère de certitude qui toujours plaît au lecteur : sans nuances, les idées étaient exprimées directement et avec conviction. Ensuite le fait que derrière les propositions générales qu'alignaient ces essais, on découvrait sans difficulté le plaidoyer du poète pour sa propre conception de la littérature. Dans The Music of poetry (1942), T.S. Eliot déclarait :
« les écrits critiques des poètes, pour lesquels nous pouvons trouver dans le passé des exemples très distingués, doivent beaucoup de leur intérêt au fait que le poète a pour arrière-pensée sinon pour projet explicite d'essayer de défendre la poésie qu'il écrit ou de formuler celle qu'il veut écrire [...]. Ce qu'il écrit sur la poésie, en bref, doit être compris en fonction de la poésie qu'il écrit. »
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- T.S. Eliot: Plus l’artiste est parfait
- S'il est vrai que le bonheur est l'activité conforme à la vertu, il est de toute évidence que c'est celle qui est conforme à la vertu la plus parfaite, c'est à dire de la partie de l'homme la plus haute ... L'activité de l'esprit semble l'emporter ... en raison de son caractère contemplatif ... elle constituera réellement le bonheur parfait, si elle se prolonge pendant toute la durée de sa vie. Aristote, Éthique de Nicomaque, X, VII, Garnier p.277. Commentez cette citation.
- ALAIN / Propos I / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1956 « On dit que la plupart des hommes tombent en quelque sorte à genoux sur la seule mention de l'argent. Je n'ai vu rien de tel. Je vois bien que les hommes ont besoin d'argent et s'occupent premièrement à en gagner ; cela veut dire seulement que l'homme mange au moins deux fois par jour, et choses semblables. Mais un homme qui ne pense qu'à manger et à gagner, cela est rare ; c'est une sorte de monstre. Et pareillement,
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